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lundi, 28 août 2006

Johnny Hallyday "probablement" à l'université d'été de l'UMP

Johnny Hallyday "probablement" à l'université d'été de l'UMP

Ha ! la bonne blague !

Politique décortiquée

Avec les empereurs vinrent les colporteurs de liberté, et avec les grands organisateurs de la masse humaine naquirent les prostitués politiques, les Barrabas et la vermine chapardeuse des chevaliers de carnaval ; le Péché et le Crime contre la loi et les juges du Péché et du Crime, et les exécuteurs de leur jugement ; la suppression de la liberté invivable dans le piège et les Associations pour la Liberté Civique dans le piège. Au surplus, de ce bourbier crûrent de grands corps politiques nommés « partis », dont le dessein des uns comme des autres est de conserver ce qu’ils nomment le « statu quo » dans la trappe ; les bien-nommés « conservateurs » (depuis qu’ils ont essayé de préserver la loi et l’ordre qui a été établi pour empêcher que ne s’évade la vie de la trappe) ; et, s’y opposant, les ainsi-nommés « progressistes » qui se disputent, souffrent et meurent au gibet pour s’être faits les avocats de plus de liberté dans la trappe. Ici ou là, de tels progressistes ont conquis le pouvoir sur les conservateurs et ont commencé de mettre sur pied la « Liberté dans la Trappe ! » ou « DU PAIN ET DE LA LIBERTE dans la Trappe ! ». Mais, su qu’il n’y a personne qui puisse « donner » à l’étendue du troupeau humain du pain et de la liberté, puisqu’il doit œuvrer pour cela, les progressistes deviendront bientôt eux-mêmes des conservateurs, qui auront pour tâche de maintenir la loi et l’ordre, exactement de la même manière que s’y étaient auparavant employés leurs sempiternels ennemis, les conservateurs.
Plus tard, un nouveau parti fera son apparition qui pensera que la masse elle-même de l’humanité souffrante dans la trappe doit gouverner la Vie dans l’embûche, et non pas les prêtres, les rois ou les duces. Ils essayeront avec fougue de mettre la masse du peuple sur ses jambes et de la porter à l’action ; mais, mis à part quelques assassinats et la destruction de quelques maisons de riches dans la trappe, il adviendra peu de choses. L’ample masse de l’humanité répétera seulement ce qu’elle a entendu et vu par de-là les millénaires, et rien ne sera modifié ; seule la misère s’amplifiera lorsqu’un parti très ingénieux prendra forme pour promettre à l’humanité une « LIBERTÉ DU PEUPLE DANS LE PIÈGE » et provoquera l’enfer, ici et là, par l’utilisation de tous les slogans éculés et éphémères jadis utilisés par les rois, les duces et les tyrans. Au début, et jusqu’à ce que leurs vrais desseins soient mis à découvert, les partis de la liberté du peuple auront un franc succès. Leur slogan d’une liberté « POPULAIRE » dans le piège, en tant que distincte des autres libertés dans le piège, et l’usage des vieilles méthodes des anciens rois, fonctionneront correctement, puisque les leaders de ce parti proviendront eux-mêmes, comme petits colporteurs de liberté, du troupeau des humains capturés. Et lorsqu’ils auront obtenu un pouvoir sur une petite région du monde, ils seront abasourdis de constater combien il était facile de pousser quelques boutons pour voir la police, les armées, les diplomates, les juges, les académies scientifiques et les représentants des pouvoirs étrangers réagir en fonction de pressions et pesées brèves, ponctuelles, actionnées dans l’ordre adéquat, exécutées sur ces boutons. Les petits colporteurs de liberté étaient si friands de ce jeu de poussée-du-bouton-du-pouvoir qu’ils en oublièrent tout ce qui regardait « LA LIBERTE DU PEUPLE DANS LE PIEGE » et se réjouirent simplement d’eux-mêmes en poussant des boutons partout où ils le pouvaient, dans les palaces de ces vieux gouvernants qu’ils avaient auparavant assassinés. Ils désiraient seulement s’abreuver de pouvoir avec cette joie provenant de la pression exercée sur les boutons des tables des machines à pouvoir. Mais ils ne purent le faire longtemps et furent rapidement remplacés par de bons vieux décents pousseurs-de-boutons-du-pouvoir, les bons vieux conservateurs qui avaient encore gardé quelque décence et quelque maintien dans leur âme, une mémoire pâlissante des jours paradisiaques.
Le meurtre du Christ, de Wilhelm Reich, chapitre 1

