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jeudi, 23 mars 2006

Articulation anticipative

Aujourd'hui on utilise d'autres méthodes légèrement différentes de domination des pensées : il s'agit de découvrir ces nuances, de les décripter, si possible, de les montrer, de les décrire. Certes en se servant de l'Histoire, mais aussi en reconnaissant que notre Histoire a assez peu tendance à se reproduire précisément suivant les mêmes schémas. Le tendu de mon esprit est de les déceler pour qu'on ne s'y plante pas : découvrir le nouveau dans l'aliénation qui se reproduit sans fin, apparemment, alors même qu'elle tente de se résoudre. Car si l'aliénation change de forme, même si les souffrances qu'elle génère sont identiques, il nous faut admettre que c'est là aussi son point faible.

mercredi, 22 mars 2006

Don, échange, argent et usure

Le don est antérieur à l’échange, car aucun moyen d’évaluation n’est possible sans la parole (en usant des coups on s’accapare : il n’y a ni échange, ni don). L’échange est une altération du don.
Antérieurement à la parole, il ne pouvait être que du don. Après la parole, il pouvait encore être du don dans l’échange. L’échange à réciprocité différée et indirecte au moyen autre que la parole, au moyen de l’argent, la « marchandise des marchandises », ne contient plus du tout de don.
La parole est-elle le moyen de l’échange qu’elle ne supprime pas pour autant le don.
Si la parole est le moyen d’évaluation de l’échange (le don détruit par la contrepartie) et l’argent le moyen de cet échange en tant que moyen de réciprocité différée et indirect, alors l’argent a pris la place de la parole, qui dans ce cas ne sert plus d’évaluation à la réciprocité mais de moyen de l’évaluation, que comme moyen d’expression de l’argent : le détenteur de la parole devient alors un moyen de l’argent.
Ainsi, dans l’argent, non seulement le détenteur de la parole a perdu le don, mais il a aussi perdu sa parole. La publicité (une sorte de religion de l’esprit de l’argent) en est un joli exemple et le travail le tuteur.
Ce qui distingue, dans l’argent, la parole de l'accaparement de parole, est l’intérêt qu’on lui porte : je veux précisément dire à la fois l’intérêt pour la chose même de l’argent primant la parole, mais aussi le contenu de l’argent qui n’a plus besoin de la parole : l’usure.
Un moyen, donc, de passer d’une société d’échange d’argent à une société d’échange entre des personnes détentrices de leur propre parole, est de supprimer l’usure, l’argent de l’argent.
Ce moment correspondra sans aucun doute à un changement radical de la représentativité de ces personnes redevenues détentrices de leur parole.

mardi, 21 mars 2006

Claudication nécessaire

Les lois de la République ne sont pas révocables : hahaha** ! La France a peur des réformes : ha ha ha ! À qui profitent-elles, systématiquement ? Combien d’acquis ont été dissouts, révoqués dans le cours des 15 dernières années, avec la complicité des syndicats ? Au profit de qui, de quoi ?
À chaque fois qu’on propose quelque chose, on octroierait des droits, en plus : mais c’est quoi ce plus : du moins : le droit au chômage, à la formation, etc. dans ce CPE ne valent rien, sur ces points comme sur d'autres.
Il ne s’agit pas de savoir si ça marchera ou non (l’humain n’a pas à être un cobaye pour tester des mesures économiques), il s’agit des conditions selon lesquelles ça marchera effectivement et ces conditions sont de plus en plus déplorables.
Ce truc là est fait pour que le travail marche, pas pour les humains, pour que le travail marche et facilite l’emprise sur le monde de sa grande copine, l’Économie.

**n'est-on pas revenu sur cette loi sur "l'oeuvre positive de la colonisation", rapidos ? Le problème est justement là : devoir se désavouer une deuxième fois en si peu de temps parce qu'on montre ainsi son incompétence, c'est trop !

