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dimanche, 12 mars 2006

Otages du désespoir, révélez-vous !

Ce pauvre Nicola Vilpail, le « preneur d’otages » qui , après moultes démarches sociale auprès de ses paires, de sa famille, du maire de sa ville, n’a plus entrevu, pour montrer sa détresse affective, la béance de son âme, que de se faire remarquer en « prenant en otage » (on est loin, du point de vue matériel, de Human Bombe, tout de même, ce qui lui a sans doute laissé la vie sauve) une classe d’élève de 20 élèves de 16 à 18 ans et de deux surveillants.
Ceux-ci, face à un pistolet à billes, dans le même genre de démarche enfantine désepérée (il est vrai qu'il faut pouvoir comprendre l'autre) ont tout attendu des instances policières pour se sortir de cette situation : l’espoir dans les deux cas vient de cet autre. Pour l’un il est venu de la force publique, pour l’autre il ira le chercher dans l’asile psychiatrique.
Cela dit, chers amis désespérés, les moyens de se faire remarquer devenant de plus en plus élémentaires, devant l’impuissance de cette société à comprendre et résoudre les problèmes de ses habitants, essayeons le pistolet à flêches (encore moins dangeureux pour les autres) et on pourra vous garantir la venue de l’armée, et non plus celle du GIGN pour un pistolet à billes : vous réussirez ainsi à montrer du doigt la qualité du dialogue possible entre vous et le pouvoir.
N’espérez pas, cependant, que votre problème soit pris en considération : vous entrerez tout au plus dans les intérêts des médias, sans aucun doute, mais si éphémèrement et pour si peu !
Tout cela parce qu'étant tant abimés affectivement, vous ne vous sentez plus capable, ou en force de vous prendre en main, vous-même : mais n’est-ce pas là, justement ce qu’on attend de vous, bien que vous montriez par votre geste l’extrême de cette situation ?

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