samedi, 26 août 2006

Bovo-Sarko-Ségo et leurs gens

Le danger patent à l’existence humaine se montre lorsque ni l’innovateur ni le prophète n’accepte de demeurer dans l’inactif ou de mourir isolé dans le silence. Le danger réel découle du succès du prophète. Voici les étapes de cette catastrophe sociale dans son ensemble :
1. La masse des humains inertes s’empare du grand espoir que provoque le nouveau message dispersé par le truchement de quelques petits grands hommes ;
2. Ces petits grands hommes ne sont pas aussi inertes que l’énorme troupeau humain. Ils sont vifs, enthousiastes, à l’écart du succès et du pouvoir, mais pas pour autant à l’écart du pouvoir sur les gens ;
3. Les prophètes, qui ont eu à condamner l’existence pécheresse et ont entrouverts des contrées nouvelles, maintiennent leurs promesses sans se rendre compte qu’ils créent les fondements d’une nouvelle puissance nocive qu’ils auraient été les premiers à condamner. À moins qu’ils n’aient atteint un haut degré d’abnégation et de sagacité qui, en l’éclairant de l’éblouissante lumière du jour, les met à même de discerner le fossé entre l’espoir humain et l’agissement humain, la catastrophe sociale sera aux limites de l’éclatement.
4. Les petits grands hommes se saisiront de la nouvelle idée. Ils deviendront bientôt ivres des potentialités qu’apporte la nouvelle vision. Ils n’auront ni le savoir-faire, ni la patience pour entrevoir le danger, ni le savoir requis pour prendre en main la nouvelle vision. La nouvelle vision les rendra inévitablement ivres de rêves de pouvoir : l’ivresse du pouvoir jusqu’à la dépendance. Ces petits grands hommes ne voudront pas le pouvoir pour lui-même : l’ivresse du pouvoir est le résultat, certes involontaire, mais encore inéluctable du mélange entre une grand vision et un petit savoir-faire. De cette manière, à partir de la vision magnifique d’une rédemption se crée un mal nouveau, et qui est pire. C’est cette transformation d’une vision en ivresse de pouvoir qui est entré sur la scène sociale, qui s’est développé au cours des âges et au fur et à mesure de l’accroissement du nombre de prophètes et du nombre des gens dans le grand troupeau. L’expectative humaine, la vision du prophète et le retournement de la vision en dépendance de l’ivresse du pouvoir chez les petits apôtres des grands prophètes forment le triptyque de la reproduction de la misère humaine.
(extrait de Le meurtre du Christ, chapitre 6, de Wilhelm Reich)

lundi, 07 août 2006

En nuit et d'en vie

J'ai trouvé, sur le web, un garc (ou une fille !) qui s'était présenté ainsi : Je m'ennuie. Et son non (zut ! son nom) est Hyphy.
Alors j'y ai répondu ceci :
====
C'est vrai que le choix de votre nom ne laisse pas beaucoup de possibilté de jeu... Regardez, en mettant les lettres par cul par dessus-tête, pour relever la queue du "y", par exemple, ça donne deux lambda, un "d", un micro et un "H" , avec un autre "H", deux "y",un "p" et un dernier "h", on pourrait avoir une histoire comme celle-là :
I'avait deux gus lambda qui allaient chemin cheminant pour trouver le micro de la queue du Y qui s'était enfouye dans un drôle de dé : pas gros pas gros le micro mais le dé trop'ptit ! Zut dit un gus lambda, c'est quoi qu'on va fair' maint'nant qu'nous v'là dans ce grand pêt ? Comment sortir de cet HiFi ? Y'a plein de bruit et p'is la queue qui fait pipi...
Bon, hé ben alors on va s'quitter car c'est tes oreilles qui entendent trop : faut les reposer ! Avoir un micro c'est bien, tout le long de la queue du fil (si vous m'suivez bien, bien sûr) de là à ici ça fait du bruit, bref, des haches pour s'en libérer en son for, et nous v'là plus d'années dans le sache des nuits en nuits : j'le dis toujours, la vie c'est comme l'amour : faut savoir l'oublier juste ce qu'il faut pour en avoir encore en vie !

lundi, 24 juillet 2006

Bagnolisme passif et favoritisme manifeste

Imaginez qu'on fasse la même anti-pub pour la bagnole que pour la clope : la bagnole, de par sa pollution diminue de 15 mois la vie du bagnoleur moyen ET des autres ! Flagrant délit de bagnolisme passif. Quelle serait la réaction des industriels de la voiture ???

Et celle des bagnoleurs : selon l'article 1 de la loi du 24 juillet 2006, promulguée par le Président de la République le même jour en procédure d'urgence pour la protection de la Santé publique, il y a "Interdiction de bagnoler dans les lieux publics" ??? Il ne leur resterait plus que le bagnolage privé, dans leur résidence, leur garage, leur salle à manger. Quelques uns même se mettraient à bagnoler en cachette dans les toilettes : ce qui est très dangereux dans les avions, bien sûr. Il y aura une formation spéciale des hôtesses et des stewards.

Non, vraiment, je pense que ce ne serait pas possible : comment aller au boulot sans bagnole ? Comment aller en vacances sans bagnole ? Il y aurait une révolution pour le maintien de la bagnole dans la vie courante, des millions de personnes dans les rues pour sauvegarder l'usage de la bagnole dans la vie quotidienne. Des bombes seraient posées aux pieds des préfectures et des palais de justice, les journalistes seraient flagellés pour leur collusion avec le pouvoir en place, des députés seraient conspués pour avoir voté cette loi ingrate, au favoritisme manifeste, dans l'ignorance totale (et douteuse) de ses conséquences pour la vie sociale en générale.

Des enquêtes, entreprises sur la demande de souteneurs de cette nouvelle loi, ont montré avec certitude que les colleurs d'affiche la dénigrant n'ont reçu aucun subside de la part des constructeurs automobiles.

On a calculé : 15 mois de vie en moins sur les années que l'on passe assis dans sa bagnole, ne serait-ce que dans les embouteillages : quelle validité ???

Un opposant a suggéré : "Pense-t-on à ceux qui n'ont pas de bagnole, qui ne sont pas dans les embouteillages, qui ne dépensent pas d'argent pour acheter de l'essence ou du gasoil, pour la confection et l'entretien des routes et de leurs goudrons, de leurs platanes (même si ces platanes sont dangereux pour les bagnoleurs) etc., qui ne peuvent pas aller à l'hypermarché du coin tous les samedis de l'année, ont-ils le droit de ne pas mourir 15 mois plus tôt ? Tous ces enfants, ces nouveau-nés, ces femmes au foyer, ces pauvres... ???" il a immédiatement été taxé de faire dans l'extrémisme matérialismo-sentimental et de ne pas voir les réalités sociales en face, de ne pas vouloir voir les avantages de la bagnole, non seulement pour les bagnoleurs eux-même (des études en cours, menées par le Pr Sargolène montrent bien qu'il n'y a aucune addiction - qu'elle soit physique, psychique ou sociale - à la bagnole), pour son Economie personnelle mais aussi pour celle de sa société : quel illusoire point de vue que de ne voir que l'aspect pratique des choses, que ce qui cherche la rentabilité à cours terme, quelle bassesse d'esprit que de refuser d'admettre que la bagnole est indispensable à la vie de cette société !!! et de vouloir pousser les gens, par une propagande manifeste en faveur du bagnolisme passif à en refuser l'usage pour se permettre le temps de trouver d'autres moyens de vivre !

