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dimanche, 12 mars 2006

Otages du désespoir, révélez-vous !

Ce pauvre Nicola Vilpail, le « preneur d’otages » qui , après moultes démarches sociale auprès de ses paires, de sa famille, du maire de sa ville, n’a plus entrevu, pour montrer sa détresse affective, la béance de son âme, que de se faire remarquer en « prenant en otage » (on est loin, du point de vue matériel, de Human Bombe, tout de même, ce qui lui a sans doute laissé la vie sauve) une classe d’élève de 20 élèves de 16 à 18 ans et de deux surveillants.
Ceux-ci, face à un pistolet à billes, dans le même genre de démarche enfantine désepérée (il est vrai qu'il faut pouvoir comprendre l'autre) ont tout attendu des instances policières pour se sortir de cette situation : l’espoir dans les deux cas vient de cet autre. Pour l’un il est venu de la force publique, pour l’autre il ira le chercher dans l’asile psychiatrique.
Cela dit, chers amis désespérés, les moyens de se faire remarquer devenant de plus en plus élémentaires, devant l’impuissance de cette société à comprendre et résoudre les problèmes de ses habitants, essayeons le pistolet à flêches (encore moins dangeureux pour les autres) et on pourra vous garantir la venue de l’armée, et non plus celle du GIGN pour un pistolet à billes : vous réussirez ainsi à montrer du doigt la qualité du dialogue possible entre vous et le pouvoir.
N’espérez pas, cependant, que votre problème soit pris en considération : vous entrerez tout au plus dans les intérêts des médias, sans aucun doute, mais si éphémèrement et pour si peu !
Tout cela parce qu'étant tant abimés affectivement, vous ne vous sentez plus capable, ou en force de vous prendre en main, vous-même : mais n’est-ce pas là, justement ce qu’on attend de vous, bien que vous montriez par votre geste l’extrême de cette situation ?

samedi, 11 mars 2006

Retournement sémantique

Le problème dans l'antisémitique (on disait auparavant antisioniste, beaucoup plus précis) c'est que ces gens jouent sur deux plans, qu'ils se dispensent bien de séparer clairement : ce mot, dans leur acception, signifie aussi la religion hébraïque. En fait lorsqu'on dit le mot "juif", on ne sait si on s'adresse à l'ethnie ou au religieux : ça c'est pas clair du tout.
Un droit, qui ne devrait plus être constitutionel puisque la France a ratifié les « droits de l’homme » et la « convention pour la protection de l’enfance », a été institué par Napoléon en même temps qu’il les a accordé le fait d'avoir leur propres cimetiaires, autorise les religieux hébraïques à pratiquer le rite, la mutilation de la circoncision sur leur enfants mâles.

Je ne suis pas anti-religion par essence, car chacun se console comme il peut, mais je ne puis admettre qu'on m'impose une religion, la sienne ou celle d'un autre. Je respecte la personne, mais ses agissements peuvent porter à critique. S'il s'agit d'un sémite, cette personne va très vite me dire que je suis antisémite alors que je critique ses agissements religieux à mon égard ou à l’égard des enfants nés intègres : elle profite trop de cette confusion entre les deux significations (données à tord ?) au mot juif, alors que c’est bien souvent l'aspect religieux qui est en cause ; vous comprenez ? D’ailleurs, le mots « dieu » et « légitimation par dieu » existe dans la Constitution de l’État d’Israel.
Ce sont ces religieux qui, il y a à peine quatre ou cinq ans, voulaient supprimer du répertoire théatral la pièce de Shakespeare "le marchand de venise", vous vous souvenez ? Est-ce que aujourd'hui "la critique de la raison juive" passerait ? Et le livre de Marx sur "la question juive" ? Ils possèdent tout de même une pertinence, non ?
De même, le mot "islamophobie" a été inventé par les Islamistes pour se protéger de la critique de leurs agissements, et il fonctionne incroyablement bien !!! alors qu'on ne peut être phobique de l'islam à moins d'être malade psychiatriquement : comment des religieux peuvent-ils juger que je suis ou non psychiatriquement malade ? Ce serait tout de même le monde à l'envers... et C'EST le monde à l'envers !!!
Ce n’est pas les agissements des personnes qui démontrent que ce monde va en décrépitude, c’est ce monde qui se prouve à lui-même, par l’agissement des personnes qui le composent, qu’il part en décrépitude.

vendredi, 10 mars 2006

Autovérification des complémentaires

Suivant l'un ou l'autre sexe (il n'y a que deux sexes au monde), la perception qu'à l'un et l'autre sexe de soi et de l'autre est différente dans notre société. Cela donne quatre possibilités de séparation**, d'absence de correspondance entre les deux sexes.
Ce que représente l'un ou l'autre des deux sexes pour l'autre sexe est faux majoritairement dans notre société. D'autant que notre société matchiste (olé !) donne une prépondérance à l'entendement mâle de la relation entre les deux sexes.
Je dis bien TOUT est fait pour que cette indifférence, cette confusion règne, et demeure dans son règne, c'est à dire que peu, très peu, et toujours sous forme individuelle (qui consiste à parler entre nous de ce que nous sommes et représentons réciproquement l’un pour l’autre, dès l'école) est fait pour qu'elle disparaisse : c'est que cette confusion est vitale pour la société, cette organisation des relations entre les humains qui la peuplent, non seulement parce que cette société est précisément matchiste (olé!) , mais aussi parce que cette frustration de l’entendement harmonieux, au moins dans son désir, est le moteur de cette organisation.

