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vendredi, 16 juin 2006

Organismes Génétiquement Mutantis te salutant

Les processus naturelles de viabilité des organismes abhérants ne leur permet de se reproduire que dans la mesure où ces abhérations sont des adaptations, c'est à dire qu'elles favorisent l'organisme (au sens générique de l'espèce) à une meilleure vie dans son environnement mouvant. Les OGM, en tant qu'abhérations dans le monde du vivant (c'est à dire, en théorie, des variances que produirait la nature pour une meileure adaptation) non pas seulement parce qu'ils sont des créations humaines, mais essentiellement parce qu'ils continuent de participer au monde, sont dépourvus de ce pouvoir d'adaptation.
Les abhérations dans la nature peuvent parfois se reproduire sur une deuxième génération pour mieux s'essayer, mais les OGM d'une part sont très peu capable de reproduction à l'échelle d'une seule génération et d'autres, à un autre extrême, s'ils s'y adaptent, c'est pour devenir UNIQUES, c'est à dire sans relation dialectique avec le monde (c'est précisément ici le but avoué des OGM) : ces organismes peuvent prendre une prépondérance grave dans l'environnement de la nature, qui n'est qu'adaptatif ; or les OGM n'ont pas d'ennemis naturels.
Mais d'autres organismes (dont ceux qui les ingèrent) ont besoin pour se reproduire, en tant que phénomène d'adaptation, d'abhérations, mais ces abhérations ne sont valables que dans certain cadre : celui EXACT de l'organisme lui-même. Les OGM, produisant une adaptation sélective, unilatérale et massive, vont forcer d'autres organisme à une mutation qui sera EN DEHORS de la sélection naturelle comme phénomène d'adaptation, et ce sur plusieurs générations.
Si nos ancètres sont arrivés à créér de superbes plantes par le TEMPS, ils y sont arrivés par le dialogue, la dialectique du vivant : dans l'évolution de leurs créations ces créations continuaient de vivre dans le monde, de respirer, de manger, ect. Le monde s'adaptait donc, avec le temps, aussi bien à cette création. Avec les OGM le TEMPS n'existe plus (tout comme dans la philosophie qui sous-tend ce projet) et, de fait, si nous laissions ces plans sans soins dans la nature, ils ne se reproduiraient pas en tant qu'abhération adaptative ou ne s'y adapteraient PAS, c'est à dire qu'ils pululeraient comme des fous (voir la renouée du Japon, introduite en 1935 sur les rives de l'Allier et qui maintenant pulule sur toutes les rives de France).
Mais, le forçage du temps par les Organismes Générateurs de Mutations fait que dans l'adaptation mutuelle des créations humaines et de la nature, plus rien n'est possible.
Par ailleurs, sous le seul prétexte d'une disponibilité technique plus grande, cela signifirait que, jusqu'à l'invention de ces trucs, le travail des paysans est nul et non avenu, alors qu'on sait, si on s'y intéresse, que c'est le mode d'organisation présent de l'économie qui fait un grave mésusage de ce qu'ils ont créé (les blés panifiables ou des riz de très haute qualité nutritionnelle, des porcs ou des vaches adaptés à leur environnement immédiat nécessitant peu de soins vétérinaires, des légumes goûteux et généreux et pourtant peu gourmants en engrais mais locaux, etc.).
Le problème n'est pas seulement la qualité du produit, mais aussi l'ampleur de sa pollution par le forçage de sa viabilité (qui n'est plus ici une adaptation) qui embrouille les capacités adaptatives naturelles (les échanges de matériel génétique sur une longue échelle) : cette pollution est justement cette embrouille forcenée du mouvement du vivant : l'adaptation des autres plantes autant que les autres organismes (dont nous, les créateurs de ces trucs infantils).
Je veux montrer que ces organismes sont peu viables, ou trop viables, alors que la sélection naturelle joue avec les phénomènes adaptations : le vivant est joueur, mais jamais à son insu : que je sache, nous faisons parti de ce vivant (encore) autant que ce vivant fait parti de nous (parfois).

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