Vive le bagnolage (ou bagnolisme, comme on veut : ne commençons pas à jouer avec les mots ; j'aurais pu dire aussi : bagnoolisme, je ne sais pas si j'aurais été plus crédible) passif ! Et qu'on en parle plus. D'ailleurs la loi a été retirée face au tollé général qu'elle a soulevé : 15 mois c'est 15 mois, faudra faire avec. Promulguée mais suspendue (les journalistes s'en sont arrangés, car il y a eu déjà des antécédents, heureusement !). On a eu chaud.

dimanche, 23 juillet 2006

Dans la chaleur des centrales nucléaires

Ha, v'là t-y pas qu'les centrales nucléaires maint'nant e' z-ont trop chaud. Ha ben alors ! 'a l'système de refroidiss'ment qu'est pas assez froid.

Bon, allez, e' peuvent dès z'aujourd'hui déverser leurs z'eaux de refroidissement plus chaudement, les pauv'es : e' tiendraient pas, sinon ! J'dis pas ça pour critiquer, ça pour sûr ! Là e' peuv'le fair' officiellement ! c'est l'gouvernement qui les z'y autorise officiellement : c'est une autorisation !

Que'l' drôle d'idée aussi d'avoir voulu en construire ? Pour réchauffer l'eau des poissons l'été ? I' z-y ont pas penser, dans leur caboche d'intello, aux poissons, aux canards, au grèbe, au cormoran, au héron, aux arb'es qui ont aussi leurs racin' dans la terre des berges, en bref, à l'environnement d'ces centrales, là où c'qu'elles sont construites, je veux dire ?

L'bonhomm' lui qu'a chaud, il peut brancher la clim', mais ces pauv' bêtes e' z-ont pas d'électricité, elles !

Faut-y pas êt' con, tout d'même !

(une suite ici)

samedi, 22 juillet 2006

La climatisation : aventi, popolo !

La majorité des voitures neuves sont aujourd'hui vendues avec la climatisation. En 2004, 50% des voitures particulières françaises étaient dotées d'un système climatiseur pour permettre au chauffeur un meilleur confort dans les embouteillages, où il ne circule pas, mais cuit dans son automobile.

La surconsommation moyenne de carburant liée à la climatisation est de environ 1L/heure. Etant donné que la consommation horaire d'une automobile est plus importante sur route qu'en ville, la surconsommation liée à la climatisation est plus sensible à faible vitesse (+25-35% en ville, et +15-20% sur route et autoroute).

Les progrès technologiques récents (régulation automatique, compresseur à cylindrée variable et pilotage externe) ont permis de réduire la surconsommation de carburant au cours de son utilisation. Ces gains sont toutefois compensés par un usage plus fréquent (la climatisation étant désormais automatique et mise en marche automatiquement) (source: ADEME).

Le problème de la climatisation de voiture ne vient pas seulement de l'augmentation de la consommation de carburant, mais aussi des fuites du fluide frigorigène qui est un gaz à effet de serre. On perd en moyenne 10% de fluide par an. Et il y a plus de chances d'avoir des fuites (et des pannes) si on n'utilise pas la climatisation car le circuit et les joints d'étanchéité vieillissent prématurément. En effet le réfrigérant contient un lubrifiant qui empêche les joints de se dessécher. Si on utilise la climatisation exceptionnellement après une longue durée, le risque de casse sera important. Les constructeurs recommandent de l'utiliser une fois par semaine, même en hiver.

Les premières climatisations utilisaient comme fluide du R12 qui contribuait à la destruction de la couche d'ozone. Aujourd'hui le fluide utilisé est du R134A qui préserve la couche d'ozone mais est un gaz à effet de serre. 1 gramme de ce fluide rejeté dans l'atmosphère a le même impact sur l'effet de serre que 1300 grammes de CO2. Il sera interdit en Europe en 2008, d'ici là profitez-en les amis, on aura le temps de chauffer un peu plus l'atmosphère !

vendredi, 21 juillet 2006

Justice de petits dieux

Ces adulateurs des dieux concèdent que les dieux peuvent faire justice soi-même, tandis que, hélas ! humain, lui, doit fait appel à la justice. Le Zidane n'avait pas le droit de faire justice lui-même : personne ne l'a fait remarquer et c'est en cela que son geste est nuisible : tous les petits dieux (on disait avant des petits chefs) ont un exemple, maintenant, dans leur humain du stade adulé par tant de journalistes ! bouhhhh ! pour faire justice soi-même.

