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samedi, 18 février 2006

Pain frais sur la planche

A entendre d’une personne qu’elle est cruelle, sanguinaire, froide, barbare, etc., on doit aussi entendre, sans pour autant excuser ces agissements, « combien cette personne a dû souffir dans sa prime jeunesse, combien a-t-on dû la faire souffrir, enfant », de sorte à éviter de reproduire de tels comportements.
L’humanité, qui pour quelques uns ne se gagne pas lorsqu’on la concidère comme innée à l’être qui en porte le nom, doit être perdue d’une certaine manière pour en arriver là : il faut se pencher sur cet aspect de la vie, rapidement, pour ne pas le reproduire… et qu’il se reproduise davantage.
Pour un journaliste, ou un politique, qu’une personne affectivement abimée retourne contre soi ses malheurs, c’est dommage pour elle, finalement ; mais qu’elle retourne contre l’autre les turpitudes de son enfance maltraitée, et cela devient scandaleux, alors que cette dernière manière n’est que la partie cachée de l’iceberg de la souffrance.
Il faut prémunir l’enfance des affres de la bassesse affective, la sauvegarder de la résignation physique, en place de construire des prisons, non de non !

09:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

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