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dimanche, 21 mai 2006

L'épine du voile

On dit que les femmes à qui on demanderait d'ôter de force leur voile s'en rebelleraient : a-t-on penser à enlever une épine depuis longtemps fichée dans une partie du corps (le coeur fait partie du corps) sans douleur ? C'est sur cette douleur que l'attention, dans le cas du voile, doit se pencher, pas sur le fait d'enlever le voile : tant que cette douleur sera présente, la personne ne pourra pas l'ôter.
Le voile des femmes est une protection à la fois contre le désir des hommes (vrai ou imaginaire), contre une conception (vraie ou imaginaire) du désir et des femmes et des hommes, et à la fois une protection contre une conception de soi réfléchie par les autres. Le port du voile est donc la dénonciation d'une ambiance sociale dans lequel il lui est possible d'être porté, où on doit (suivant un mode de pensée) le porter, où on se doit de le porter.
Et cette ambiance sociale est l'exacte mesure de l'affectivité sociale des êtres qui composent cette société : la manière dont ils tolèrent les uns aux autres de vivre librement ce qu'ils considèrent de l'ordre de l'intime : la relation amoureuse, qui est devenue un rapport sexué, une mécanique (avec toutes les apparences dont elle est capable : pub, show et le reste) imposée à la femme qui y demeure un objet.
C'est peut-être cet esprit français qui le tolère peu car pour lui la "chose" est encore de l'ordre du naturel, peu comprise ailleurs car aussi peu athé que lui.

vendredi, 19 mai 2006

Virile organisation du monde

Il y a de bien tristes nouvelles de part le monde : au Maroc les femmes sont insidieusement amenées à porter le tchador dont elles avaient oublié l'existence : bientôt nous passerons pour des hérétiques de ce vieux système patriarcal, avec ses souffrances de l'enfance, ses violences sur la sexualité et l'amour, son organisation virile de la société avec ses prêtres, leur clique de flics et de boureaux.
Nous allons bientôt être amenés à une position de défense pour garder ce qui a été conquis contre de vieux idiots bouffis de la bêtise et du pouvoir qu'ils veulent avoir sur les êtres car ils sont incapables sur eux-mêmes de bonté, je veux dire. Nous ne sommes plus des citoyens pour ces gens, nous sommes des âmes et c'est de cela dont ils veulent être les maîtres, les impuissants du caractère libre de la vie : il suffit encore d'inventer du vent pour se faire obéir par ceux qui ont ce vent dans la tête, des bâtons au poing, la médisance et la calomnie à la bouche (et d'autres pour les entendre et les prendre pour argent comptant) et le tranchant des meurtrissures sexuées sur la petite enfance : c'est le dernier moyen de créer des âmes, on l'a bien compris puisque nous avons tués nos vieux dieux.
Mais nous n'avons pas tué le spectacle qui corrobore ces fadaises dont il nous gargarise à la régalade.
Ces gens sont des prisons pour eux-mêmes et ils veulent le monde à l'image de leur souffrance.

lundi, 08 mai 2006

Équerre optique

L'humour s'est muté en agressivité, dans un sens comme dans un autre : dans la rue, maintenant, quoiqu'on dise sera toujours ressenti comme agressif, et non plus comme humour, pour décoincer une situation, quoi. D'ailleurs il y a six mots qui ne figurent plus dans les dictionnaires situés dans les disques durs : bonjour, merci, pardon, au revoir, je vous en prie, permettez ? ; là encore mutation, c'est : pousse toi d'là qu'j'm'y met' ; qu'est-ce tu fais là toi ; casse-toi ; t'es pas content toi ? ; c'est moi l'chef ici ; pousse-toi, t'vois pas qu'tu m'gène ? Au mieux, parfois, on a droit à un silence chargé de tant d'absence qu'on se demande ce qu'on fait à ce moment là à vivre. Il se peut aussi qu'on ricanne à votre politesse. Et lorsqu'on répond à ce qui reste encore d'un reste d'humour qui vous est adressé par un autre mot d'humour, on vous fait passer pour un idiot.
Ne nous leurons pas, nos politiques ne sont finalement que ce qu'en fait le peuple, dans tous les cas, et ce qu'ils nous montrent avec d'autant plus d'ostentation c'est ce qu'on leur laisse faire, c'est à dire ce qui est réellement dans la rue, comme prise de pouvoir par la bêtise.

dimanche, 07 mai 2006

Persévérance dans les ennuis

On a connu, enfin... les oiseaux ont connu, et connaissent encore les pluies acides qui dissolvent le calcium des coquilles d'escargots dont ils se nourrissent, ce qui rend la coquille de leur propres oeufs fragiles, ben maintenant, les pauv'bêtes sauvages (ha ! combien elles perdent de n'être pas aussi civilisées que nous, qui n'avons que le nucléaire et le pétrole !) le décalage du temps dû au réchauffement de la planète les affament. Manière compliquée de traiter les problèmes de l'immigration, tout de même.

