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mercredi, 22 février 2006

Hydre, crapaud, baudroie, scorpène

Il faut montrer du doigt où se cache le fondamentalisme religieux : si on le laisse couver, si on ne fait pas assez pour le mettre en évidence, il ira démesurément.

En le laissant se manifester, on leurre les gens qui n'en connaissent rien (ou qui n’en veulent rien connaître), car le fondamentalisme monodéïste est dangereux pour les personnes : maltraitance à l’enfance, dépréciation de la femme, répression de l'amour, avilissement de la sexualité, etc. vous comprenez ?

Le besoin de dieu comme être de pouvoir est indispensable aux gens du pouvoir qui se croient investis d’une mission, dans un monde où ils consentent tout, et principalement les éléments qui leur permettent de rester au pouvoir.

C’est parce qu’on est allé crier dans les églises au cours des année 50 « dieu est mort » qu’on a fermé sa gueule au catholique. Maintenant il faut courir vite car l’aliénation est devenue légale, protégée par la loi.

La religion est une représentation de l’humain dans son monde duquel il est séparé, c’est l’opium qui lui permet de rester dans sa misère. Je n’ai pas le désir, ni le besoin, de rester misérable, d’autant plus si on m’y oblige en me gavant de religieux.

Le fait religieux se rabiboche la réalité en la rendant fausse, en tordant le cou de l’évidence, en lapidant la mesure du bon sens, en travestissant sa beauté, en affirmant qu’il n’y a que par lui que le bonheur est possible, alors qu’on connaît ses œuvres millénaires.

La vie disparaît sous le voile du fait religieux. Le fait religieux refuse d'admettre que je sois responsable de ce qui m'arrive, que l'humain soit responsable du monde créé par l'humain.

mardi, 21 février 2006

Manifestation religieuse contre le racisme discriminatoire des tortures

Des malfrats, sans foi, ni loi, enlèvent une personne soupçonnée d’être riche, ou d’avoir une communauté familiale riche (sinon quel intérêt pour eux de l’enlever : on est malfrat mais on est pas bête pour autant). Elle est torturée pour la pousser à formuler sa détresse de sorte que cette communauté filiale paie plus promptement sa rançon. Dommage, elle meurt, pas bellement.
Mais c’est étrange, n’est-ce pas, cette personne s’avère être par ailleurs de confession juive. Les personnes de cette confession, d’elles-même, font l’amalgame (puisqu’ils y répondent positivement) selon lequel être juif équivaut à être riche, puisque potentionellement kidnapable !!
Et les membres de cette confession, en toute logique, d’aller manifester dans la rue une demande de protection particulière envers eux (qu’importent ceux qui ne sont pas de cette confession, finalement, puisqu’ils ne font pas partie de ces supposés riches) afin de n'être plus, eux, le prix d’une cible aux yeux des malfrats ; car ils réalisent quand même qu'ils sont considérés comme riches, comme d’autres dans d’autres confessions, ou sans confession.
C’est étroit d’esprit car un malfrat de ce genre atteint là où il suppose de l’argent, c’est son métier, que diable ! Il ne s’agirait donc pas de protéger certaines personnes plus égoïstes que d'autres mais d’éviter de donner le change à ces malfrats, bien sûr.
C’est la durée de la détention qui a tué le séquestré, pas sa confession qui, au pire, n’a fait qu’exacerber les tensions que cette durée a générées. C’est donc la pingrerie des riches et la couardise du voisinage qui en sont la cause indirecte, pas la confession.
Et dire que la justice se veut indépendante devant le pouvoir politique... !

Programme

C’est que chaque revendication particulière flirte avec une « aliénation » particulière, une fixation revendicatrice bio-affective personnelle qui, dans sa quasi-cécité, peut avoir le malheur de se retrouver dans une revendication collective d'un moment (il suffit qu’un chef, qu’une idole en sache faire la synthèse) et alors devenir extrêmement dangereuse pour le genre humain.
Et chaque revendication particulière étant une protection par elle-même contre une agression affective, se protège aussi des autres pour se sauvegarder et cherche à se retrouver dans une solution sociale valable.

Aussi l’évolution de la société vers une satisfaction de vivre ne marche-t-elle que péniblement dans un jeu de balance entre ces deux extrêmes.

