Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 07 février 2006

Humm humm

Chez l'être humain, finalement, je peux dire que nous avons affaire, depuis qu'il existe sous sa forme sapiens, à des ères que l'on peut distinguer suivant le moyen dominant qu'il emploie comme levier de communication, d'échange.
Cela a commencé par le silex, ensuite est venue la poterie qui a mené à l'apparition de la fonte et à l'usage des métaux ; puis cela a continué par l'invention de l'écriture qui suit d'assez près la découverte de l'ivresse alcoolique, c'est à dire peu après l'invention du pain, pour en arriver à l'imprimerie et finir par parvenir à la maîtrise du silicium : l'image mentale étant, ne l'oublions pas, le centre, le pivot de cette communication.
Bon, cela ne résoud pas la problématique présente de la communication, qui est celle d'entre l'homme et la femme. Tout au moins, cela peut-il remettre le sujet à sa place : un objet de communication ; et même le contraire, remettre l'objet à sa meilleure place : face au sujet qui, lui, communique.
Mais est-ce suffisant lorsqu'il s'agit de deux sujets en vis-à-vis ?

18:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

lundi, 06 février 2006

Bonne foi

C’est simple : si quelqu'un ne peut pas être représenté, n’a pas le droit d’être représenté, comment peut-on le reconnaître sur un dessin ? Je peux dessiner n’importe quoi et, de plus, inscrire dessous le mot « quelqu'un » et dire de ce fait que c’est une représentation d’icelui ; mais alors c’est quoi une représentation de quelqu'un ? Le fait de le reconnaître ? Absurde ! La prochaine fois je dessinerai un mauvais esprit, ça sera plus simple, plus direct et sans ambigüité.
Cela dit, s'il s'agit de détourner l'attention des misérables de leur vie de misère, rien ne vaut la bonne vieille foi, cela ne fait aucun doute.

19:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

dimanche, 05 février 2006

Drôle de vie

Je pourrais écrire un roman, le scénario d'un film, c'est facile, qui plaise. Il faut :

- un chef rustre,
- un prétendant à la chéfitude sans véritable expérience, naïf même et "sincère",
- une fille du chef,
- une fille de la classe sociale du prétendant,
- des amis à chacun, dont certains vont de l'un à l'autre ;

et un cadre où se place l'action, avec des variantes et des dangers divers (le plus prégnant étant de montrer un aspect de la nature en pleine fureur, qui met en danger de mort, de longue souffrance, montrant à son tour le courage, la ténacité, l'abnégation des héros, tout autant que la fragilité de la rigueur de leurs exigences personnelles), action, donc où :

- la bêtise du chef, ou l’ennemie du genre humain, se montre dans toute sa splendeur, mais aussi dans toute la force de son expérience ;
- l'intrépidité du prétendant, qui sera sanctionnée sans que cela soit vraiment une catastrophe du fait de son manque d'expérience (expérience qui doit laisser en transparence un défaut de l'intelligence c'est impératif, une restriction à l’entendement), montre ses limites ;
- la fille du chef (ou bien la fille du peuple, suivant à qui on octroie la place de gagnante finale) coincée entre l'amour filial, ou de classe, et l'amour que suscite le bel étranger à la famille, souffrira les affres de l'indécision jusqu'à un moment clef qui montrera la générosité du prétendant, l'opportunité de ses décisions et de ces choix, etc. tandis que son adversaire se verra, le plus souvent, vouée à l’opprobre.

Les pertes matérielles et corporelles (bêtes divers et humaines) seront des moments poignants et tragiques, très bruyant, les séparations morales comme physiques seront indispensables, le courage, la grandeur d'âme donneront le sentiment de vouloir soi, comme spectateur, sauver le héros d'image ou de papier et, dans un roman ou un film un peu plus "psychologique", les sentiments humains seront montrés pour ce qu'ils sont : des sentiments humains, tout cons, dont la vie et l'organisation sociale où l'action se passe ne peuvent se défaire. Ces sentiments seront mis en opposition fragilement mais favorablement avec la vilenie du chef, son manque d’humanité, de commisération vis-à-vis de la veuve et de l’orphelin, de son prêt-à-tout pour conserver ses prérogatives.

