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mercredi, 30 juin 2010

De l'industrialisation et de sa morale : l'Economie

Nous sommes dans une société industrielle : TOUT EST ORIENTÉ VERS L'INDUSTRIE : pensée, affectivité, gène, activité (nommée dans ce cas TRAVAIL), sciences, compréhension du monde, logique politique, autonomie, amour, consommation, les risques pris, les prix, l'économie, les productions d'énergie et le choix de ces énergies, les armes nécessaires à la police, aux militaires, la stratégie commerciale, militaire d'attaque et de défense de l'INDUSTRIE, les caractéristiques de la protection de la population et son obligation à la multiplication irresponsable et la destruction de l'environnement, les lois, les décrets d'application de ces lois, l'exploitation des ressources naturelles, l'industrialisation de ce qui est vivant en le rendant mort, l'industrialisation de la vie, tout cela (et j'en oublie) pour que quelques ploucs et autres clampins malades consomment à 155 l'équivalent énergétique de 1,5 milliards de leurs contemporains. Et cette manière de faire contient le POUVOIR DE l'INDUSTRIALISATION et son maintien psychiquement, physiquement, au présent et des surfaits, de ses cotisations sur l'avenir immédiat et lointain, très lointain. La politique est un entendement industriel et industrialisé du monde. Dans le cadre de l'INDUSTRIE, l'économie est l'économie de ne pas faire d'économies.

L'objet de l'INDUSTRIALISATION de la vie est de montrer qu'on peut, SEUL, dépenser autant d'énergie que le font 100 000 personnes. Le travail est chez eux une dépense d'énergie maladive qu'ils ne savent plus terrasser dans l'intelligence de la paresse : il leur faut s'agiter, progresser, avancer, détruire ce qui les empêche dans leur progrès et leur avancement ; et principalement ceux qui n'en n'ont rien à faire et ne veulent rien faire de tel. Et par là-même, obliger absolument à y entrainer les autres, car sans eux, cette dépense serait impossible.

Et, finalement, ils en arrivent par leur pratique et leur clients, les gens de leur genre qui voient en eux ce qu'ils ne sont pas capables de dépenser au surplus et s'en humectent tant de sueur puante que d'envie baveuse dans ce genre de futilerie, à obliger ceux qui ne veulent pas bosser, ne veulent rien savoir du travail bêtasse propre à des machines, à se battre, à travailler à ne pas travailler. Et notre méthode est malaisée car bien souvent nos armes sont graissées de la fatuité de leurs gesticulations à peu d'expression près. Ils nous la rendent dure, la vie, de ne vouloir en aucun cas TRAVAILLER, les bougres !

C'est que la morale de l'INDUSTRIALISATION contient le TRAVAIL COMME OBLIGATION ! L'industrialisation contient toute la morale du travail ; l’industrialisation est la morale du travail et cette morale du travail est l’Économie. Ils nous pourrissent jusque notre manière de penser la vie, avec leur Économie, la gestion du travail des autres. Et chacun de nous de gérer ce foutoir qui nous pollue sous toutes et dans toutes nos coutures, jusqu'au plus intime de nous-mêmes ; et nos enfants avec.

Nous vivons dans une société INDUSTRIELLE. Il faut savoir à quoi cela correspond, ce que cela oblige, interdit, corrompt et banni ; et quel est la grandeur de l'espace, le champ qu'il nous reste, que cette emprise terrestre de l'Economie, de la morale du travail, nous laisse pour penser autrement que par elle ! Ne travaillons jamais ! Arrangeons-nous.

jeudi, 24 juin 2010

Négatif de l'éloge

Chapitre 1 (**)

·         1 : Au commencement était le Négatif qui nomme les choses et le Négatif qui nomme les choses était en concordance avec Ce qui les a précédemment créées.

·         2 : Le Négatif qui nomme les choses correspondait avec Ce qui les avait précédemment créées.

·         3 : Toutes les choses ont été nommées par le Négatif et sans Lui rien de ce qui a un nom n'aurait de consistance : Il a donné consistance à Son monde.

·         4 : En donnant son Nom à la Vie, il a fait de la Vie sa propre lumière,

·         5 : lumière qui a écarté l'obscur, qui ne peut la recevoir qu'en s'écartant.