Mais l’objet même de la revendication est toujours éloigné de son but, car on ne peut demander à une revendication, qui est par soi une aliénation, de régler le problème de la satisfaction, du bonheur (sinon que parfois par erreur) puisque le bonheur est pour une grande part un phénomène social, global.

Il existe pourtant deux aliénations, qui sont présentes en tous car elles englobent tout, dont on peut revendiquer l’exécution ou bien la disparition, que tout un chacun peut prendre sur soi, car la solution de ces deux aliénations sera toujours positive : je veux parler du travail, du labeur, à travers la pollution que génère ce labeur borné dont on commence à prendre conscience, et pour le moins la sauvegarde de la satisfaction de vivre enfantine de l'enfance, qui une fois arrivée à l’âge adulte saura alors trouver d’autres solutions plus efficaces et radicales à ces deux problèmes.

Dès lors, toute personne, tout syndicat, tout parti politique, toute religion qui revendique plus de travail, c’est à dire n’a rien compris à l’urgence de la planète dont les cris multiples s’éteignent ; et évite par tous les moyens dont on se sait capable de trouver des dispositions pratiques (genre Summerhill, ou au minimum genre Montessori, Freinet, etc.) pour sauvegarder les plaisirs de l'enfance, sont des traitres, et bon à mettre à la poubelle. On ne peut leur faire confiance pour accéder à un avenir moins pourri, disons en deux générations, au genre humain et de son milieu ambiant.

C'est surtout de savoir qu'on ne peut alors faire fausse route.

lundi, 20 février 2006

Profil changeant

Le porte-avion est retiré du marché indien, car le Conseil constitutionel a confirmé son statut de déchet ; pas les centrales nucléaires, sans doute parce qu’il s'agit de déchets neufs.

L’humain est capable de résoudre ses problèmes « énergétiques », et ils seraient en grande partie résolus si les investissements consentis au nucléaire l'avaient été, justement, ailleurs. Notamment, comme réduire l'énormité de cette hémorragie énergétique.
L’énergie développée doit être consumée, et on en produit pour la consumer. Et elle ne se peut être consumée que par le travail, le labeur !

Les suppositions de Charles Baudelaires sont devenues des certitudes : cette planète est devenue un débris pour une cause qu'il a assez bien identifiée :

car « parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grondants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,

Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu’il ne pousse ni grands gestes, ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un grand baillement avalerait le monde ;

C’est l’
travail ! – l’œil chargé d’un pleur involontaire,
Il rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
– Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère !
»

On ne s'en débarassera certainement pas par la simple consumation.

dimanche, 19 février 2006

Taux de réponse

Le terme « interactif » est amusant car il s'agit d'octroyer la possibilité au public le choix entre des bêtises qu’on a auparavant sélectionner pour lui, car il n’y a pas d’autres choix que celles-là, sinon ce serait dénoncer de cette « interactivité » une bêtise qui ne veut tromper qu'elle-même.

Il en est ainsi de ce H5N1 : une société capable, d’une manière tout à fait irresponsable, de fabriquer des véritables chimères, dont elle cache le nom sous celui d’Organismes Génétiquement Modifiés, se trouve tout à coup « stupéfiée » par la mort d’un canard… sauvage, la vie sauvage. Par nature, elle est déterminée à oublier que la maladie est un résultat social, directement relatif aux conditions sociales dans laquelle telle maladie se manifeste** et qu'elle conditionne. Et comme cette société connaît instinctivement sa fragilité, les dispositions qu’elle prend contre une invasion virale potentionellement mutante, et non chimérique, lui donne toutes les possibilités de déclencher des dispositions pour dompter encore les êtres qu’elle maltraite, s’ils s’y adonnent béatement, et ainsi de policer davantage, par habitude maintenant, les pensées, leurs cheminements et leurs aboutissements.
Cette méthode me rappelle cette constitution d’un jour… qu’on concocte déjà pour vous la faire tout de même passer, à l’aide de l'entonnoir de la propagande à venir : le pouvoir se voudra toujours être ignorant du fait que les gens peuvent se dessiller.

(** c’est précisément en cela que les vaccins sont une supercherie. Les personnes atteintes par ce virus, ou mortes du fait de ce virus, avaient des conditions d’hygiène déplorables, on le sait)

Tant qu'à faire...