** a) ce que tu penses de moi, b) ce que je pense de toi, c) ce que je pense que tu penses de moi et d) ce que tu penses que je penses de toi ; toutes ces « pensées » sont sans vérification ou, à un autre extrême, frisent le porno, ce qui revient au même.

jeudi, 09 mars 2006

L'étiquette des uns et des autres

On cache maintenant tout derrière une étiquette ; et de l’étiquette il n’y a à dire que la forme et la couleur, car le contenu est partout identique. Le pain, le lait, du vin, un parti politique, un médecin, un syndicaliste, un directeur de MJC, un voyage, une salle de bain : tout est derrière une étiquette ; on pourrait même parler de l’étiquette de l’étiquette, sujet qui passionne les publicistes.
L’étiquette n’est pas vraiment mensongère puisque c’est d’abord celui qui la lit qui en est la dupe, celui qui l’écrit le sait bien, puisque c’est lui qui donne les règles de sa rédaction, de son contenu et de sa forme. Celui qui sait la lire voit tout de suite, au nombre de lignes à la case composition ce qui est derrière l’étiquette, c’est à dire ce que veut vous vendre celui qui a créé ce produit et l’a fait ainsi étiqueter.
Il faudrait même rester poli de sorte à la respecter, cette étiquette : on sait ce que cache la dévotion à l’étiquette ! L’étiquette qui consiste dans le respect du pouvoir, elle, sera de vous confronter, sans les caillasser, à ses polices spéciales (CRSs, Gendarmes, GIGN, bientôt le retour de la police montée) pour vous la faire comprendre, pour peu que vous y faillissiez.
D’ailleurs « Je trouve inadmissible qu'on ait pu ces jours derniers donner la parole à un barbare et à un assassin présumé sur une grande chaîne de télévision », a dit M. Sarkozy (AFP 07.03.06 | 16h21). Ici l’étiquette se situe précisément dans le mot présumé : il y a des présomptions, spéciales elles aussi, qui vous ôtent un droit, celui de parler, même dans un pays où chacun a droit de s’exprimer, selon l’étiquette, bien sûr. Quelle sarcosicature ce Saint Nicolas de la représentation des gens !
Cette étiquette empêche de connaître les deux aspects d’une chose, lorsqu’on la met ainsi en avant, celui qui apparaît et celui qui est caché contient justement ce qu’on ne veut pas qu’on découvre : la mesure du respect qu’on a pour celui à qui le respect de l’étiquette est obligé ; en somme.

mercredi, 08 mars 2006

Travail anti-travail

Le droit à l’avortement à nouveau interdit dans deux États des USA. Les gouvernants souhaitent que leur coup de force, car illégal, soit porté au Conseil d’État, espérant le réussir grâce aux futurs nominations de Bush à ce Conseil.
Et ce Bush de dire hier (tient un autre Vil'pin ? ou le barkozi Sargeot) : "L'Amérique aidera les femmes à se dresser pour leur liberté, où qu'elles vivent", au cours d'une cérémonie organisée à la Maison Blanche à la veille de la journée internationale de la femme.
La femme n'est pas seulement l'avenir de l'homme, elle est surtout son présent : là il y a du taf ! du vrai travail, passionnant, pour tous, du travail humain.
Le monde ne manque pas d'idéologies : il en a trop, de sorte qu'il ne perçoit plus l'évident, tel le présent, il se force à se projeter dans le futur lointain, sans en percevoir le plus proche, le futur immédiat qu'il craint comme une chimère ; et n'a plus que faire de son histoire tant la sienne, qu'il vit en prise directe, lui est incompréhensible et déplorable.

