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vendredi, 24 février 2006

Le fait religieux

L’explication du monde par un religieux sera toujours religieuse : le religieux est incapable de comprendre autrement le monde. Il a devant le nez la vérité − fluide comme le vent − , il la contournera en trouvant une de ses explications qui ne sera compréhensible que dans le cadre religieux et logique uniquement dans ce seul cadre.
Il fera toujours en sorte que l’explication qu’il donnera du monde concorde avec son fait religieux, à la fois, donc, parce qu’il est incapable de penser autrement et à la fois parce que l’explication rationnelle du monde montre les aspects irrationels de son fait religieux, ce qui correspondrait , en bref, à dénier son fait religieux.

La qualité première d’un fait religieux est bien d’être, hélas ! religieux : il est incapable de penser autrement que sur le fondements de son fait religieux, qui est dieu : c’est cela le fait religieux. Il y a réponse à tout dans le cadre de la religion.

Une religion n’est pas une race, ce n’est qu’une manière de penser le monde. Une race est un type humain, avec du sang chaud dans le corps : la religion n'aime pas le sang chaud, sinon que pour le refroidir. Je contiens dans ma constitution même toutes les races humaines et ne détient qu’un type.

« La torture [par exemple] a été condamnée comme crime contre l’humanité mais environ 48 000 viols [féminins, masculins] sont commis en France chaque année dans l’indifférence générale (dont environ 40% sur des mineurs) »

C’est précisément parce que le fait religieux, qui est une torture à la fois physique et psychique infligée dès le plus tendre âge et affirmée comme étant le seul moyen de vivre le monde, contient en soi cette forme de maltraitance psychique et physique, qu’il met en exergue sa propre souffrance sur tel ou tel point de la réalité, voulant oublier qu’une atteinte à l’humain est une atteinte à l’humain, pas à la religion, quelle qu’elle soit ; pour oublier par cette action qu’il est religieux, pour le faire oublier comme évidence, pour montrer qu’il souffre du fait de cette action (c'est à dire combien c’est douloureux d’être religieux), montrer qu’être religieux c’est souffrir avec passion et combien on le fait souffrir d’être religieux !!! Moi je ne veux faire souffrir personne, bien évidemment, mais le fait religieux me fera souffrir de me montrer sa réalité.

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