Le fait que chacun de nous tienne dur comme fer à sa revendication en tant que manifestation de sa personnalité est peu propice à l’établissement d’une idée générale nécessaire à un plus grand nombre, de sorte que ce commun englobe aussi cette particularité.
Mais c’est un bien aussi : si l’endoctrinement est l'acceptation d’une auto-suggestion en se persuadant qu'un autre puit avoir raison car on ne sait qu'en penser, on est au moins sûr que ce disparate est la mesure même de la diversité, c’est à dire aussi de sa garantie.
Par ailleurs, le fait de savoir que l’on possède, soi, une originalité, pourra permettre d’aller chercher celle des autres ; et un programme basé sur des renvendications minimum basées sur ce que l’on ne veut pas ou ne consent pas faire de soi, au minimum, n’est pas si mauvais finalement. Il est bon que ce soit clair dans la tête de la personne qui le formule.
Une critique de la fonction du travail dans notre société de labeur (qui travaille pour qui, comment, pour quoi et pourquoi) est intéressante de ce point de vue.
Car, à bien y regarder, mes amis, la pollution est l'exacte mesure du travail excédentaire : pour qui, pour faire quoi, comment, pourquoi ?

samedi, 18 février 2006

Caricatures d'un prophète ? Foutaise de dieu !

L'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), 57 pays, veut faire passer dans les actes du futur Conseil des Droits de l'Homme l'affirmation selon laquelle « la diffamation des religions et des prophètes est incompatible avec le droit à la liberté d'expression », voir Le Monde d'aujourd'hui.
L'ONU est en train de travailler « à un compromis sur la base de formules générales » mais l'OCI reste intransigeante.
Ce documents doit être agréé par les 191 pays membres. Il est évident que les cathos, les protestants et les niais se renforceront autant d'un avantage à voir adoptée une telle formule dans un tel texte. Outre que la plupart des signataires sont par ailleurs signataires des Droits de l'Enfant dont ils se contrefoutent, ils trouveront ici un point d'appui, un rempart contre les défenses qu'on pourrait adopter contre leurs insanités.

Je trouve excellente cette déclaration de Ayaan Hirsi Ali.

Pain frais sur la planche

A entendre d’une personne qu’elle est cruelle, sanguinaire, froide, barbare, etc., on doit aussi entendre, sans pour autant excuser ces agissements, « combien cette personne a dû souffir dans sa prime jeunesse, combien a-t-on dû la faire souffrir, enfant », de sorte à éviter de reproduire de tels comportements.
L’humanité, qui pour quelques uns ne se gagne pas lorsqu’on la concidère comme innée à l’être qui en porte le nom, doit être perdue d’une certaine manière pour en arriver là : il faut se pencher sur cet aspect de la vie, rapidement, pour ne pas le reproduire… et qu’il se reproduise davantage.
Pour un journaliste, ou un politique, qu’une personne affectivement abimée retourne contre soi ses malheurs, c’est dommage pour elle, finalement ; mais qu’elle retourne contre l’autre les turpitudes de son enfance maltraitée, et cela devient scandaleux, alors que cette dernière manière n’est que la partie cachée de l’iceberg de la souffrance.
Il faut prémunir l’enfance des affres de la bassesse affective, la sauvegarder de la résignation physique, en place de construire des prisons, non de non !

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vendredi, 17 février 2006

Dénominateur commun

La pub n’est pas seulement l’emballage des marchandises : elle dit aussi la manière dont la marchandise, sociologiquement, maintient son emprise sur la relation entre les êtres, c’est à dire l’aliénation nécessaire à son existence particulière, le rapport social qui détermine à n’en pas faire la critique, l’imaginaire présent qui maintient les êtres et leurs relations affectives imaginaires, les modalités de ces relations et la hiérarchie de ces modalités.

Le mensonge est la vérité de la marchandise. La marchandise ne trouve jamais sa vérité que dans le mensonge.

10:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

jeudi, 16 février 2006

Le substrat des caricatures : connivence des religions

Au début de l'année, une députée protestante européenne a cafté à la « haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité » (Halde) que la soupe qu'on distribue aux SDF de Strasbourg dans la rue est faite à base de cochon. La Halde a porté plainte pour discrimination envers des Mahométans et des Juifs. (Libération du 14/02/06 p.15 en haut à droite).