jeudi, 04 mai 2006

Sable et sang

Comment ces mots de tous les jours, ainsi agencés, peuvent à ce point toucher l'indicible qui attend, haletant, qu'on le veuille bien mouvoir. Il faut aimer le mot et le son, aimer le son qui va au mot et s'y marie, s'y mélange, ose une tonalité heureuse ou hardie, au plus proche de l'émouvance. La poésie. Des mots qui parlent de la liberté chérie par leur liberté, cette anti-maudite qu'on atteint jamais en l'ignorant.

mardi, 02 mai 2006

Disparition naturelle

Il y a la corrélation de deux évènements dans la disparition d'une civilisation ou d'une organisation sociale ; ce qui a lieu en moins d'un siècle. Il y a *) l'excès dans un usage que cette civilisation fait d'une possibilité offerte par la nature qui se conjugue avec *) une catastrophe naturelle, qui n'a pas obligatoirement de lien avec cet usage excessif, mais dont cet usage ne permet plus de palier.
L'excès de l'usage d'une particularité de la nature est une base de cette société en question, un fondement d'organisation sociale, c'est à dire, dont les relations entre les êtres qui forment cette société ne peuvent se passer dans le cours de leurs relations : c'est l'idée fixe de la société en question.
Bien évidemment, quand une société nait, nait du même temps son mode d'organisation sociale, les relations autour desquelles les êtres fondent leurs relations, qui en est une des caractéristiques principales, fondatrices.
Lorsque meurt une civilisation, rien ne renaît de ses cendres ; l'autre civilisation, si la première n'a pas trop détruit l'environnement naturel autour d'elle, surtout lorsqu'elle est planétaire, se fondera ailleurs ; et c'est dommage lorsqu'il n'y a la possibilité que d'une seule planète : car les rêves de la vieille civilisation, par exemple d'aller vivre sur d'autres planètes, ne fonctionnent pas dans la civilisation qui vient, puisque ce sont des fadaises dont elle veut se débarasser.
Corrélativement, lors de la disparition de cette civilisation, il y a une perte concidérable dans la population, particulièrement dans la partie qui s'y est adaptée avec le plus de passion.
Karl Marx disait que l'humain est le seul animal qui fait l'Histoire... quand il en est conscient, et il s'agit toujours de la sienne propre, puisqu'il emporte le monde dans son Histoire. La nature n'a pas besoin de savoir écrire pour vivre.

lundi, 01 mai 2006

Advenance bien ordonnée...

Dans la rue un type qui m'interpelle :
- Vous savez où est la brocante ?
- Oui, elle est très loin, j'en revients et p'is y'a pas grand'chose.
- Ha bon, parce que j'ai plus d'télé, alors...
J'y ai dit qu'il trouverait pas de corde, non plus, et j'y ai pas proposé la mienne, celle que je garde au cas où j'en m'en trouverais une... de télé : bien que très prudent avec moi, j'suis pas si méchant avec les autres, même quand je ne compatis pas à leur malheur.

jeudi, 27 avril 2006

Bruit sourd

C'est comme tout ce bruit autour de l'affaire ClearStream entre nos politiques c'est pour cacher (ils servent à cela) ce qui s'est passé et se passe réellement (pour le texte atteindre la date du 16.04.06, un peu plus bas). Eva Joly avait déjà décrit dans son premier livre comment on s'y prend pour blanchir le pognon de l'avilisement de la personne par des drogues, la prostitution et le travail salarié, et elle avait clarifié que l'économie moderne ne peut plus se passer de ce genre de magouilles, sous peine d'asphyxie, pour régénérer sa globalité. Et, bien sûr, nos chers journalistes de rentrer dans le panneau : Ha ! il y a un corbeau, comme c'est excitant.
Un corbeau c'est pratique, c'est comme un politique, pendant ce temps, le reste passe à la trappe.

Silence muet

Encore un silence, connu pourtant des gens qui s'y intéresse.

mercredi, 26 avril 2006

Sousjacence

Dans le Figaro du 26, je lis page 17 que l'IRSN a mesuré que Tchernobyl a émis 19 milliards de milliards de béquerel, soit 30 000 fois plus que toutes les centrales nucléaires en un an dans le monde : ça leur laisse tout de même quelque chose comme 887 mille millards de béquerel d'effectivement émis, par an, dans le monde, à toutes ces centrales nucléaires : c'est propre le nucléaire sans mensonge.
Sans mensonge ?? sans mensonge ??? Ben, oui, quoi : quand on ne dit rien, on ne ment pas !