jeudi, 29 juin 2006

Avec la musique, bientôt des regards

Je réfléchissais sur cette musique continuelle, cette logorrhée de sons et de paroles à laquelle nous avons ''droit'' dans les rues, les gares, les super-marchés, etc., et je me disais que, finalement, cette ''musique'', par son contenant et sa forme, est un moyen accepté, consenti des gens de recevoir la propagande de notre temps : les paroles ne disent rien de vraiment fondamental ou d'intéressant, la musique est sensiblement différente sans plus seuls les arrangements varient, de sorte qu'on utilise quelque fois une musique de 20 ans plus vieille pour varier lorsqu'on sent qu'on lasse le public.
Mais je ne réussissais pas à formuler cette idée, à lui donner une consistance suffisante pour pouvoir être admise par qui me lira.
Et ce matin j'ai trouvé cet article sur Yahoo : dans un système de participation libre des gens (sollicitation à pratiquer l'autogestion) on remarque que le fait de se sentir observé fait entrer dans le moule social. Et plus loin, on se demande si cette constatation ne pouvait pas être utilisée avec les ''délinquants'' : ceux-ci, observés, le seraient alors moins, ou verraient ralentie leur ardeur à l'être.
La méthode individuelle de révolte adoptée par la personne (plus ou moins adéquatement, j'en conviens) dans le vol, ou la sensation qu'elle éprouve alors qu'elle n'obéit pas à la morale dominante, est fortement mise à mal en la confrontant directement à une image de ce contre quoi elle désire se révolter : le regard grondeur, désapprobateur, etc. de ses tuteurs alors qu'elle ne demandait qu'à vivre, à être aimée et orientée dans la vie sociale : justice, compréhension, égalité, liberté, participation.
(Je parle de la musique que je nomme ''morte'' en comparaison de cette musique vivante, que l'on voit devant ses yeux et entend de ses oreilles qui suivent les mouvements du musicien, et non pas qui les imite parce qu'absent. J'adore les ''bals'', mais il n'y en a plus : la propagande les a détruit).
La musique (chansons, airs, etc.) est là, finalement, pour corroborer tant par son contenu que par sa forme, l'état d'esprit du moment et d'en conserver le statu quo : même si certaines chansons paraissent contenir un aspect ''révolutionaire'', elles n'ont changé les esprits que dans leur instantanéité et confrontent à la fois aux autres en se sentant bien seul d'en ressentir une certaine profondeur. Trois mois plus tard, tout est entré dans l'ordre, il n'en reste qu'un souvenir noyé, comme auparavant, dans la somme de toute une quantité de bavasseries musicales de laquelle il a fallu la trouver et l'extraire. On est alors joyeux d'entendre sa musique présentée à tous et pour soi. Le système marchand a proposé des stocks ambulants de cette musique qu'on préfère et en présente l'usage comme d'une liberté acquise : ce n'est qu'un moyen supplémentaire de séparation et des autres et du monde où on se retrouve seul dans un monde peuplé d'autres solitudes déambulantes.
Le regard des caméras palie à l'insuffisance de cette ''musique'' de faire disparaître toute velléité d'indépendance en rappelant sans cesse et impitoyablement que vous être en faute : on ne sait trop de quoi, mais on l'est ; effectivement on l'est ! de détester cette forme sociale de domination des esprits et de leur liberté d'être ! ... pour le moins.
Et ce bruit ne vous en laisse pas même l'hypothèse d'une formulation.

mercredi, 21 juin 2006

Le procédé des OGM est intéressant (il ressemble à celui des éoliennes)