On ne revendique pas du caviard, on revendique quelque chose selon des formes qu’imposent une religion, pour une âme, pas pour un corps, alors que l’objet de la revendication ne concerne que le corps. Car cette soupe de rue est bien faite pour satisfaire des corps, sans considération des âmes, bien sûr.
Et le pervers est que cette revendication peut être légitime (d’avoir une nourriture convenable) de la part de ceux dont on ne reconnaît pas d'âme, ou si peu, fut-elle est religieusement pointilleuse.

Les personnes qui composent cette soupe peuvent avoir l’idée, elle aussi perverse, d’obliger les phobiques du cochon à manger du porc ; mais sont-ils les seuls à bénéfier de cette nourriture, ces religieux qui considèrent alors qu’on veut empoisonner leur âme, c’est à dire leur être contre le prix de leur corps ?
Le perfide est de penser qu’en distribuant cette soupe, qui agit réellement pour sustenter des corps, on « oblige », sinon que leur faim et contre leur gré, des personnes à manger d’une telle soupe tandis qu’elles demandent que cette faim soit satisfaite selon les exigences d’une âme et non plus d’un corps.

Cesserait-elle de distribuer cette soupe, parce qu’elle est écoeurée ou comme on cherche à la faire condamner, on dira alors que la bonne âme qui s'est mise au service de ces revendiquants est perverse en ne s’occupant pas d'eux, ce qu’elle ne fait tout autant pas en ne répondant pas à la variété de goûts de ces gens dont on ne s’occupe pas de l’âme.

Mais ces religieux à l'âme fixe ne revendiquent pas une autonomie par laquelle ils se prendraient en main, ils revendiquent « une aliénation dans l’aliénation », prétendant devenir le centre du monde autour duquel tourne toute autonomie d’âme libre, ce que corrobore béatement cette députée de la Rébublique.

mercredi, 15 février 2006

Aléa professionnel

Le journaliste n’est pas seulement un prêtre du pouvoir par plaisir, celui d’être du côté du plus fort… enfin de qui a un pouvoir, mais aussi parce qu’il est absolument ignare de ce que peut être la vie pour ne l’avoir jamais vécue que derrière un micro, une plume ou une prise de vue, devant les autres.

On le voit à ce sur quoi il s’étonne, à cette manière de s’apercevoir de certains aspects de la vie, lorsqu’ils lui sont portés à la connaissance.

Il discute de la misère, des conflits sociaux, de l’amour, mais n’en sait rien, ni de leurs aspects sociaux, ni de leurs aspects physiques, ni de leurs aspects psychiques, affectifs ; ni des relations que ces trois aspects entretiennent entre eux.

Ce qui l’intéresse c’est les pailletes, les couleurs, les variances, ce qu’il considère comme des extravagances, mais même ici comme seules curiosités, jamais comme profonde réalité. Ce ne sont pas les choses qui ont une signification pour lui, mais ce qu’il peut en penser et comme ignare il pense à côté, à l’exacte mesure de son ignorance, du côté du pouvoir.

A la différence de son copain le politique qui détient un petit sens historique, le journaliste voit venir à lui les choses dépourvues d’histoire, toujours nues, comme est racontée la venue du couple humain dans un livre aussi vieux que la prostitution.

mardi, 14 février 2006

Etat d'esprit

Lorsque les riches demandent une augmentation de leurs appointements ou de leurs salaires, ce n’est pas pour être plus riche, en soi, mais bien pour conserver la sensation d’être plus riche que les pauvres.

Le fait d'être riche signifie « effectivité de n'être pas pauvre grandement » ; l'inverse est vrai pour les pauvres.

Cette sensation qu'on les riches de la pauvreté émerge de celle qu’ils ont du fait de pouvoir être au monde en étant pauvre, d'être dans le dénuement, qu'ils laissent aux pauvres ; et cet autre fait que les pauvres revendiquent un peu plus de richesse, c'est à dire, dans leur cas, effectivement un peu moins de pauvreté, n'a pas à être prise en compte pour un riche, car il n'est riche que par la réalité de la pauvreté. C’est une torturante tournure d’esprit qu'il rassérène dans la molesse de son fauteuil.

Or la richesse, comme la pauvreté, n'est pratiquement qu'une question de quantité pour un pauvre, tandis que le jugement qu’en ont les riches est qualitatif. C'est ainsi que les pauvres ne peuvent un jour voir leurs revendications agrées par les riches, alors qu'elles sont humainement admissibles, et que la sensation que les pauvres ont de leur propre état social diminue encore la vérité, à leurs yeux, la légitimité de cette revendication, car le riche détenant cette quantité, les pauvres doivent en revendiquer des miettes qualitatives, c'est à dire à travailler à contribuer à la richesse des riches.