mardi, 07 mars 2006

Poudre de votation

46% des gens sont contre le nucléaire mais 77% des députés sont pour ; 41% des gens se foutent de dieu, on entend son nom partout ; 56% sont pour le paire-à-paire, le gouvernement guillotine sa propre loi en l’étêtant de l’article qui le gêne ; pareil pour le CPE, ça passera quand même** : à quoi ça sert les gens ? A quoi ça sert leur avis, même quand on le leur demande ? Sont-ils capables de savoir et de reconnaître ce qui va dans le sens de leur propre bien, eux qui se satisfont de tels bêtises télévisionesques, des manipulations dont ils sont l’objet chaque jour dans les « informations » ?
La vieille bourgeoisie trouvait toujours une sorte de justification de sa domination par une demande de participation de la population, aujourd’hui on lui crache à la figure quand elle est contre l’usage que l’on fait de ce qu’il lui reste de liberté, quand elle est trop rétive à comprendre qu’on fait tout pour son bien, malgré elle. Cette ancienne justification participative est elle-même devenue excessive, maintenant, pour réguler le monde de la marchandise, de l’Économie autonome, elle est devenue génante pour les bornes de ses adulateurs.
Ces artistes ? À ce qu’ils demandent, je me demande, moi, à quoi ils servent, lorsqu’ils désirent la même chose que cette Économie : il faudra maintenant payer, au prix fort, sa propre aliénnation ! Et pour cela aller chercher cet argent en tremblant pour le soir qui vient, dont on est incertain. Fini le travail à la p'tit' semaine ! vive le péonage !
Faudra bien que les gens se prennnent en main, un jour, sans aucun doute, lorsqu'on leur laissera le temps d'essuyer ces taches de cambouis : l'auront-ils à ce rythme ? Faudra-t-il s'y mettre sans se préoccuper d'avoir les mains propres ?
Car pendant ce temps là, la critique du travail passe à la trappe.

** (bien que ce CPE soit conçu pour ne pas avoir à notifier le motif de la rupture du contrat de travail, il suffira d'en ajouter l'obligation : on trouvera bien un tortillon pour faire que cette motivation demeure légalement inefficace)

lundi, 06 mars 2006

Héritage

Étant enfant, toute mutilation physique ou psychique à vous infligée, amène à une réflexion spéculative, car il est réellement impossible d'autrement comprendre ce qui vous est arrivé.

Ce qui a pour conséquence, ensuite, de donner aux relations innées, c’est-à-dire basées sur la réciprocité (directe ou différée), sur la confiance en soi et en l'autre, sur les largesses de la vie (nature comme auto-production) une autre texture à la communication : on se retrouve alors spéculativement confronté à la méfiance, au doute systématique, à la supputation ; à l'intérêt (aussi bien au sens physique de l'argent, de la rente que sous l’aspect du système psychique de quédemande à l'autre, ou de l'autre, la revendication) ; à l'obligation (que ce soit vis-à-vis de Bons du Trésor ou d'imposition que de devoir envers un tributaire, qui est généralement celui-là même qui vous a infligé cette mutilation) ; à la valeur (l'espoir de gain du cambiste) injectée à des actes et des choses qui servent ensuite de médiation dans les relations humaines, pour vous être imposés comme tels.

dimanche, 05 mars 2006

Bio-intimité

Dans la biométrie, et les papiers d’identification afférents, il s’agit de vérifier si une personne correspond à l’autenticité d’un fichier, lequel fichier contient un savoir dans lequel il est stipulé, si oui ou non, vous êtes conforme à ce qu’on attend de vous : si vous n’êtes pas un délinquant, si vous êtes autorisé à faire ceci ou cela, si votre tendance est encline à ceci ou cela pour prévenir l’État social des désagréments potenciels que vous pouriez lui causer, à cet État des choses ; en bref de savoir si vous êtes blanc ou noir, jaune ou vert et quelles est la couleurs de vos taches ; et d’une manière prédéterminée et définitive : bureaucratique, en somme.
Vous ne devez pas vivre par vous même ce que vous êtes, vous devez correspondre à ce qu’on attend de vous, sinon gare !
C'est aussi une manière de plus de rigidifier la vie, de la mettre à l'envers : l'autentique est l'inerte, l'invécu, le vivant est devenu le faux dont il faut prouver la véracité par rapport à l’invécu, au mort.
Un autre disait, il n’y a pas si longtemps : le travail mort domine le travail vivant par l’Économie : il n'avait pas prévu un tel flicage de ce vivant, ou de ce qu'il en reste encore.

On nous demandera bientôt une empreinte du fond de l’œil, à cet œil dont on dit qu’il est une émanation directe du cerveau : que contiendra ce « flash » enregistreur nécessaire pour la prendre, cette identicité d'emprunt ? Quelle naïveté dans la confiance qu’on accorde à ces policiers ! je veux dire à ces politiciens ! non... à cette Économie qu'il faut protéger, au prix de l'intime des gens.
Ce « flash » poura ne rien contenir, bien sûr, mais il vous aura pénétré jusqu'au fond de vous-même, à l'arrière-crâne, et vous n'aurez rien à y redire.
Moi, ce qui ne gêne le plus, c'est qu'on puisse inventer de telles insanités... pour le bien commun. Pouah !