lundi, 20 mars 2006

Le caché tu

Il m’apparaît que le CV anonyme est synchrone au CPE, dans le temps de l’histoire ; cela a une signification : puisque le CPE ne demande pas de justification du motif du licenciement, qu’importe à un employeur que le CV soit, ou non, anonyme : il fait ce qu’il veut. Ce CV anonyme est du blabla du fait du CPE ; autrement dit, c'est parce que le CPE est possible, que le CV anonyme l'est aussi.
Mettons une jolie beur que son patron lui caresse les fesses, le saligot : la nana n’est pas contente (je ne le serais pas moins à sa place), elle proteste, elle est mise à la porte sans que le motif ne soit à justifier ; sinon il en profite.
La même qui revendique le paiement de ses heures sup’ : à la porte : le patron ne paye rien et il a un « mauvais élément » gênant en moins.
La même, ou un/e autre, qui ne veut pas utiliser sa voiture perso quand l’entreprise dispose de voiture de fonction : à la porte sans justification.
Etc. La compromission a libre cours. C'est naturel pour des êtres corrompus d'imaginer que de telles dispositions sont naturelles, et d'y tenir mordicus, car toujours dans ce genre de chose il y a la chose avouable, et la chose inavouable : ici les deux seront tues, car elles ne nécessitent aucune justification. En pratique, déjà que la justification d'un licenciement n'est pas la vraie raison de ce licenciement, ici, le vrai n'a plus même besoin d'exister : tout est faux, par avance et légalement.

dimanche, 19 mars 2006

Rue de la République

Loi de la rue contre loi de la République : ha ! les tarés ! Avec ses représentants de l’Assemblée qui ne représentent pas 15 % des habitants adultes de notre pays ? Un président de la république par défaut ? Des représentants des gens qui font de leur mandat ce qu’ils veulent, ce qu’ils en entendent, sans avoir à se justifier devant leurs mandants de l'éxécution exacte de leur mandat ? Le vote une démocratie ? Ha ! je rigole ! République démocratique ? Où le sport est l’une des préoccupations des médias (les gens le laisse faire !) telle que la place que prend ce résulat des compétitons est plus grande et plus vide que ce qui décrit ce que vivent directement les gens, eux, de leur vie à eux : cela montre combien on en est si peu maître ! Grève ! La Rue !

samedi, 18 mars 2006

Liberté de sens et sens de la liberté

Il en est de même des étudiant satisfaits qui portent plainte contre les ant-CPE qui bouclent leur chère usin... houps ! université de ce qu'on appelait il y a un temps des jaunes, c'est à dire des obtus, des personnes qui pensent qu'ils s'en sortiront individuellement, qu'ils n'ont pas besoin des autres pour y arriver, qui ne veulent pas comprendre que l'adaptation à ce que la société demande, ce que demande les organisateurs de cette société, va à leur encontre, car ils sont satisfaits de leur sort et en veulent satisfaire les autres autant qu'ils s'en satisfont.
C'est vrai que, logiquement, la liberté est pour tous, et aussi bien pour ceux qui tiennent les matraques, ceux qui tiennent à ce qu'on la déprime, qu'à ceux, ces négatifs de la raison, qui n'en ressente que le gourd, n'est-il pas ?
Par exemple, la liberté est du genre de celle qu'envisage ce député qui, il y a une quinzaine, a déposé un projet de loi "visant à interdire les propos et les actes injurieux contre toutes les religions", qui est celui de la conserver, volontairement, de sorte qu'elle soit non seulement aliénée, mais en plus gourde.

vendredi, 17 mars 2006

Rognage du squelette

La tournure que prend la loi sur les téléchargements Internet est exactement le schéma de ce qui advient de la défense de la liberté contre la marchandise : la liberté, encerclée par la marchandise n’a plus que les mots pour vivre.
La marchandise c'est payer pour acquérir. Le patron paye, achète le travail (et la responsabilté du travailleur sur l'effectivité de son travail) pour acquérir cette fonction humaine ; et pour payer les marchandises produites par ces vendeurs de travail sous les impulsions du patron, il faut payer : chouette, on devient patron à son tour : quelle satisfaction ! Si t'es pas d'accord, on saura t'y obliger, lorsque tu sais ce qu'est d'être responsable d'une fonction humaine : l'échange, en dehors des critères du patronat, de la marchandisation des fonctions humaines.

Distingo dans l'amalgame

Je me suis trompé, hier, en disant qu’il fallait faire attention à « l’amalgame » qu’on allait faire entre les « casseurs » et les « étudiants » : le changement du politiquement correct de la sarcosicature de Nicolas aurait dû me faire prévoir le contraire : un casseur n’est pas un étudiant, et un étudiant n’est pas un casseur, l’un est gentil et sait rester dans les basquettes du bienscéant ; l’autre est un rustre, un barbare, à qui on ne devrait pas même donner la parole : la police saura faire la différence, et elle en a l’autorisation.

