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jeudi, 02 mars 2006

Solution "nul de conduite"

Il y avait eu aussi un projet hitlérien, dans le même genre, précurseur de tout le reste, en 1933-1935, qui avait eu, cette fois là encore, l'aval de la profession psychiatrique. Aujourd'hui, les gens sont un peu plus matures, semble-t-il, on aura plus de chance que cette insanité ne passe pas. Ces gouvernants, qui n'ont absolument pas le sens de l'histoire, n'ont aucun sens du commun, pour rester poli. Leur seul intérêt est la paix sociale, et ce projet voudrait y contribuer toujours selon la sempiternelle optique de demeurer en place, en fermant la gueule le plus tôt possible aux gens par la camisole médicamen-menteuse, car ici se situe bien la thérapeutique.

Et il faut faire oublier le sens de l’histoire.

Il est donc intéressant de noter que, avec une systématique qui frise l’obsessionel si elle se manifestait chez une seule et même personne, lorsqu'il se présente socialement les mêmes problèmes pour la société en place, la même brouille sociale, dont les enfants en bas âge ne sont précisément que des éponges affectives, les gouvernements se défendent d'une manière identique, dont les résultats sont toujours plus catastrophiques que les problèmes qu'ils veulent traiter.

Si les enfants qui ont des troubles du comportement, ce sont leurs tuteurs, incapables de les nourir correctement d’affectivité qui en sont les inducteurs ; et ils ne peuvent guère faire autrement puisqu'ils sont eux-mêmes affectivement déranger, par exemple en admettant des postes de police dans les lycées, comme « solution » au problème de la délinquance : où est ici l'apport à une « solution » de cette délinquance dont on refuse de comprendre le problème ?

Commentaires

ok! il faut dénoncer les projets de fichage et de flicage qui pointent constamment!
Mais n'est-ce-pas la grande utopie cachée et paradoxale des ultra-libéraux d'enfermer chaque sujet (supposé libre) dans des cases étanches?
non?

Écrit par : arlequin | jeudi, 02 mars 2006

Si si, justement, le projet des libéraux, comme celui des gauchaux, sera toujours de « ficher » les personnes autonomes ou non, pour rassurer la crainte dans laquelle ils sont, eux-mêmes, de ne pouvoir pas maitriser ce qui est « fou-fou » en eux, c'est à dire ce qui s'est transformé en associal car caché par l'interdiction irrationelle, contre laquelle ils se sont rigidifiés comme ultime solution contre ce qui est devenu une « folie ».

Ce n'est pas facile d'expliquer pourquoi de telles personnes agissent ainsi, et pourquoi elles trouvent du répondant, c'est à dire une permission d'agir ainsi, dans la société, car il faut bien que des gens approuvent de tels agissements pour qu'ils perdurent. Ce n'est pas facile de comprendre pourquoi cette société de la gestion du malheur (quelque soit le progrès qu'elle crée il faut toujours que ce soit du malheur, alors que l'humain, individuellement, se sent capable du contraire), pourquoi elle se désire différente et reste pourtant la même.

L'être humain est confronté à deux problèmes, qui ne sont pas complémentaires, mais le sépare de lui-même vis à vis de ce qu'il serait capable de vivre dans un contexte qui ne séparerait pas sa personalité propre en deux. Cette séparation de soi et de ce que je pourrais appeller simplement l'expression de son affectivité, s'apprend quasiment in utero et est renforcée plus tard, au cours de la prime enfance. C'est pour cette raison que je tente d'expliquer que l'enfance doit être protégée le plus tôt possible pour qu'elle ne pense pas comme nous une fois arrivée à l'age adulte, c'est à dire en soumis aux conditions matérielle de l'existence, par l’emploi de son temps à travailler à faire le contraire de ce qu’il désire tant, à travers le capital qui s'appuie toujours et encore sur un état d'esprit, qui est d'essence religieuse, pour se développer.

Fliquer c’est éviter des débordements, et on imagine les formes de flicage en fonction des formes de débordements qu’on imagine soi (ou sa petite équipe) et cette forme répond à ce que cette personne en particulier (ou cette équipe en particulier) s’imagine, elle, de pire (pas moi, elle), et ce pire mange toujours l’espace de la liberté, car elle ne tente toujours qu’à renforcer ce pire qu’elle imagine en elle, sans y apporter aucune « solution » pratique. Une affectivité malade ne saura jamais comment aider une affectivité malade à se défaire de ses craintes absurdes, et pourtant très rationelles pour elles, ou rarement, par hazard. On peut tenter de s’en prémunir en la montrant, la décrivant, la décortiquant par le menu, chacun à sa manière, car on sait que ce désir de vivre mieux est toujours présent chez les moins rigidifiés.

Les politiques se sentent à jamais investis d'une mission, qui sera toujours de maintenir le statu quo qu'ils instaurés avec eux-même, et cela sert imanquablement le Capital, dont l'état d'esprit est de se prémunir de tout, envers et contre tous.

Écrit par : kristaristeau | jeudi, 02 mars 2006

Une autre discution s'est levée sur ce point ici :
http://sartre.blogspirit.com/archive/2006/02/28/delinquants-en-couches-culotttes.html#comments

Écrit par : kristaristeau | vendredi, 03 mars 2006

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