samedi, 04 mars 2006

L'universalité de la dureté des temps

Des agriculteurs en colère parce qu’ils ne peuvent utiliser des pesticides que d’autres utilisent : ce qui fait qu’ils produiraient moins de produits merdeux… à vendre : les pauvres, c’est si difficile de vivre en ce moment, ils sont tous sur la corde raide.
De ouvriers de l’armement en colère car la fermeture de leur usine les mettraient au chômage : les pauvres, c’est si difficile de vivre, en ce moment, autant continuer à construire des engins de mort.
Des industriels inventent des chimères (ogm) pour rendre possible l’utilisation d’un pesticide particulier qu’ils sont les seuls à avoir inventé et à vendre : les pauvres, c’est si difficile de vivre, en ce moment : imaginez tous ces gens au chômage, désemparés devant la vie qui les a fait naître face au souci permanent (ce sont des humains intelligents, n’en doutons pas, propres à comprendre et à agir en conséquence de ce qu’ils ont compris) de se nourrir, même sur la peau des autres.
Des industries pharmaceutiques (qui sont généralement les mêmes que celles qui fabriquent les pesticides, les fongicides, les défoliants, les herbicides) sont entrain de concocter des molécules pour renforcer les défenses « naturelles » des mamifères à station bipédiques de sorte qu’ils puissent supporter les produits utilisés par l’industrie agricole. Les mêmes études sont depuis longtemps déjà en cours pour le nucléaire… sans résultat probant : la thyroïde de certaines personnes est vraiment trop sensible, il n’y a qu’à l’ablater : les chirurgiens sont très doués pour ablater : un organe c’est un truc statistiquement démontrable comme abscond que l’on peut remplacer aisément par la dépendance à un médicament… fabriqué par ces industries pharmaceutiques. Et puis ce qui a disparu ne se voit plus, n'est-ce pas ?
Des députés votent une loi dispensant ces industriels de toute reponsabilité en cas de contamination et de l’environnement par ces chimères et des cultures des paysans bio, qui ont, eux, choisis (et ça marche) de ne pas utiliser de pesticides industriels : faut bien donner du travail à tout le monde, c’est si difficile de vivre en ce moment ! On créera des emplois dans le tri !
Des virus, qui existent bien avant que les mamifères n’existaient sur la planète (et il n’y a que celle-là sous nos pieds) devenus de dangeureux terroristes (quelle panique !!!), ou peut-être que ce sont les journalistes, je ne sais pas (93 morts sur 163 000 contaminés cela donne un taux de 57 pour 100 000 de mortalité, même ramené à l’année -684 morts- on est loin du cours normal de l’existence qui s’octroit 1776 morts pour 100 000 vivants). Bien sûr il y a la souffrance de la maladie, mais qui est exempt de maladie sur cette planète (et il n’y en a qu’une sur laquelle nous posons nos pieds) ? C’est ça qui fait que les temps sont durs.
Des volailles parquées à raison de 13 au m3 sont sensées être à même de se défendre contre un plus-que-microbe super malin car son pouvoir d’adaptation est super malin : mais comment faire pour nourrir tous ces gens ? On injecte des anti-dépresseurs aux cochons pour qu’ils périssent moins vite de neurasthénie en grossissant autant (vous avez parlez d’obésité ? Qui s’ennuie dans cette charmante société, à se faire du gras ? Les anti-dépresseurs dont le consommateur profite ainsi, l’estomac plein, tout cela ça rassure !) Les temps sont tellement ingras, n’est-ce pas ? Allez ! Cloisonnez-moi celles qui sont libres ! La liberté c'est la mort, tout le monde le sait, le sauvage ça tue, indistinctement et sauvagement !
Les gens sont cloitrés dans les croyances des autres auxquelles ils croient dur comme doute, mais on obéit quand même, vu que tout un chacun agit ainsi, toutes les images de la télévision nous le montrent en long, en large et en travers (quelle télé quand on en a pas !). On va même jusqu’à punir ceux qui n’ont rien à faire de ces fadaises de journalistes et de politiques, de pharmacopée délirante et d'agro-monnaie, par des lois spéciales (qu'on n'ose plus nommer liberticides, le mot lui-même est exsangue) édictées dans ce but, pour combattre et interdire leur comportement "abhérant, irresponsable et contagieux" ; pour eux les temps sont vraiment très durs car ce sont certainement eux, qui se prennent en mains, en charge et organisent la vie autour d’eux ainsi, qui sont les responsables de tout ce tas d’ordure, c’est sûr !

vendredi, 03 mars 2006

Publicité mensongère

Lorsqu'on parle de sainte bible, de saint coran, de sainte torah, des saints pères de l'église, ou des Églises, la fête de tous les saints, les saints évangiles, le saint office, le saint-esprit, les saints-innocents, de guerre sainte, etc., il faut sans honte clarifier la définition du mot "saint".
Comme un panneau publicitaire cache un tas d'immondices, ne serait-ce que par l’image qu’il donne à montrer, cette sainté consiste essentiellement en la reconnaissance de l'auto-torture, de l'abstinence, de l'hypocrisie vis-à-vis de la vitalité de la vie vivante : comme si la vie pouvait être pure parce qu'on en a idéalement ôté la sexuation des êtres.
Rien de tout cela n'est "souverainement pur et parfait" ou "irréprochable" sinon purement l’aliénation de la sexualité. Un saint (ou une sainte) est un aliéné affectif qui est adoré parce qu’il correspond à ce qu’on demande des gens : qu’ils renient le plaisir de la vie physiquement, car ils ne peuvent faire autrement.
« Immaculée conception » veut tout simplement dire « qui n’a pas été entâchée de sperme », cessons d’être dupes.

