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samedi, 25 février 2006

Investissements circulaires

Nos gouvernants ont plusieurs manières de faire perdurer ce monde : ce sont eux qui orientent, dirigent, gèrent les options qui pourraient nous en sortir.
C’est que leurs intérêts ne sont pas les nôtres. Le fait qu’ils répondent à d’autres intérêts que les nôtres, en disant que les intérêts auquels ils répondent sont des nôtres, n’a de mystère que la qualification du pouvoir, qui ne répond qu’au pouvoir.

Ainsi, pour les énergies dites nouvelables : si les investissements consentis au nucléaire l’avaient été dans ce genre d’énergie, il n’y aurait quasiment plus d’usage du nucléaire. Ce ne sera que lorsqu’un pouvoir, qui sera uniquement économique, se manifestera en puissance dans l'utilisation de ce genre d'énergie douce, que l’on portera, alors, son intérêt à la chose… mais il sera déjà beaucoup trop tard.

Les médias participent aussi à cette sauce du camouflage, bien sûr, puisqu'ils suivent, et en profitent, ces cachoteries délétères, s'en repaissent même, su que leurs choux gras se formulent dans la constance de l'expectative, de l'ambivalence, du paradoxe : le maintien de l'ambigüité, en tout.

La persistance du dépourvu fonctionne ainsi aisément, avec les moindres heurts, dans une société bien policée, auto-policée même pour ce qui concerne les médias. Cette paix sociale parait à tous si évidente, comme l'acceptation de ce monde, que lorsqu'apparaît une ou deux "déviations" à ce statu quo, la mayonnaise monte à la panique.
Il est vrai que cela étonne tout un chacun, puisque tout devrait tourner rond !

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