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samedi, 11 mars 2006

Retournement sémantique

Le problème dans l'antisémitique (on disait auparavant antisioniste, beaucoup plus précis) c'est que ces gens jouent sur deux plans, qu'ils se dispensent bien de séparer clairement : ce mot, dans leur acception, signifie aussi la religion hébraïque. En fait lorsqu'on dit le mot "juif", on ne sait si on s'adresse à l'ethnie ou au religieux : ça c'est pas clair du tout.
Un droit, qui ne devrait plus être constitutionel puisque la France a ratifié les « droits de l’homme » et la « convention pour la protection de l’enfance », a été institué par Napoléon en même temps qu’il les a accordé le fait d'avoir leur propres cimetiaires, autorise les religieux hébraïques à pratiquer le rite, la mutilation de la circoncision sur leur enfants mâles.

Je ne suis pas anti-religion par essence, car chacun se console comme il peut, mais je ne puis admettre qu'on m'impose une religion, la sienne ou celle d'un autre. Je respecte la personne, mais ses agissements peuvent porter à critique. S'il s'agit d'un sémite, cette personne va très vite me dire que je suis antisémite alors que je critique ses agissements religieux à mon égard ou à l’égard des enfants nés intègres : elle profite trop de cette confusion entre les deux significations (données à tord ?) au mot juif, alors que c’est bien souvent l'aspect religieux qui est en cause ; vous comprenez ? D’ailleurs, le mots « dieu » et « légitimation par dieu » existe dans la Constitution de l’État d’Israel.
Ce sont ces religieux qui, il y a à peine quatre ou cinq ans, voulaient supprimer du répertoire théatral la pièce de Shakespeare "le marchand de venise", vous vous souvenez ? Est-ce que aujourd'hui "la critique de la raison juive" passerait ? Et le livre de Marx sur "la question juive" ? Ils possèdent tout de même une pertinence, non ?
De même, le mot "islamophobie" a été inventé par les Islamistes pour se protéger de la critique de leurs agissements, et il fonctionne incroyablement bien !!! alors qu'on ne peut être phobique de l'islam à moins d'être malade psychiatriquement : comment des religieux peuvent-ils juger que je suis ou non psychiatriquement malade ? Ce serait tout de même le monde à l'envers... et C'EST le monde à l'envers !!!
Ce n’est pas les agissements des personnes qui démontrent que ce monde va en décrépitude, c’est ce monde qui se prouve à lui-même, par l’agissement des personnes qui le composent, qu’il part en décrépitude.

Commentaires

Un billet qui souligne bien le contresens que l'on fait lorsqu'il s'agit de tolérance. La tolérance religieuse requiert qu'on acccepte l'autre, qu'on lui accorde les mêmes droits, les mêmes possibilités qu'à tous les aures citoyens d'un Etat. Mais elle ne signifie en rien que l'on doive s'interdire de porter un regard critique sur la foi de l'autre, pour autant que cette critique s'appuie sur la raison et ne s'accompagne pas d'un appel au lynchage ou à l'intolérance. Je trouve dommage en effet qu'au nom de la tolérance, on s'interdise l'échange rationnel au sujet de concept tel que Dieu, l'âme, l'éventualité d'une survie de l'esprit après la mort. Il s'agit là pourtant de questions essentielles qui me semblent pouvoir faire l'objet d'une réflexion rationnelle en dehors du cadre dogmatique d'une croyance.

Écrit par : Steph | samedi, 11 mars 2006

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