jeudi, 02 mars 2006

Solution "nul de conduite"

Il y avait eu aussi un projet hitlérien, dans le même genre, précurseur de tout le reste, en 1933-1935, qui avait eu, cette fois là encore, l'aval de la profession psychiatrique. Aujourd'hui, les gens sont un peu plus matures, semble-t-il, on aura plus de chance que cette insanité ne passe pas. Ces gouvernants, qui n'ont absolument pas le sens de l'histoire, n'ont aucun sens du commun, pour rester poli. Leur seul intérêt est la paix sociale, et ce projet voudrait y contribuer toujours selon la sempiternelle optique de demeurer en place, en fermant la gueule le plus tôt possible aux gens par la camisole médicamen-menteuse, car ici se situe bien la thérapeutique.

Et il faut faire oublier le sens de l’histoire.

Il est donc intéressant de noter que, avec une systématique qui frise l’obsessionel si elle se manifestait chez une seule et même personne, lorsqu'il se présente socialement les mêmes problèmes pour la société en place, la même brouille sociale, dont les enfants en bas âge ne sont précisément que des éponges affectives, les gouvernements se défendent d'une manière identique, dont les résultats sont toujours plus catastrophiques que les problèmes qu'ils veulent traiter.

Si les enfants qui ont des troubles du comportement, ce sont leurs tuteurs, incapables de les nourir correctement d’affectivité qui en sont les inducteurs ; et ils ne peuvent guère faire autrement puisqu'ils sont eux-mêmes affectivement déranger, par exemple en admettant des postes de police dans les lycées, comme « solution » au problème de la délinquance : où est ici l'apport à une « solution » de cette délinquance dont on refuse de comprendre le problème ?

mercredi, 01 mars 2006

Retour aux sources : Abraham

Ce personnage est le pilier sur l'action duquel se fondent quatre religions monodéistes : l'hébraïque, la catholique (et l'orthodoxe), la protestante, et la mahométane. On situe son apparition vers 2000 avJC, sans chipotage à 1000 ans près, ça n'a pas d'importance.
Ce qui a de l'importance est sa symbolique : c'est, dit-on, Abraham qui a instauré la circoncision comme acte physique certifiant son asservissement au dieu patriarcal, cautionné par cette mutilation.

L’instauration de la circoncision par Abraham est l'histoire de la symbolique de cette mutilation. On ne trouvera pas exactement la solution de cette symbolique dans le comment elle a été instaurée (le sacrifice d'un fils changé par le sacrifice d'un mouton en échange de cette circoncision faite sur un autre, toujours : on ne connaît sans doute que des gens rendus fous qui se soient auto-mutilés, n'est-il pas ?) mais on trouvera le contexte dans lequel ceci est advenu : déjà l'élevage était systématisé en tant qu'institution sociale (et donc l'apparition des maladies qui y sont liées : la tuberculose et la peste) ; et tout son bardât patriarcal (chef de famille, chef de fratrie donc : hiérarchie des individus et répartition correspondante des richesses du monde ; amoindrissement de l'importance sociale de la femme, la prostitution, c'est à dire : séparation de la sexuation féminine en maternité d'une part et objet de plaisir d'autre part) avait recouvert de ses ailes la société humaine.

La fonction de cet acte fondamental n’est que la certification d'un état que l'on voudrait de fait pour asseoir physiquement son pouvoir (qui commence toujours par le pouvoir sur la femme qui en retransmettra la forme à leur progéniture) : la fonction de cet acte fondamental est le rejet physiquement matérialisé de toute volupté commune avec sa compagne, la femme, en prenant un dieu qu'on a auparavant inventé pour une telle justification.
Cette « symbolique » est essentiellement une réalité violente, d’une tristesse immense que l'on l’impose dès le plus jeune âge à l’enfant et mâle et femelle. C’est l’acte volontaire mâle (qui utilise donc sa force physique, musculaire) du vouloir perdre toute connivence avec la femme pour co-vivre le monde. La Genèse, le récit mythique de la création de l’humanité, correspond à cette époque, et on y raconte précisément que la femme est l’origine du malheur du monde. Un peu plus tard, ce reproche sera si prégnant qu’elle devra subir à son tour l’infibulation et l’excision, pour la même raison : le rejet, le refus physiquement marqué de la volupté de l’étreinte amoureuse ; d’êtres égaux devant cette étreinte, et au cours de cette étreinte.