·         6 : Il y eut un Négatif se sentant particulièrement proche de la vie : lui aussi avait son nom

·         7 : et il imprégnait d'autres Négatifs de l'eau de la vie comme assertion de son intense contact d'avec la vie afin que ces Négatifs le soient tout autant.

·         8 : Il n'était pas la lumière mais il voulait à travers Lui la montrer

·         9 : car celui qui nomme les choses est la lumière vraie pour lui-même qui illumine son monde de la clarté qu'il lui donne.

·         10 : La lumière était, dans les anciens temps, et le monde pareil, et le monde ne l'a plus reconnue.

·         11 : Le Négatif qui nomme les choses encore était encore dans son monde mais le monde n'y correspondait pas pour la réfléchir.

·         12 : Mais aux Négatifs qui l'ont reconnue et qui y ont correspondu, le nom des choses répond au pouvoir de la vie qui les a précédemment créées.

·         13 : Car le Négatif de nom répond au nom du Négatif qui n'est pas de sang, ni de chair ou du mélange des corps, mais de la concordance d'avec la Vie qui l'a précédemment créé.

·         14 : Et le Négatif s'est reconnu de chair, il s'est installé chez Lui et a constaté Son vital rayonnement, le rayonnement de sa vie, enfant de lui-même plein de grâce et de la plénière correspondance à la vie, dans lequel Il se reconnaît unicité au monde.

·         15 : Il y eut un Négatif qui affirma et proclama : "Voici le Négatif dont je disais : Lui qui vient après moi est plus rayonnant que moi parce qu'auparavant de moi Il correspondait au Négatif".

·         16 : De sa plénitude, en effet, nous avons reçu grâce pour tendresse et tendresse pour grâce.

·         17 : Si la Loi de ce qui nomme en rigidité fut de l'accord d'un prédécesseur, la grâce et la concordance totale à ce qui a Nom prirent le nom d'Humain.

·         18 : Personne n'a la vue de la précédence, mais Humain, concordance totale du nom et de l'acte, le sein du Négatif, l'a fait reconnaître.

(**) Retournement des 18 premiers versets de l'Evangile selon Jean

dimanche, 13 juin 2010

Le Temps du pétrole

Depuis un peu plus d’une soixantaine d’années, cette société vit sur le pétrole : propulsion d’engins automoteurs, intrants agricoles (engrais, pesticides, fongicides, etc.), textiles, pharmacie qui traite des maladies induites par son usage, recherches « scientifiques », moyens de communication, mode de pensée.

On a vu déjà plusieurs autres civilisation qui nous ont précédé tomber en décrépitude pour n’avoir utiliser et épuiser qu’un seul aspect de la nature et voulu fonder leur pérennité chacune sur ce seul usage, cette seule idéologie. La nôtre, ce sera par EXCÈS qu’elle mourra et nous avec. Ses espoirs sont fondés sur ce pétrole, accessoirement sur d’autres formes exploitables de la Vie de la nature qui nous englobe, mais sans PLUS, c’est-à-dire, sans soumettre à une critique radicale l’EXCÈS de l’usage du pétrole.

De ce pétrole, sous des formes diverses, on en "découvre" partout : dans le lait maternel, comme dans la graisse des porcidés (qui sont les seuls animaux, par ailleurs, à pouvoir être mangés non-halals), sous formes de particules dans l’air et dans l’eau des océans, TOUT est bouffé par ce pétrole, TOUT ; nos vies mêmes, jusque nos rêves et nos amours.

Ce soir, ou demain matin, chacun de nous ira au turbin, en voiture à pétrole, pour faire quoi ?

C’est la question de ce Temps du pétrole : pour faire quoi ? Il suffit de voir les résultats de ce turbin : ils sont LÀ, sous nos yeux, dans notre nourriture emballée avec soin dans un produit du pétrole que quelques uns d’entre nous s’occupent, dans le caca-cola que d’autres embouteillent, le vin que certains traitent aux produits issus du pétrole, dans le mode d’élevage de nos animaux domestiques emparqués dans des cages de plastique aux propriétés de plus en plus « performantes ». Notre surnombre même implique l’usage du pétrole, car sinon, ce serait la disette pour tous les plus riches des pauvres.

