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dimanche, 23 avril 2006

Macabre discrétionnaire dans la solidarité

20 millions de morts dans l’URSS de Staline, 2 millions par les Kmers rouges, 70 millions de morts dans la Chine de Mao : est-ce qu’il y a un monument pour ceux qui contestent les pouvoirs en place ? Y a t-il une shoa pour eux, un musée pour les opprimés, une sculpture chaque année dévoilée ? Ne s’agissait-il pas, là encore, pourtant d’une systématique dans le massacre ? Ne devrions pas protéger par des lois anti-antiprotestataires ces gens face aux dictatures ?
Ce ne sont là pas essentiellement des religieux, c’est cela ?
Ha ! c’est plus étalé dans le temps, c’est cela ? Ça se passe en vingt ans et non pas en deux, c’est cela ? Il n’y a pas eu de camps spéciaux pour ces gens, prévus pour qu’ils y meurent, c’est cela ? Ha ! la mort n’était pas systématisée par du gaz, c’est cela ? Ce n’était pas la faim, les coups, la systématique dans la chasse à leur caractérisation, l’isolement, la déhumanisation, l’absence de correspondance, le cachot, la maladie, le choix délibéré, la torture, et que ne sais-je, c’est cela ?
Non ! L'absence de commémoration, alors que leur nombre est incommensurable, est tout simplement que tous ces gens, qui ont disparus, sont morts sans soutien, sans communauté, sans solidarité ; ce qui est sans doute la raison même de leur mort.

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