Là réside l’importance de ce personnage, ou d’autres, prophètes à leurs heures d'une identique inégalité devant la vie qui va son cours.

mardi, 28 février 2006

Résistance à la transformation

Sait-on qu’environ 40% de l’énergie électrique produite se dissipe sous forme de chaleur dans l’atmosphère au cours de son transport entre le lieu de production et son lieu d’utilisation ?
Cela dû à l'effet Joule, vous ne saviez pas ? Ca se mesure en ohm et ampère.
Un fil électrique présente une résistance (ohm) du fait qu'une quantité d’électricité (ampère) le traverse.
Comme la puissance transportée est égale à ampère que multiplie voltage, on augmente le voltage pour transporter moins d'ampères, et ainsi amoindrir l'effet joule puisque la quantité fait résistance, pas la qualité (voltage).
On a besoin pour cela de deux transformations, une en tête de ligne et l’autre en bout de ligne qui change ampère en voltage, et inversement. On doit aussi ajouter leur rendement (environ 85%) au seul effet Joule dans le transport le long de la ligne haute tension.
Ce qui fait que sur 100 d'énergie produite à l'usine, qui elle-même est produite avec un rendement entre 45% (centrales nucléaires) et 70% (centrales hydroélectriques), il n'en arrive au plus que 50 au pas de la maison (transfos + lignes).
Je n’évoque pas les rendements de l’usage domestique (voir résistance) et je fais fi ici de son usage industriel dans le « pourquoi fabriquer quoi ? ».
Faisons le compte !
Un chauffage héliothermique (ce qu'on appelle capteur-plan) avec un réservoir-tampon bien conçu permet "théoriquement" (d'après les bureaucrates) une économie de 50% de l'énergie habituellement consommée pour le chauffage domestique. Mais il s'agit toujours de l'énergie électrique arrivée au pas de la porte mesurée par votre compteur. Car en comptant donc cet effet joule, l'énergie réellement économisée à partir du pied de l’usine électrique, mesurée par son compteur, avoisine les 75 à 85 % ; soit un taux de rendement de l'ordre de 90% du système héliothermique par rappoprt au système électrique, au départ usine de l'électricité jusqu’à l’utilisation.
(Même si l'énergie est utilisée par chacun elle est produite pour tous, donc nous en sommes tous responsables).
On a trouvé un mensonge de plus, n'est-il pas ?
Combien de centrales nucléaires (centralisation de la production) sont en trop, ou ont été construites pour dissiper 40% de l’énergie produite dissipée en seule chaleur lors du transport ? Ben… 40%, soit 22, minimum.
Et combien de mensonges par omission pour dévaloriser les énergies « douces » ?
Car, le taux de rendement de la transformation de l'énergie en une autre, dans notre cas héliothermique par rapport à une centrale hydroélectrique, est de 25% supérieur à la production centralisée d'énergie. Que dire, donc, d'une centrale nucléaire ?

lundi, 27 février 2006

Vague à l'âme

Ce qui se passe en ce moment, c’est exactement un bouilli-boulga de vieux trucs qui se voudraient neufs, de l’ancien temps qui perdure et de quelques idées et pensées intéressantes que, pour l’instand, cette soupe noie. Ce mélange ne laisse rien présager de clair, car chacune des choses qui le composent fait plus de bruit que l’autre pour montrer qu’elle existe, que c’est elle qui a raison et que c’est elle qu’on doit suivre : il y a là juste une histoire de quantité et un résumé en deux mots de l’Histoire de la Quantité.
Les femmes se voudraient vraiment libres et indépendantes, mais elles continuent de s’accrocher aux basquettes de la séduction sexiste (et non pas sexuée), une sorte de rituel de l’amour titillé par la crainte de perdre la ferveur des mecs pour lesquels elles doivent se grimer afin d’éveiller cette même ferveur qu’ils marchandent par manque d’intérêt pour leur profondeur ;
L’écriture se voudrait significative mais le sens des mots n’est plus le même pour tous (sans parler de la surexcitabilité de leur charge affective) : on entend même des cours de lexicologie à la radio pour mettre les pendules à l’heure à un mot par jour ;
Faute d’avoir entretenu un sarclage honnête, des vieux binzs à calote, kippa, et le reste, germent encore, ainsi que leur antithèse (sempiternelles complices de l’aliénation) d’extrême-droite et ceux qui n’y ont rien compris à la liberté du vivre à l’extrême-gauche, à ceci près que ces extêmes se sont fortement déplacées vers le centre, pour s'y mélanger ;
Les théories révolutionnaires sont perdues dans des vieilles bretelles devenues très laches qui tentent de soutenir une ardeur blasée au changement : on n’en tient plus compte, comme si elles n’avaient jamais trouver une efficacité, un jour, et aussi des malheurs subis ou provoqués : elles se retrouvent empêtrées dans les plis de leur pantalon qui leur descend aux genoux, car on y comprend plus rien (pourquoi ? comment ? quand ? où ?) ;
L’amour reste dans une sphère nommée « cocon familiale », la sexualité s’en ressent : toujours liée à la reproduction ou à des malheurs maladifs, la satisfaction et son désir restent sur le seuil du craintif ;
Les préoccupations que l’on peut avoir de l’état de santé de la planète se trouvent âprement confrontées aux rigueurs de l’intransigeante Économie, depuis un peu plus d'un siècle maintenant (hé oui, combien le temps passe vite !) devenue autonome ;
La plus vieille des tortures patriarcales est toujours aussi légitime : la remise en cause du travail, dont l’excès se mesure à l’emprise de la pollution devenue planétaire, de cet « animal remarquable qu'est l'être humain » est obstruée semble-t-il dans cette belle intelligence qui tente en vain de se comprendre et comprendre ce qu’elle fait et crée.