dimanche, 23 avril 2006

Macabre discrétionnaire dans la solidarité

20 millions de morts dans l’URSS de Staline, 2 millions par les Kmers rouges, 70 millions de morts dans la Chine de Mao : est-ce qu’il y a un monument pour ceux qui contestent les pouvoirs en place ? Y a t-il une shoa pour eux, un musée pour les opprimés, une sculpture chaque année dévoilée ? Ne s’agissait-il pas, là encore, pourtant d’une systématique dans le massacre ? Ne devrions pas protéger par des lois anti-antiprotestataires ces gens face aux dictatures ?
Ce ne sont là pas essentiellement des religieux, c’est cela ?
Ha ! c’est plus étalé dans le temps, c’est cela ? Ça se passe en vingt ans et non pas en deux, c’est cela ? Il n’y a pas eu de camps spéciaux pour ces gens, prévus pour qu’ils y meurent, c’est cela ? Ha ! la mort n’était pas systématisée par du gaz, c’est cela ? Ce n’était pas la faim, les coups, la systématique dans la chasse à leur caractérisation, l’isolement, la déhumanisation, l’absence de correspondance, le cachot, la maladie, le choix délibéré, la torture, et que ne sais-je, c’est cela ?
Non ! L'absence de commémoration, alors que leur nombre est incommensurable, est tout simplement que tous ces gens, qui ont disparus, sont morts sans soutien, sans communauté, sans solidarité ; ce qui est sans doute la raison même de leur mort.

samedi, 22 avril 2006

Pièces carrées du puzzle

Le pétrole bat des records, ça va profiter au nucléaire, bien sûr, et c'est parce que les gens vont moins vite en voiture que les prix montent (moins de débit, moins de marge =>prix qui montent).

vendredi, 21 avril 2006

La fumée ne cache pas tout

La réalité radio-active, comme le sable, passe entre les doigts administratifs, on peut de moins en moins la cacher qu'elle nous attaque ou qu'on la refuse : cependant, non ! ne vous avisez pas de vous enfumer, même si cela palie à vos souffrances !

jeudi, 20 avril 2006

Des hauts et des bas

Le FMI voit les prévisions à la hausse
et on procède au tri admnistratifs des êtres, consciencieusement,
tandis que la mer morte se meurt.

mercredi, 19 avril 2006

Homogénéité de l'incohérence

Quand on s’obstine dans la bêtise, on devient violent : 2 tonnes à crascher sur la lune dans le dérisoire espoir d’y habiter. Pendant ce temps, le besoin des paysans colombiens passent sous herbicides, et pour voir tout cela de près, on met sous orbite un oeil à extraterrestes.

mardi, 18 avril 2006

Bouffis profits

Notre société crée beaucoup d'obésité, et en profite :
- Tant qu'a d'l'ennui, on prend d'l'ampleur...
- Tu l'as dit, grossi. Et p'is, la graisse, ça amorti bien les coups ! Ca protège.

lundi, 17 avril 2006

Electrodes parasitantes

"Selon un sondage Sofres réalisé fin mars, 69 % des Français estiment que les partis politiques se préoccupent « très peu ou pratiquement pas » de ce que pense la population. (...) Les grands partis fonctionnent comme des clubs intellectuels implantés dans les grandes villes, recrutant surtout dans les milieux aisés ou diplômés."

dimanche, 16 avril 2006

Consommation pessimiste

Production annuelle des voitures dans le monde : 38 millions (1er : la Chine, 2nd : l'Allemagne). A raison de 100 000 km par an, et 6.5 litres au cent, voyons le manque à gagner, sans compter les voitures construites les années auparavant, pour l'industrie pétro-chimique... afin d'aller au travail.

samedi, 15 avril 2006

Retro Chernobyl !

Impossible, hélas, ce qui est fait est fait : une rétro du Monde d'aujourd'hui, pour illustrer les décisions de nos gouvernants (77% pour le nucléaire) sur nos destinées (67% contre le nucléaire). Ils se disent irresponsables... heu ! responsables mais pas coupables.

Sauveresse catastrophe

On avait connu l’introduction du lapin sur le continent australien, qui a pullulé incroyablement, et l’introduction de la myxomatose pour détruire ce pullement (catastrophe) ; on avait connu l’hybridage d’une abeille d’afrique avec une abeille américaine qui a donné l’« abeille tueuse » (catastrophe) ; on a connu les centrales nucléaires dont il faut enfouir les déchets pour les millénaires (catastrophe) ; on a connu aussi le proposis, l’arbre « sauveur » devenu une peste qu’on va tenter de détruire par l’introduction d’un scarabé fou amoureux de ses graines : quelle va donc être la conséquence de cette introduction de cet inconséquent être humain ? Combien de souffrance encore ? Chez nous, on nous propose un nouveau réacteur nucléaire qui va nous sauver de nos problèmes énergétiques ! Hahaha !!!