On supprime peu à peu TOUTES les plantes locales et robustes par un procédé commercial : tout-aliment, tourteaux d’export, etc. avec un prétexte de facilité du travail et de valeur nutritionnelle supérieures, et par le MÉSUSAGE des plantes vernaculaires cela crée un manque et on propose ensuite un produit meilleur que ce qui n’existe PLUS. Je prends l’exemple de la féverole : qui connaît la féverole aujourd’hui, ou le pois protéagineux (25% de protéines) ? Elle a seulement disparue parce que remplacée par le tourteau de soja. Or la féverole a des qualités nutritionnelles reconnues aussi valables que celles du soja. Mais les tourteaux, plus concentré en protéines du fait qu’ils sont le résultat d’une presse d’huile, ont jeté cette féverole aux oubliettes. Et on propose aujourd’hui un soja OGM qui « présenterait » les qualités nutritionnelles de la féverole. Or cette féverole est tout simplement le soja LOCAL (c’est aussi une légumineuse), qui a la possibilité de pouvoir être ressemée sans aucun problème (on en détient une poignée et en trois semis on en a suffisamment pour trente hectares) : les semenciers n’y ont rien à gagner.
J’ai trouvé sur le Net une histoire sur le colza sans acide érucique où l'INRA a créé ce colza, un semencier a acheté le brevet pour en interdire la commercialisation et paye ensuite une partie des recherches de l'INRA (le reste c'est nos impôts) pour trouver un hybride F1 dont il serait le seul détenteur COMMERCIAL.
Les éoliennes : il y a 40 ans (dans les années 70) plusieurs industriels proposaient des éoliennes valables, fonctionnelles, sans opposition de la population (tient ? pas d’opposition de la population à cette époque pour les éoliennes ?). Mais EDF à l’époque achetait leur électricité à un prix si bas qu’elles NE pouvaient PAS être rentables. Finalement, elles firent faillite et EDF, par des dessous de table et des sociétés-écran, racheta, à vil prix ces entreprises pour leur clore la bouche. Et puis, maintenant, elles ressortent des pales toutes neuves, avec la joie pour Areva (première entreprise du nucléaire que ces éoliennes mettaient en cause à l’époque sous un autre nom : Framatome) de dire : « vous voyez ! On est écologique ! On préserve la nature ! »
Et ces semenciers, maintenant de demander et d'OBTENIR du gouvernement de faire une loi des « graines autorisées à la vente » de sorte à sortir du marché toutes les graines qui sont le produit d’amélioration au cours des siècles derniers, graines LOCALES, et non brevetées, libres de droits.
Car je n’aurais pas grand-chose à dire sur les OGM s’ils étaient sous licence GNU GPL ou GFDL ! Or ils sont TOUS sous brevets payant : là est le doute et une quantité de dispositions sont prises de sorte qu’on ne puisse pas se dispenser d’eux : là est encore le doute : à qui cela profite-t-il ? Pas à moi, puisque je DOIS les acheter à ces semenciers, pas au cultivateur, qui DOIT faire de même et se voit dans l’impossibilité de faire autrement (ce fameux « Cahier des semences autorisées à la vente »), pas au consommateur qui est au bout de la chaîne le payeur, mais bien aux seuls semenciers qui ont inventé ce truc. J’aimerais donc que ceux qui sont pour les OGM, soient aussi pour qu’ils passent en licence GPL, puisqu’ils y sont tant favorables.
De même, les essais autour des OGM (en labo, in vivo et de toxicité, surtout) devaient être OUVERTS à la connaissance de tous : or il n’en est RIEN : là encore un doute. Et ceux auxquels on a procédé l’on été par les promoteurs des OGM, et ceux qui ont trouvé quelque chose à en dire sont discriminés, abâtardit, etc. Là encore un doute.
Je comprends que l’on veuille une amélioration du sort humain, j’y suis moi-même tout à fait favorable et agis dans ce sens. Mais est-ce être pour l’amélioration du sort humain que de restreindre sa liberté de choix, de détruire (par pensé, action et omission) ce qu’il a précédemment créé pour IMPOSER autre chose qui est douteux.
C’est le procédé des OGM qui est trouble : c’est un ensemble : social, commercial, individuel.
En conséquence dire « qu’un article est trop CONTRE les OGM » fait dire qu’il n’est pas assez pour : ce qui est douteux. Cela voudrait dire aussi que ceux qui sont contre le sont trop ! et leurs arguments fallacieux. Il ne fait pourtant aucun doute, là, qu’ils sont dans le vrai : et, effectivement, ce seraient plutôt à ceux qui sont « pour » de démontrer l’opportunité des OGM.
Comment démontrer l’opportunité des OGM où il faut TANT de moyens pour les produire, alors que la vie est la reproduction même des choses ? et que les améliorations apportées jusqu’avant les OGM aux produits agricoles humainement modifiés restent dans le cadre de la reproduction facile des choses (encore que les hybrides F1 sont juste à la limite du processus et que certaines observations montent qu’il y a là encore manipulations des brevets : des OBM en quelque sorte).
Dans ce genre de chose, si on veut apporter de notables améliorations au sort humain, il faut VRAIMENT dissocier le facteur de l’amélioration de ce sort du facteur COMMERCIAL : sans ce commerce, qu’en est-il de l’amélioration de ce sort ? Si les firmes qui les produisent, tout à coup, « disparaissent », est-ce que cela participerait toujours à l’amélioration de ce sort ?

lundi, 19 juin 2006

Répression sexuelle et religieuse

Je vois les revendications particulières, telle que celles de l'homosexualité masculine ou féminine, que cet extrême dans le désir de reconnaissance du religieux, etc. comme des atteintes au patriarcat et qui participent au délitement de sa morale par la recherche de liberté qu'elles contiennent ; et je vois leurs exigences comme autant de dénonciations à la fois, certes, des souffrances que ce patriarcat leur a fait subir, mais aussi comme le fait de ne plus admettre qu'elles sont le fruit de ce patriarcat, qu'elles n'auraient pas lieu d'être dans un autre contexte d'encloisonnement de la liberté.
Les homosexuels ont forgé un nouveau mot « hétérosexisme » qui signifie non seulement que je pourrais être contre l'homosexualité mais de plus que je serais en faute de ne pas être pour elle et me met dans la position du délit par rapport à elle. Il en est de même pour le judaïsme avec ce Dreyfus qu'on veut mener au Panthéon (vite, vite, vite, car j'ai déjà les keufs aux fesses d'écrire cela : j'en ai rien à faire du Panthéon - aïe aïe aïe - de l'homosexualité - aïe aïe aïe - et de la condition du pratiquant d'une religion sinon que lorsque celle-ci attente pysiquement à l'intégrité corporelle de l'enfant, de même que l'Islam, par la circoncision, sinon que chacun fait ce qu'il veut de sa vie, arrêtez de frapper ! aïe aïe aïe ! zut, arrêtez ! j'en ai rien à faire de ces bétises !) : je serais anti-sémite de ne pas approuver ce genre de chose alors que je trouve cela douteux par l'intérêt qu'on veut y faire porter.
Aurais-je encore un jour la possibilité d'avoir une opinion autonome ? Faudra-t-on me condamner parce que je suis indifférent à l'homosexualité, à la relogiosité, parce que je revendique, moi, qu'on a pas le droit de me forcer à y porter mon attention ?
D'après ces gens, d'écrire ce que j'écris en ce moment est déjà délictuel : savent-ils qu'ils créent un monde pire que celui qui leur a spolié leur liberté d'être ?
Etablir un jugement et une condamnation basée sur une affection particulière est aussi présente là qu'ici dans la répression qu'ils subissent et dans celle qu'ils veulent faire subir pour se défendre mieux.