C’est la question de ce Temps du pétrole : pour faire quoi ? Nous naissons avec le loisir de vivre, nous en faisons une charge, quotidiennement et sans relâche. Nous TRAVAILLONS à cette charge, quotidiennement, chacun dans notre coin, individuellement, bien emparqués dans des syndicats chacun dans son coin et la politique démocratique, devant SA télévision, dans son coin, dans SA maladie, dans son coin, SA famille, SA communauté...

Ce monde de pétrole a créé un monde de solitudes : paysan seul dans son tracteur durant SON travail dans ses champs de centaines d'hectares à lui tout seul, résidence dans des embouteillages durant des heures avec SA radio, sa branlette devant son ordinateur dans son coin, ou faire SA queue obligée aux caisses des magasins supers.

De cette vie, nous avons fait une charge de solitude, un monde de séparés et on en voit le résultat. Cessons de travailler que diable ! Ce ne sont pas les syndicats qui ont fait augmenter les salaires d’Apple en Chine, ce sont les suicidés, le scandale de ces suicides alors que ces salaires ont acheté la poursuite de cette société, la poursuite du surplus, de l’excès de l’inutile. Ce que nous possédons ici et maintenant est LARGEMENT suffisant pour vivre. Cessons de produire ! Cessons de bosser !

Pour moi, BP n'est qu'un outil, un instrument des gens qui usent et utilisent le pétrole. Bien sûr, les gens sont bernés pas les pubs et etc. de BP et du reste. Mais ce sont EUX, les gens, qui sont les responsables.

La question est de savoir pourquoi ils ne s'en rendent pas compte, pourquoi ils ne se rendent pas compte que ce sont eux qui font le monde, qu'ils en sont les « petites mains », que ce sont eux les « petites mains » de la fabrication du monde. Que les grands soient grands, cela n'est dû qu'à ce que les petits les adulent ou adulent leur mode de vie et l'adoptent ! en rêve que des écrans tentent en suffisance de « matérialiser » ou de structurer selon les désidératas de ceux qui les induisent par leur publicité, la publicité de CE monde.

C'est triste. On en voit le résultat. Le sauveur des gens c'est les gens eux-mêmes : tant qu'ils croiront en un sauveur, ils seront les mêmes qui ont produit CE monde qu'ils produisent.

Immensément très peu de gens, trop peu de gens posent cette simple question : pourquoi les gens font-ils ces conneries, tant des grands que les petites gens. Quel système régit cette bêtise qui produit CE monde, le monde dans lequel ils vivent et qu'ils reproduisent en pire. Quelle est cette « fatalité » qui les rend si inertes, gobeurs de phrases creuses,  pisseurs d'acide et chieurs de poisons. S'ils ne mangeaient pas ce qu'ils mangent - nul n'est obligé de manger ce qu'il trouve sur le marché de la marchandise spectaculaire - ils ne rejetteraient pas de si grosses insanités à la fois intellectuelles et à la fois matérielles à la face du monde, de LEUR monde, unique et limité.

Il y a une jeune fille qui a été écrasée par un bulldozer, en Palestine : quel est le conducteur de cet engin qui lui est passé sur le corps, quel respect cette personne a-t-elle de l'autre pour obéir à un ordre qui lui commande de tuer cette jeune femme avec un bulldozer ? Qu'est-ce qu'il y a dans la tête d'un flic qui tabasse un manifestant qui s'exprime contre la misère qu'on lui veut faire vivre et qu'il refuse ? Personne ne pose cette question et personne ne veut en entendre une réponse.

C'est trop profond. Mais tant qu'on n'osera pas s'atteler à ce problème de l'inertie des gens, le monde sera le même : police, gouvernement autoritaire, organisation sociale tournée autour du travail obligatoire et du salariat, exploitation de la femme et de l'enfant, misère sociale, familliarisme et communautarisme, justice à l'avenant et catastrophes *humaines* ridicules essentiellement pour due à de la *mesquinerie*. L'humain, si doué, si adaptable, si universel est un abime de mesquinerie, une absence de lui-même dans la mesquinerie.