Maintenir la confusion mentale est un état d’esprit, c’est à dire une stratégie et une tactique ensemble, car c'est l'obligation au travail qui est la pauvreté universelle inductrice de toutes les autres facéties du monde humain.

lundi, 13 février 2006

Résistance

On peut faire de notables économies d’énergie en débranchant le fil isolé de la résistance (il y est incrit un nombre à 4 chiffres, dont au moins deux Ø, suivi de la lettre W, qui signifie watt, unité de puissance) de votre machine à laver, et en prolongeant de 1/3 le temps de lavage : pour un même résultat vous économiserez 90% de l’énergie électrique utilisée habituellement en chauffant l’eau de brassage.
Vous pouvez conserver le même temps de lavage, la résitance débranchée, en interrompant (bouton marche/arrêt ou on/of) le cycle une simple heure, une fois le tambour plein d’eau pour faire tremper le linge, et le reprendre ensuite normalement sans que cela n’abime en rien votre matériel.
Travaillez machine débranchée, bien sûr. Le fil débranché, puisqu'il est isolé par son capuchon de plastic, peut rester ainsi, écarté de la cuve par un scotch.

Prochaine suggestion : l’usage du frigo : des révélations étonnantes !

Les malheurs du jour

Les journalistes font vivre le monde comme un film d’angoisse qu'ils rééditent chaque jour : l’humain serait impuissant à régir les catastrophes du monde, ou tout au moins à y réagir correctement, alors qu’il détruit par sa quotidienneté ce monde, créant ainsi les véritables conditions d’existence qui le mettent dans l’angoisse du fait de son action propre.

Les journalistes font de tout et de n’importe quoi une source d’angoisse, et ils interrogent les experts, les politiques, les responsables des polices pour assertir que le monde est ainsi, sans jamais prendre une position sensée, car l’objet même du journalisme est l’équivoque, l’ambigu, le paradoxale, le conflictuel.

Dans le monde journalistique, ce qui est évident est interdit de certitude : la bouffe y est un simple composé commercial, la pollution nucléaire y est une abhération d’illuminés, la liberté une licence bureaucratique, les médecins-mécaniciens-organiques comprennent la vie qui bouge, la police a des plumes d’ange et les poliques sont des êtres compétents près à tout pour vous satisfaire.

Une réalité qui ne se rencontre pas, ou mal, dans son énonciation, alors qu’on en est parfaitement capable, est l’énergie de cette angoisse : si l’humain doit mettre des mots sur la vie, autant qu’ils y correspondent, non ?

Pour un journaliste, qui a peur comme de la peste de la vérité -- qui est comme le vent --, toute possibilité réelle de résoudre les problèmes que se pose l’humanité doit être hideusement cachée par la mort, qui n'est pas pour eux naturelle, mais un artifice de la nature, la coquine, qui s'est liguée contre l'humanité, puisqu'à elle seule elle est un milliard d'angoisses: c'est qu'ils ne savent pas même ce qui fait l'objet de leur quête, la mort, dont ils s'effrayent tant, les pauvres gamins salariés. Un journaliste ne jouit de la vie que par la mort : c'est un malheureux, qui a le micro, qui vous innonde de son malheur de vivre et se déclare heureux de pouvoir le faire, parfois une centaine de fois du jour.

C’est vraiment les gens qui font la misère du monde et non pas le monde qui fait leur misère, nulle part..

dimanche, 12 février 2006

Blessure révocable

Depuis le jour où sa mère (ou son père), dans une crise de colère, lui a dit « Je vais te tuer ! » cet enfant est poursuivi par le cauchemar qui consiste à éviter à tout prix cette malédiction. Car sans qu’il ne connaisse ni les moyens ni le moment de son exécution, il est persuadé de son inéluctable détermination. Arrivé à l’âge adulte, il n’y pense plus, mais se comporte encore comme étant cet enfant pour une bonne part, qui a survécu jusque là.
On en arrive alors à ne concevoir de la vie qu’un aspect utilitaire : l’important est de survivre, c’est à dire que l’on doit en premier lieu subvenir à des besoins matériels, puisque protecteurs. On ne peut admettre que l’amour, qui vous a tant fait défaut dans cette malédiction, est justement ce qui vous manque le plus, et qui, par nature, résoudrait le problème de cette misère.
C’est que le sens même de ce mot « amour » contient cette malédiction : c'est un des aspects du sacré que de ne plus être accessible.