vendredi, 16 juin 2006

Organismes Génétiquement Mutantis te salutant

Les processus naturelles de viabilité des organismes abhérants ne leur permet de se reproduire que dans la mesure où ces abhérations sont des adaptations, c'est à dire qu'elles favorisent l'organisme (au sens générique de l'espèce) à une meilleure vie dans son environnement mouvant. Les OGM, en tant qu'abhérations dans le monde du vivant (c'est à dire, en théorie, des variances que produirait la nature pour une meileure adaptation) non pas seulement parce qu'ils sont des créations humaines, mais essentiellement parce qu'ils continuent de participer au monde, sont dépourvus de ce pouvoir d'adaptation.
Les abhérations dans la nature peuvent parfois se reproduire sur une deuxième génération pour mieux s'essayer, mais les OGM d'une part sont très peu capable de reproduction à l'échelle d'une seule génération et d'autres, à un autre extrême, s'ils s'y adaptent, c'est pour devenir UNIQUES, c'est à dire sans relation dialectique avec le monde (c'est précisément ici le but avoué des OGM) : ces organismes peuvent prendre une prépondérance grave dans l'environnement de la nature, qui n'est qu'adaptatif ; or les OGM n'ont pas d'ennemis naturels.
Mais d'autres organismes (dont ceux qui les ingèrent) ont besoin pour se reproduire, en tant que phénomène d'adaptation, d'abhérations, mais ces abhérations ne sont valables que dans certain cadre : celui EXACT de l'organisme lui-même. Les OGM, produisant une adaptation sélective, unilatérale et massive, vont forcer d'autres organisme à une mutation qui sera EN DEHORS de la sélection naturelle comme phénomène d'adaptation, et ce sur plusieurs générations.
Si nos ancètres sont arrivés à créér de superbes plantes par le TEMPS, ils y sont arrivés par le dialogue, la dialectique du vivant : dans l'évolution de leurs créations ces créations continuaient de vivre dans le monde, de respirer, de manger, ect. Le monde s'adaptait donc, avec le temps, aussi bien à cette création. Avec les OGM le TEMPS n'existe plus (tout comme dans la philosophie qui sous-tend ce projet) et, de fait, si nous laissions ces plans sans soins dans la nature, ils ne se reproduiraient pas en tant qu'abhération adaptative ou ne s'y adapteraient PAS, c'est à dire qu'ils pululeraient comme des fous (voir la renouée du Japon, introduite en 1935 sur les rives de l'Allier et qui maintenant pulule sur toutes les rives de France).
Mais, le forçage du temps par les Organismes Générateurs de Mutations fait que dans l'adaptation mutuelle des créations humaines et de la nature, plus rien n'est possible.
Par ailleurs, sous le seul prétexte d'une disponibilité technique plus grande, cela signifirait que, jusqu'à l'invention de ces trucs, le travail des paysans est nul et non avenu, alors qu'on sait, si on s'y intéresse, que c'est le mode d'organisation présent de l'économie qui fait un grave mésusage de ce qu'ils ont créé (les blés panifiables ou des riz de très haute qualité nutritionnelle, des porcs ou des vaches adaptés à leur environnement immédiat nécessitant peu de soins vétérinaires, des légumes goûteux et généreux et pourtant peu gourmants en engrais mais locaux, etc.).
Le problème n'est pas seulement la qualité du produit, mais aussi l'ampleur de sa pollution par le forçage de sa viabilité (qui n'est plus ici une adaptation) qui embrouille les capacités adaptatives naturelles (les échanges de matériel génétique sur une longue échelle) : cette pollution est justement cette embrouille forcenée du mouvement du vivant : l'adaptation des autres plantes autant que les autres organismes (dont nous, les créateurs de ces trucs infantils).
Je veux montrer que ces organismes sont peu viables, ou trop viables, alors que la sélection naturelle joue avec les phénomènes adaptations : le vivant est joueur, mais jamais à son insu : que je sache, nous faisons parti de ce vivant (encore) autant que ce vivant fait parti de nous (parfois).

mardi, 13 juin 2006

Une de plus, une !

Quand les mots avaient encore un sens on disait : une prison construite égale dix écoles fermées, car le budget de l'une spoliait le budget des autres.
Aujourd'hui, dans ce monde cul par dessus tête (qui en a l'odeur et la triste apparence blême), on doit se résoudre à dire : dix écoles fermées égalent une prison ouverte faute de budget tout court pour l'organisation générale positive de la société.

jeudi, 08 juin 2006

Dur choix de contraintes

De nombreuses jeunes personnes se convertissent principalement à la religion musulmane : grave problème que celui d'orienter sa vie sous des préceptes religieux, car cela signifie que les restrictions morales de la société sont devenues si peu supportables qu'il faille choisir la morale la plus stricte possible pour pouvoir assoir son mode de vie sur celle qui est des plus restrictives, du point de vue de l'étreinte sexuelle et du rapprochement amoureux, pour ne pas se sentir défaillir dans le "stupre et la déchéance" qui sont une vue de l'esprit, bien sûr morale.
En d'autres termes, notre société rend le rapprochement amoureux si peu possible entre les jeunes gens, alors que les moyens techniques les prédisposent à l'usage de cette liberté de la vie, que beaucoup préfèrent se clorent dans des préceptes encore plus durs que de se voir confondus et confrontés aux contradictions de leur époque, de les assumer, ou d'en ressentir la lourde désapprobation sociale.
C'est cette époque, la nôtre, qui doit s'adapter aux jeunes et non pas les jeunes qui ne doivent pas pouvoir s'y adapter.
Mais on sait aussi que de restreindre les plaisirs de la vie est une manière de gouverner, de rendre dépendant du pouvoir des êtres nés libres. Car les gens sont des êtres sociaux : ils aiment se donner aux autres et recevoir de la société, des autres, une reconnaissance sociale : on préfère souvent se conformer au pire qu'au moindre dans une telle situation, hélas ! sinon on passe pour révolutionnaire, dans un sens comme dans un autre pour se voir ici jeté aux gémonies, là en prison.
Car il vaut mieux se protéger de la liberté responsable du rapprochement sexué par une morale de militaire que d'être dans l'impossibilté de ne pas pouvoir s'y exprimer pratiquement en responsable de peur de faillir : paradoxal, non ? Si ; et c'est là que s'engouffre le pouvoir, dont une des formes est le politique, une autre le religieux et une troisième le journalistique.
N'oublions jamais la base de cette société, mes chers frères et chères soeurs : c'est l' obligation au travail au moindre coût, et accaparons-nous de cette base pour en faire celle de notre réflexion : c'est AINSI nous ne pourrons pas nous y tromper et on ne pourrra plus nous y tromper !
La religion, le sport, le journalisme sont la cocaïne du peuple pour qu'il travaille mieux et dans davantage de mutisme (le cher Karl Marx, à qui on reproche seulement d'avoir décrit les mécanismes de la misère, ne l'avait pas entrevu si pire dans l'avilissement des gens) c'est à dire que les gens ne VIVENT le rapprochement amoureux librement qu'en esprit, en image, en icône, en télé, en cinoche ; jamais en VRAI.