L'ensemble doit lutter contre les tourmentes d'une nature en furie devant lesquelles l'humain doit retrouver une sorte d'humilité. Ce qui ne l'empêchera pas de continuer de pourrir son monde avec son industrie de labeur, bien sûr, une fois le roman fermé, ou que la salle a retrouvé à nouveau ses lumières.

Il y aura un moment intense de rapprochement amoureux, que l'on détaillera dans le plus intime, qui opèrera caractériellement la confirmation de la jonction ou de la scission des deux chefs par l'intermédiaire de la femme.

Pour finir, il faudra montrer que le prétendant, ayant adopté l'expérience du chef, acquisition qui fait l'objet même du film ou du roman, a soit :

- raidi le chef, qui doit alors mourir de la main du prétendant à la chéfitude,
- assoupli l'obstination apparue délirante du chef, qui transmettra alors son pouvoir légitime légitimement au prétendant, d'une manière moins violente et plus grave car, finalement, "un vrai chef commence toujours comme toi : par désobéir".

Bien sûr, il s’agit essentiellement de savoir qui va commander qui, quoi et comment. Le « qui » sont ces adulateurs de salariés, le « quoi » c’est tout simplement d’obnubiler les esprits de sorte à les écarter d’une évidente et indispensable critique du travail, et le « comment » c’est de retourner à l’usine, derrière un bureau ou un tiroir-caisse, puisque l’on est devenu, par la même occasion, aussi le chef des polices, ou des armées et que si l’on n’est pas d’accord, il n’y a pas de place pour vous dans cette organisation sociale.

Comme le faisait remarquer quelqu'un : " on ne parle que très peu de la platitude de la réalité dans la phrase ' Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ' " qui apparaît après l'aventure de la rencontre, car ce qui paraît extraordinaire, et est montré ainsi dans ces romans et scénarios, la rencontre, est effectivement devenu une aventure ardue et pénible, longue et souvent stérile. Le bruit de sa richesse intrinsèque, et des images, est tout ce qu'il en reste, aujourd'hui car son âme est étouffée dans ce bruit et ces images.

Je n'écrirai donc pas de roman ou de scénarios pour l'étouffer plus encore.

10:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

samedi, 04 février 2006

Différence

La différence entre les riches et les pauvres c'est la capacité de décision, le pouvoir de prendre des décisions, et de les faire appliquer par les pauvres.

09:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

vendredi, 03 février 2006

Blessures inutiles

La circoncision, comme l'excision et l'infibulation, est une blessure inutile (les journalistes, les politiques et les prêtres de toutes les religions se cachent bien de la faire voir) affligée à l'enfant alors qu'il ne peut s'en défendre. Que faut-il respecter, une critique, même caricaturale, ou ces effusions de sang enfantin mutilantes à vie, et qui seront ensuite reproduites, et justifiées, par ces mêmes enfants une fois devenus adultes ?
Quelle en est l'exigence de respect de la personne ?
Où est le respect de la personne dans le port du tchador, du voile, dans la flagellation de l'adolescent lorsqu'il est surpris en train de discuter avec une fille ?
Où est le respect de la personne lorsqu'on lui tranche les mains parce qu'on l'a surprise à voler ?
Où est le respect de la personne lorsque la fille, ou la femme, est violée pour cause d'honneur masculin ?
Où est le respect de la personne lorsque la femme est considérée comme "impure" lorsqu'elle a ses règles ?
Et patati, et patata.

Prêtrise

Je concidère les informations sportives comme l'hostie de la fin de messe cathodique, "les infos", où les journalistes sont les prêtres de cette société : c'est à dire qu'ils l'expliquent, la corroborent, l'assertissent, en travestissent la réalité, par le prêche ; outre qu'ils pèchent par pensée, par omission et par action et confessent dans le même temps de cette société les péchés et les leurs, dont ils donnent une mesure horaire lors de la réalisation de l'exécution de leur culte de l'excitation.

