jeudi, 04 mai 2006
Sable et sang
Comment ces mots de tous les jours, ainsi agencés, peuvent à ce point toucher l'indicible qui attend, haletant, qu'on le veuille bien mouvoir. Il faut aimer le mot et le son, aimer le son qui va au mot et s'y marie, s'y mélange, ose une tonalité heureuse ou hardie, au plus proche de l'émouvance. La poésie. Des mots qui parlent de la liberté chérie par leur liberté, cette anti-maudite qu'on atteint jamais en l'ignorant.
22:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique
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