Et moi, dans tout cela, qui ne suis qu’un petit péteux d’intello, incapable de sortir un mot de prévision. On est pas sorti de l’auberge !

dimanche, 26 février 2006

Calotine liberté

Quand on vous disait que les religions sont stupides avec toutes les caricatures !

Quelle stupidité d’avoir gerbé celles des mouvements d’extrême-droite : ici se situe précisément leur intolérance.
Et tout cela sur un mensonge, qu’elles ont elles-mêmes créé, et bâti avec l’aide des journalistes et que ne sais-je encore !

C’étaient bien évidemment ces mouvements qui se ridiculisaient en participant à ce genre de manifestation (qui ne résoudra rien, par ailleurs, mais alors, rien de rien) et non pas elles en les acceptant, ce qui donnait une mesure de leur intelligence.

Toutes les religions, ces cultes voués à la personne, à des idées ou à des chimères, haïssent la liberté, même celle d’expression, qu’elles disent pourtant libre, mais selon leur modalité !

Cache-misère

Dans tous les cas, dès qu’on parle de religion, dès qu’on met la religion sur le devant de la scène et uniquement elle, comme une irrationalité qui cache une rationalité, c’est pour cacher une autre misère. Aujourd’hui, je ne puis pas précisément dire laquelle, mais c’est de toutes façons pour cacher une misère, pour empêcher que les gens se penchent practiquement sur un problème en passe d'être résolu, car solvable.
C'est aussi reporter à plus tard cette solution.
Il y a qu'à force de report, l'avenir en bourré de solutions qui concernent le présent, s'agglutinant les unes aux autres, devenant nébuleuses, de sorte qu'on ne sache plus, finalement, en distinguer une de l'autre et par laquelle il faut commencer !

Pour un voleur, toute personne qu’il vole est plus riche que lui, sinon il ne trouverait pas, intellectuellement, à la voler.

samedi, 25 février 2006

Investissements circulaires

Nos gouvernants ont plusieurs manières de faire perdurer ce monde : ce sont eux qui orientent, dirigent, gèrent les options qui pourraient nous en sortir.
C’est que leurs intérêts ne sont pas les nôtres. Le fait qu’ils répondent à d’autres intérêts que les nôtres, en disant que les intérêts auquels ils répondent sont des nôtres, n’a de mystère que la qualification du pouvoir, qui ne répond qu’au pouvoir.

Ainsi, pour les énergies dites nouvelables : si les investissements consentis au nucléaire l’avaient été dans ce genre d’énergie, il n’y aurait quasiment plus d’usage du nucléaire. Ce ne sera que lorsqu’un pouvoir, qui sera uniquement économique, se manifestera en puissance dans l'utilisation de ce genre d'énergie douce, que l’on portera, alors, son intérêt à la chose… mais il sera déjà beaucoup trop tard.

Les médias participent aussi à cette sauce du camouflage, bien sûr, puisqu'ils suivent, et en profitent, ces cachoteries délétères, s'en repaissent même, su que leurs choux gras se formulent dans la constance de l'expectative, de l'ambivalence, du paradoxe : le maintien de l'ambigüité, en tout.

La persistance du dépourvu fonctionne ainsi aisément, avec les moindres heurts, dans une société bien policée, auto-policée même pour ce qui concerne les médias. Cette paix sociale parait à tous si évidente, comme l'acceptation de ce monde, que lorsqu'apparaît une ou deux "déviations" à ce statu quo, la mayonnaise monte à la panique.
Il est vrai que cela étonne tout un chacun, puisque tout devrait tourner rond !

vendredi, 24 février 2006

Mortelle mortalité

77 morts causés par le chikungunya sur 130 000 cas de contamination par ce virus, cela donne :
59 morts pour 100 000 comme taux de mortalité.

Le taux de mortalité générale en France, par exemple, pour l'année 1999-2000 est de
1776 morts pour 100 000 habitants.

Reste-t-il la possibilité à la mort de mourir ?

Le fait religieux

L’explication du monde par un religieux sera toujours religieuse : le religieux est incapable de comprendre autrement le monde. Il a devant le nez la vérité − fluide comme le vent − , il la contournera en trouvant une de ses explications qui ne sera compréhensible que dans le cadre religieux et logique uniquement dans ce seul cadre.
Il fera toujours en sorte que l’explication qu’il donnera du monde concorde avec son fait religieux, à la fois, donc, parce qu’il est incapable de penser autrement et à la fois parce que l’explication rationnelle du monde montre les aspects irrationels de son fait religieux, ce qui correspondrait , en bref, à dénier son fait religieux.