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samedi, 11 février 2006

Vomi froid

Les quatre religions monodéïstes, qu’elles circoncisent du prépuce ou du cœur, sont à la fois la pérénisation des mutilations qu’elles infligent et à la fois professent la justification de ces mutilations qu’elles veulent faire passer pour des évidences. Nous avons réussi à fermer leur gueule à trois d’entre elles (quoique le protestantisme, outre-atlantique, soit encore assez virulent, on en est moins dupe car il conserve des apparences) va-t-il falloir encore attendre longtemps pour que se close celle de la quatrième ? Si elle parle présentement entre ses dents parce qu’elle y enserre un couteau, faudra-il attendre jusqu’à l’an 1789 de l’hégire (dans 405 ans) pour qu’elle la tienne fermée par la crainte de devoir ravaler les malséances qui en sortent ?

vendredi, 10 février 2006

Retard à l'allumage (bis)

Les mahométans scrupuleux ont réagi avec 4 mois de retard ; Bush, lui, qui est vachement intelligent (il a pigé rapidement les avantages du truc), mais est un peu plus lent, réagit 5 ans plus tard : chacun ses possibilités.
Et les journalistes de s'exciter sur la chose, mais juste sur la forme, pas sur la bêtise du fond : ils n'atteindront jamais la leur, semble-t-il.

Banane

Que notre République donnât à la justice les moyens suffisants pour rendre son action efficace et effective et il est certain que le travail qui la dépasse aujourd’hui, c’est à dire la corruption de nos hommes politiques, leur collusion avec ceux du Capital et en règle générale le problème de l’argent « sale » et ses possibilités d’exister(**), serait grandement facilité. Cette décision est justement entre les mains de ceux qui la doivent prendre.
C’est amusant, n’est-ce pas ?
N'en rien faire est une excellente manière de bien se sentir au dessus des lois, de le rester et, ainsi, de laisser le reste du monde dans la mouïse.

-- Mais enfin... ! Puisqu'on vous dit que les gens sont incapables de se gouverner eux-mêmes, voyons...

(** OGM, nucléaire civil et militaire, primes de la PAC, autoroutes présents et à venir, paradis fiscaux de Luxembourg, Kerguelen, île de Man, vaccins, paramètres médicaux, maladies iatrogènes, etc.)

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jeudi, 09 février 2006

Lunettes noires

Cette liberte chérie, ce n'est pas qu'ils l'interdisent, dans la construction de tout et de rien, qu'il y a effectivement un complot contre elle, non, c'est qu'ils n'y pensent pas, qu'ils ne l'ont pas dans la tête, dans leur sang.
De même, ceux qui ne s'apperçoivent pas de son ammenuisement, qui ne voient rien, qui ne sentent rien. Il ne peut y avoir que là où la liberté n'est pas en soi qu'on peut agir pour la faire disparaître sans s'en appercevoir.
C'est pourtant la diversité qui donne la liberté, la richesse de la vie ; et on voit l'état de cette dernière à l'uniformité du moment, en tout : dans les désirs comme dans les satisfactions.
L'autonomie de la liberté actuelle n'autorise que l'agissement dans l'excitation pour admettre de vivre... en irresponsable, car dans cette excitation on s'autorise à vivre ce qu'on s'interdit autrement : c'est précisément là que c'est pauvre.

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mercredi, 08 février 2006

Etreinte d'âme

Dans la pub on ne montre que des corps dont on nous laisse suggérer l'âme.
Quelle est cette âme dont on nous montre le corps ?
La satisfaction sexuelle possible, bien sûr.
Le fait que le bien-être féminin soit devenu un argument publicitaire prééminent, quand bien même le produit vanté n'aguicherait que l'humain mâle, dénonce que ce "bien-être" n'existe pas, et qu'il faudrait pourtant l'acquérir partiellement à prix d'argent, et uniquement de cette manière.
C'est prendre les gens pour des sots ou des étourdis ; à moins que les gens ne savent pas à quoi ressemble, non pas un argument, mais une réalité.
Il y a énormément d'étourdis en ce monde publicité qui sont à la recherche d'âme, vu le nombre de pubs qui en donnent l'image.

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