mercredi, 07 juin 2006

Autodestruction

Ce sont les gens qui font leur propre existence :
- ce sont les gens qui passent aux feux rouges, ils n'y sont pas obligés ;
- ce sont les gens, incapables d'autogouvernement, qui élisent des malades affectifs pour les gouverner, ils n'y sont pas obligés ;
- ce sont les gens qui entrent dans une rue, avec leur voiture, comme en pays conquis, ils n'y sont pas obligés ;
- ce sont les gens qui salissent la planète, ils n'y sont pas obligés.
Ce sont les gens qui sont responsables de leur propre existence : maladie, famine, guerre, répression de l'enfance, de l'étranger, de la femme, du patron, du cambiste par l'argent : personne n'est OBLIGE de procéder ainsi : c'est un CHOIX que les personnes, personnellement, font de vivre ainsi, même s'il s'agit d'une maladie affective dont ils ne font rien pour s'en sortir.
Ce sont les gens qui prennent l'avion (qui polue pour deux de chacun d'eux), qui choisissent une hygiène d'écouvillon, la mère qui engueule son enfant parce que son patron l'a humiliée, le père qui violente sa femme pour retrouver un peu de pouvoir que sa vie de lavette lui ôte (attention ! si il comprend ''lavette'', pour lui ça veut dire anti-toromatchiste ! c'est à dire qu'il va tenter de prouver le contraire en faisant l'althérophile !), ce sont les gens qui humilient les enfants en bas âge en maternelle par le manque de respect pour leur personne (car l'enfant est une personne qui ne demande que guide jusqu'à son indépendance), ce sont les gens qui strangulent les corps des enfants dans des poussettes et qui ne les entendent pas lorsqu'ils demandent de la liberté par crainte d'un malheur étrange qui serait inhérent au fait de VIVRE. En aucun cas ils y sont obligés.
Ce sont les gens qui sont responsables de leur propre malheur, et ils sont si accoutumés à vivre dans le malheur qu'ils ne savent plus même qu'ils vivent continuement dans ce malheur de vivre.
La vie est à un tel taux de malheur que ce malheur s'auto-entretient. Ou, pour le moins, on voit au point de malheur de la vie qu'il ne peut plus que s'auto-entretenir : rien ne l'y oblige, sinon l'inertie des gens.

samedi, 03 juin 2006

L'écart de l'idéal

Ce qui m'étonne le plus c'est l'attirance des gens pour des futilités qu'elles idolisent. Je viens de couper ma radio, un chanteur mélodiait ceci : il éteint sa cigarette, il repousse le cendrier... : en quoi donc ces paroles de chanson peuvent-elles bien le rendre si populaire ? En quoi ces paroles de chansons peuvent-elles intéresser les gens de sorte que ces gens achètent ces paroles (achat qui donne la popularité de ce chanteur proportionellement) ? Et combien d'autres, provenant de partout sous des formes différentes ? Quand donc les gens s'intéresseront-ils à leur propre sort, cesseront-ils d'idéaliser ce qu'ils désirent et qu'ils reconnaissent déformé dans ces idoles ? Boudu !

vendredi, 02 juin 2006

Heil le sport !

Sarkozy pour le sport, partout et toujours (même au lit, j'en suis persuadé !) : à quand les "Jeunesses Sarkoziennes" ?

mercredi, 24 mai 2006

Affectivité sociale associative

Plusieurs dérangements affectifs ont été compris et isolés du comportement humain, et on a proposé des moyens médicamenteux dans le cadre de la psychiatrie (hélas ! car il s'agit d'affectivité et l'affectif ne se peut guérir que socialement) ou parcimonieusement des aides psychologiques individuelles. Aujourd'hui, il suffit à ces comportements de se grouper, de former un nombre, par association, et de demander une reconnaissance sociale autonome pour se voir trouver une légitimité : mais cette affectivité n'en est pas devenue plus saine, je suis désolé.
Le cas extrême, mais ici cette affectivité malade aura vraiment du mal à se surseoir pour s'associer de sorte à obtenir un succès, serait, par exemple, une association de « batteurs d'enfants ou de femmes dans le cadre familial » ou de « petites chefs merdeux au travail » : du coup, car ils sont nombreux, on passerait des lois qui leur donneraient la possibilité de pratiquer leur déficience affective et même de la perfectionner, de faire des conférences, d'en donner des cours, comme si on n'en était déjà pas en reste.
De fait, chacun est sollicité à revendiquer sa place individuellement par un « il faut que j'm'en sorte : pous' toi d'là », puisque le corps social n'en est plus un mais un assemblage de cellules autonomes qui n'ont plus conscience de leur corps. Et ce seront les plus acerbes qui émergeront d'un tel contexte à côté de plus nombreux associés, en sachant que les êtres sociaux n'existeront plus comme ensemble de personnes mais comme addition d'individualités.
Cette société génère des graves problèmes affectifs, très graves, et comme la seule méthode qu'elle entende est le nombre, puisqu'elle est quantitative (1% de la richesse cumulée des plus riches correspond à 55% de la richesse cumulée des plus pauvres), le nombre suffit à renforcer les graves problèmes affectifs qu'elle génère, au lieu d'en cesser les conditions de production, ce dont elle est incapable. C'est aussi le seul moyen au nombre des brimés de trouver une reconnaissance de leur brimade, mais pas des moyens de s'en défaire.
Je veux dire que l'essor de ces associations sera toujours très loin d'une optique de changement radical à la fois des conditions sociales qui leur ont donné une existence et à la fois les conditions qui cesseront de pourvoir à leur existence puisqu'elles n'existent que par le mode affectif produit et admis par le nombre de cette société quantitative.