La qualité première d’un fait religieux est bien d’être, hélas ! religieux : il est incapable de penser autrement que sur le fondements de son fait religieux, qui est dieu : c’est cela le fait religieux. Il y a réponse à tout dans le cadre de la religion.

Une religion n’est pas une race, ce n’est qu’une manière de penser le monde. Une race est un type humain, avec du sang chaud dans le corps : la religion n'aime pas le sang chaud, sinon que pour le refroidir. Je contiens dans ma constitution même toutes les races humaines et ne détient qu’un type.

« La torture [par exemple] a été condamnée comme crime contre l’humanité mais environ 48 000 viols [féminins, masculins] sont commis en France chaque année dans l’indifférence générale (dont environ 40% sur des mineurs) »

C’est précisément parce que le fait religieux, qui est une torture à la fois physique et psychique infligée dès le plus tendre âge et affirmée comme étant le seul moyen de vivre le monde, contient en soi cette forme de maltraitance psychique et physique, qu’il met en exergue sa propre souffrance sur tel ou tel point de la réalité, voulant oublier qu’une atteinte à l’humain est une atteinte à l’humain, pas à la religion, quelle qu’elle soit ; pour oublier par cette action qu’il est religieux, pour le faire oublier comme évidence, pour montrer qu’il souffre du fait de cette action (c'est à dire combien c’est douloureux d’être religieux), montrer qu’être religieux c’est souffrir avec passion et combien on le fait souffrir d’être religieux !!! Moi je ne veux faire souffrir personne, bien évidemment, mais le fait religieux me fera souffrir de me montrer sa réalité.

jeudi, 23 février 2006

Le bogue du virus

L’excellence de la vie c’est le mouvement, qui se manifeste, par la traversée du temps, dans la transformation, le passage vers une autre combinaison composant un ensemble précis d’éléments interagissant dans un ensemble plus vaste d’éléments selon un cadre, lui aussi précis.

La vie c’est la transformation. Elle transforme et tout se transforme. La mort est une fonction de la vie qui se transforme, car chaque chose (du minéral, du végétal, de l’animal) est un phénomène de transformation de l’unité particulière qu’elle manifeste, intégrée dans un ensemble sans lequel elle ne pourrait exister et dans lequel elle puise pour vivre ; et cette particularité ne puit pas se transformer en utilisant les éléments dans et par lesquels elle est intégrée dans un plus vaste ensemble, sans permettre aux autres particularités d'elles, aussi, se transformer : bien qu’infinie, la vie est limité, bornée.

Dans son mouvement, tout un chacun a remarqué que les choses naissent, croissent et meurent après un paroxisme de vitalité plus ou moins long, suivant un terme global qui lui est dévolu.

Dans cette extraordinaire vivacité, l’être humain est la vie qui transforme, c’est la transformation qui transforme. C’est l’évolution de la transformation arrivée à un tel état de transformation qu’elle transforme à son tour. Cela l’être humain doit le comprendre, car si c’est encore infini, c’est aussi borné ; outre que ce soit une mirifique responsabilité.

Il comprendra alors que ce qu’il nomme la maladie est l’action et la réaction d’un être particulier à l’ensemble des autres vies dans et par lesquelles il vit. Ce n’est pas qu’il n’a plus de force pour lutter pour "survivre", mais plus assez de force pour harmonieusement correspondre avec le contexte dans lequel il vit, en tant que particularité.

Dans la maladie il se protège donc contre sa propre désintégration, et non pas « lutte » contre un élément qui utilise cette désintégration pour vivre. Ce que présentement on nomme « maladie » est le stade achevé d’un phénomène de la vie qui est depuis longtemps en marche dans l’être, c’est à dire soit un dernier recours vers la guérison, soit l’ultime recours par la mort.

Comprendre la maladie n’est pas seulement comprendre les symptômes de telle ou telle maladie, c’est comprendre comment on en arrive à se protéger d’une désintégration de son être, c’est comprendre ce qui se passe de beaucoup plus loin en amont que les seuls symptômes. Car la désintégration, comme l’harmonie, de toute particularité est partie intégrante du mouvement de la vie.

L‘humain qui transforme donc la transformation infinie mais bornée, doit donc aussi comprendre que son ultime transformation passera par la mort, tout simplement, pour comprendre que cette mort est aussi une harmonie dans le mouvement de la vie, et qu’il vit pour vivre harmonieusement, qu’un virus n’« attaque » pas, mais profite.

La maladie, pour l’être qui transforme la transformation, devrait être pour lui l’occasion de reconnaître en quoi sa transformation est débilisante, qu’il emplâtre ses erreurs. Il ne le fera jamais, ou trop peu : il moura, donc, et non plus seulement comme particularité, mais comme genre ; et au lieu d’une mort paisible, harmonieuse, dans les souffrances qu’il sait si bien générer dans la pensée mécanique, ou mystique, qu'il a du mouvement de la vie, qui l'effraie tant.