Leur choix ambigu relativement à cette idiote histoire de "blasphème", qui est un terme religieux (ce qui les existent au plus haut point) et non pas laïc, se comprend, donc, puisqu'ils craignent eux-mêmes qu'on formule à leur égard une critique qui puisse faire apparaître leur bêtise et la collusion, leur cooptation à cette société, dont on connait les méfaits. Ils s'en régalent et vous en gargarisent à la régalade. L'intérêt des prêtres a toujours été de perdurer coûte que coûte, c'est-à-dire de maintenir les conditions d'existence dans laquelle ils peuvent se manifester en "liberté". La confusion leur est le maître mot, le mensonge leur point d'appui, l'escamotage leur méthode, le travestissement leur manière de respirer.

jeudi, 02 février 2006

Liberté de la presse

Liberté de la presse remise en cause, en Europe, pays de la démocratie, avec la lapidation diplomatique d'un journal danois et licenciement du journaliste de France Foire, ici pour "respect de la religion", et là car son patron est un musulman qui ne tolère pas que l'on critique sa religion personelle ; mais n'y a-t-il pas eu un licenciemement à France Inter, parce que ce journaliste a critiqué une industrie pharmaceutique, il y a peu, critique qui n'a pas plu à cette industrie jalouse de ses prérogatives de publicitaire ?

Police religieuse au retour, parallèlement à la police des opinions ?

Non ! Simplement police de la soumission à l'Etat des choses, qui se veut immuable, intangible, irrévocable, vis-à-vis duquel on se doit d'être tolérant, compréhensif, précautionneux, malgré les immenses blessures qu'il afflige, à tous et à chacun, physiquement, comme psychiquement, autant que socialement, affectivement.

La soumission, donc, des critiques qui ne voient pas plus loin que le bout du scoop, de ces journalistes du quotidien qu'il faut mettre en éveil pour garder en éveil l'attention du public, coûte que coûte, nous amène à ce résultat déplorable où elle veut à toutes les âmes ôter l'indépendance, le sens de soi, la vérité sans meurtissure, sans torture, saine et vivante. Et tout cela pour des sponsors, des hyper-patrons, des publicitaires, sous de multiples prétextes (religieux, monaitaires, sécuritaires, économiques, obligation au travail au moindre coût, etc.) qui ont tout supprimé pour construire et maintenir dans notre monde un désert en pleine croissance, où l'on creuse pour cacher les résidus de sa production dont il faudra s'occuper pour quelques milliénaires : comme si, à un tel rythme, il pouvait espérer survivre à tant de temps et de bêtise ! lui qui fait du temps qu'il vit au présent une telle déchèterie !

mercredi, 01 février 2006

Leurre

Tous les films, les romans, etc., posent les problèmes de la vie courante sous un aspect irréel, qui n'a plus rien en relation avec le problème lui-même. Aussi ne peut-on attendre de la résolution du problème, qui est l'objet même du film, du roman, etc. qu'une abhération, à peine poétique, puisque le plus souvent violente, sanglante, toro-matchiste. C'est précisément ce qui plaît au public ! qu'on lui donne la possibilité d'abandonner la réalité de sa réalité un court instand, le plus long possible. C'est exactement ainsi que perdure la misère et c'est tout ce qu'on peut en attendre : une résolution millimétrique.

Pessimisme

De toutes façons, l'être humain est foutu : l'unique chose qui l'intéresse est le faux, dont il ne se soucie pas même de vérifier le caractère ; je veux dire son attirance délirante pour les produits de son imagination, qui restent et demeurent dans le domaine de l'imaginaire, en toute chose, qui l'aveugle pour ce qui est de sa véritable position dans la création, à la fois du monde et à la fois de son monde, de celui qu'il crée.

"Je regarde le jeux des vagues, et je sais qu'il n'y a que la poésie humaine qui réponde à elle-même, et rien d'autre, car rien d'autre que l'humain ne la peut comprendre".

mardi, 31 janvier 2006

Soyons critiques !

Nous parlons trop souvent avec l'assurance,
que je trouve outrancière,
et avec le sourire de faux-cul correspondant,
du salarié imbu de la bêtise de son patron.