mardi, 23 mai 2006

Arrêt de la composition

Après une semaine de galère en mer, la première préoccupation des réfugiés qui arrivent aux Canaries est de savoir qui a gagné la Coupe d'Europe de foot. Les gens, en France, se foutent de l'affaire Clearstream : à quoi ça sert ? comment ça marche ce truc ? c'est quoi l'intérêt ? Un film qui sort sur Berlusconi montre par l'exemple la bêtise volontaire de ce politique : les gens s'en foutent : de toutes façons... les politiques sont des pourris n'est-ce pas, alors faudrait-il qu'il n'en soit pas ainsi ? On n'a plus le droit de se présenter souriant sur une photo d'identité.
Mais c'est l'IMMOBILE de tout cela qui m'interroge : les coups que ces gens se prennent proviennent de partout et ont acquis tant d'omniprésence que ces gens les acceptent, sans broncher, passivement, avec un "Inch Ahla" qui montre une résignation sur leur sort. La vitalité, qui fait la cohésion d'un corps social, a quitté le nôtre, et on s'étonne de sa décomposition.
On a cru longtemps que l'économie était la vitalité d'un corps social : erreur, ce n'est qu'un aspect de la vitalité de la représentation de ce corps social : des corps sociaux ont vécu sans économie aussi prégnante auparavant du nôtre. Et, justement, le fait que cet aspect de la vitalité du corps social se soit autonomisé montre qu'elle a sucé, ôté, retiré, absorbé toute la vitalité, la richesse, la diversité, la vivacité de son corps social. Le monde se décompose car plus rien n'est devenu possible hors de ce piètre aspect de la vitalité : l'économie. Ce qui est devenu sa cohésion exorbitante est le facteur de son délitement, et ce délitement emporte tout, tout le monde : Inch Ahla !
Rien d'étonnant à ce que les gens se renferment sur la famille (passage des lois xénophobes), forment des clans de plus en plus hermétiques (les banlieues), qu'on ne pense qu'à en profiter (taux d'endettement extraordinaire par leur temps de remboursement), qu'on ne trouve plus d'intérêt à la découverte par soi-même des choses (uniformisation des informations), qu'on ne désire plus qu'à penser à autre chose (crescendo des manifestations sportives et des shows où on montre des jeunes femmes dénudées), qu'on veuille tant s'abrutir pour éviter de penser (pouvoir journalistique inondant).

lundi, 22 mai 2006

Virilisation du monde

Les Commores ont élu un président islamiste. Cela veut dire qu'une organisation a fait penser à la population que ce président est de bien meilleure qualité que les autres. Cette organisation a été élue avec ce président.
Cette organisation a certainement utilisé des moyens pratiques pour venir en aide à cette population en détresse premièrement alimentaire, de logis salubre et de liberté quotidienne (flics et justice corrompus). On a déjà vu cela en Algérie (le pourvoi de nourriture du GIA) et en Iran (les actions des émules de Khomeini pour préparer sa revenue au pays).
Ces organisations vont maintenant devenir des milices, dans premier temps morales (port du voile pour les femmes, séparation sévère des sexes, punitions corporellles pour les adolescents et les enfants, etc.), et ensuite armées, car la population ne voudra pas voir ses libertés s'amoindrir.
Ces milices vont devenir de plus plus sévères, l'isolement du pays (une île) va empêcher des éléments modernes d'avoir la moindre influence pour faire comprendre la situation : nous allons encore une fois vers un désastre pour la femme, pour l'enfance : une nouvelle société virile est née.
Elle est née parce que des personnes se sont accaparées du vivant d'une société pour la pourrir et ensuite parce que d'autres facteurs pourrissant ont fait penser à la population qu'ils sont leurs seuls sauveurs en se faisant dans un premier temps passer pour tels ; parce que la population ne pense pas, et principalement au présent de ses intérêts qu'elle ne se sent pas capable de prendre en main elle-même. Elle n'a d'ailleurs plus aucun répère pour se formuler une possibilité dans ce but : il ne lui reste plus qu'à choisir électivement entre deux facteurs pourissant.
Les journalistes parlent de l'équipe de France qui s'oxygène, de la forme du ballon lorsqu'il est rond, des problèmes d'essence pour les travailleurs qui ne peuvent se rendre au boulot pour la payer et s'étonne que les "étrangers" continuent d'investir en France, le pays aux salariés les plus productifs au monde. Comme Louis XIV en 1789 : Rien à dire, à ceci près que la Révolution se passe à l'envers : contre les gens.
Si des investisseurs "étrangers" s'installent en France c'est, bien évidemment, parce que la population française est excellemment docilisée par le Spectacle : ne nous leurrons pas... et on va en demander plus !
De même, ces investisseurs vont être contents aux Commores : y'aura p't-êt' besoin d'une centrale nucléaire, pourquoi pas !