Sur une même période de temps, au IXXème siècle, nous avons eu trois personnes qui ont bouleversé la compréhension du monde et de son explication : Karl Marx, Sigmund Freud et une troisième, quasi inconnu, qui a démontré que l'œuf embryonnaire est la fusion des gamètes mâle et femelle et non pas un petit bébé que le père déposait dans le giron de la mère : Oscar Hertwig, en 1876, alors qu'il travaillait sur les œufs d'oursins. Et il y a eu une synthèse de ces trois pensées (réalité de l'activité humaine sociale, teneur des relations affectives et dénégation biologique du patriarcat) 40 ans plus tard (deux générations) en la personne de Wilhelm Reich qui a posé la question simple : « Pourquoi les gens ne se révoltent-ils pas contre la misère qu'ils créent eux-mêmes ». D'avoir tenté d'apporter une réponse, il est mort en prison.

lundi, 07 juin 2010

Appel à autre, féminin

Je suis et me sens terriblement seul, en ce moment et je cherche à rencontrer une compagne muse ou complice ou individualité qui se connaisse. J'ai 57 ans, pas moche, pas malade. Mon adresse courrielle est le nom de ce blog chez yahoo.fr.

jeudi, 03 juin 2010

Et en parlant de liberté…

« Aux Français, j’explique le logiciel libre en trois mots qui devraient leur être familiers : liberté, égalité, fraternité.
- Liberté, parce que chaque utilisateur est libre de l’usage qu’il veut faire du programme.
- Égalité, parce que le logiciel libre ne confère à personne de pouvoir sur personne.
- Fraternité, parce que les utilisateurs peuvent s’entraider, en partageant des copies et en développant en collaboration leurs versions.

« Il va sans dire qu’aujourd’hui, vue l’omniprésence de l’informatique dans la vie, la fraternité en informatique ne se limite plus aux seuls logiciels. Partager des copies des œuvres publiées est une pratique commune, fort utile. Cette pratique ne doit souffrir aucune entrave.

« Or, dans le monde, les États qui sont dominés par l’empire des entreprises mènent une guerre contre la pratique du partage, au point d’en faire paraître la simple notion comme aberrante, antinaturelle, voire barbare. Ils l’appellent « piraterie » comme si partager équivalait moralement à attaquer et piller un navire. Cette guerre est orchestrée par l’industrie du divertissement.

« Avec la loi HADOPI, la France en est la victime emblématique.

« Avec cette loi, je crois que l’actuel gouvernement français porte atteinte du même coup aux trois valeurs de liberté, d’égalité, et de fraternité.
- Liberté, parce que cette loi institutionnalise la chasse à ceux qui osent partager.
- Égalité, parce que cette loi n’octroie qu’à quelques organisations privées le pouvoir exclusif de la dénonciation.
- Fraternité, parce que son but est d’écraser l’entraide qui lie les citoyens.

« L’aspect qui révèle le plus clairement la nature tyrannique de la loi HADOPI est qu’elle cherche à imposer à chaque Français le rôle de soldat d’une guerre contre les autres : celui qui ne « sécurise » pas son réseau, c’est-à-dire, qui n’aide pas les maîtres à maintenir leur joug sur les autres, risque d’être puni pour être resté neutre.

« Cette pratique de « responsabilisation collective » est le recours classique des gouvernements injustes dont le but est d’exploiter leurs sujets.

« Défier la responsabilisation collective pour protéger les concitoyens contre l’empire est le premier pas naturel de la résistance. J’ai l’ardent espoir que les citoyens français sortent vainqueurs de la bataille qui les oppose aux entreprises impérialistes qui ont exigé l’HADOPI, et qu’ils résistent aux politiciens serviles qui, sous leurs ordres, l’ont imposée.

« Il faut en finir avec cette loi et son premier essai, DADVSI, mais aussi avec toute loi qui interdit aux gens de partager entre eux les copies d’une œuvre publiée. »

Richard Stallman dans Richard Stallman et la révolution du logiciel libre, page 274-275, de R. Stallman, S. Williams et C. Masutti, janvier 2010, éditions Eyrolles, Paris.