Anthropie de la politesse

Une jeune fille, ce matin, à la radio :
« Je suis encore au lycée ; pour avoir de l’argent, j’ai décidé de travailler à côté de mes études. Alors je fais la caissière. Cest surtout le samedi que c’est difficile : je me lève à 5h30 le matin pour faire la mise en rayon à 7h00 puis je prend la caisse le reste de la journée. Comme j’ai droit à 4½ mn par heure de pose, alors pour sortir plus tôt après 10 heures de travail, je ne prends pas mes poses. C’est très fatiguant, mais je suis contente : j’ai de l’argent à moi. Aux vacances, je travaille plus, mais j’ai plus d’argent. Bon, je fais que ça mais…
Le journaliste au politique : qu’en pensez vous ?
Le politique : c’est très positif, elle est courageuse cette jeune fille, il faudrait plus de petits-travails (sic) pour ce genre de personne, qui sont vraiment courageuses.

Une autre : je poursuis des études d’ingénieure. Dans ma ville, je vois ces jeunes qui ne veulent pas continuer les études, les « sans avenir » comme on les appelle. Ils n’aimaient pas l’école, alors à 16 ans ils sont partis et ils vivent de petits riens, dans la rue en tenant les murs. C’est que nous, qui venons de la banlieue, aux entretiens d’embauche, on est pénalisé par notre langage, la manière de se tenir ; c’est plus facile pour les bourgeois : ils portent tout de suite ce qu’on demande, et leur langage est celui qui faut. Nous on fait caricature.
Le politique : C’est positif, cette jeune fille a un projet professionnel, elle y arrivera.

Il y au moins deux commentaires à faire : un sur la compréhension du travail par ce politique (aparemment, lui ne travaille pas, ne sait pas ce qu’est le travail), un autre sur son d’empathie face aux variances des comportements humains (lui seul sait ce qu’il faut faire de sa vie, et c’est sa manière à lui), mais cela serait cacher son esclavagisme de fait, qu’il voudrait qu’on adopte de soi-même pour le satisfaire. Effectivement, pour exprimer une colère vis à vis de ce genre de personnes, qu’on soit ou non « étudiant », on devra rester poli puisque c'est elle qui en donnent l'exemple, puisque c'est elles qui donnent le sens de la réalité à la vie.

jeudi, 16 mars 2006

Continuité dans les diversités

Ce à quoi il faut s’attendre, maintenant :
- un « attentat terroriste », d’un groupe soit d’extrême gauche, soit d’extrême droite, ça n’a pas d’importance (le terrorisme est une manière de gouverner un pays devenu ingérable dans ses revendications) tue des gens pour stupéfier les millions de survivants et les faire douter de la véracité de leurs revendications ;
- une déclaration de guerre à l’étranger, de sorte à crisper les esprits revêches, ou un truc affreux qui a lieu à l’étranger (les guerres sont une manière de gouverner par solidarité internationale) ;
- le passage à l’heure d’été : une heure de sommeil en moins (pour ceux qui y obéissent) est terrible pour l’énergie vitale ;
- des accusations encore plus fallacieuses sur les agissements des manifestants (ça, on sait, mais…) donnant à penser que des actes extrêmes ont eu lieu (genre l’attaque d’handicapés, d’infirmières, un vieux ou une vieille, une femme enceinte, je dis bien une, ou deux, bref : l’ « anarchie » vue par les politiques, les syndicalistes, les policiers secrets, les journalistes et que sais-je ?) ;
- ou bien donner une importance excessive aux actes des « casseurs » (comment garder des maisons d’intérim ? des bars ? des magasins de bibelotteries ?) ;
- la prise par le cœur : les CRSs sont des pères de famille, comme les commissaires de polices, etc. ;
- on donne des « avantages » à ceux qui déjà un travail pour qu’ils, ces salariés, moralisent (c’est à dire se travestissent en jaune) ceux qui n’en ont pas ;
- autre chose qui dépassera mon « omnipotence », qui a les limites de ses observations et du temps qui se répète.
Dans tous les cas, l’objectif est toujours de ramener au travail, peut-être avec une cuillérée de miel en plus et des gnons en moins pour ceux qui profitent de ce travail.

mercredi, 15 mars 2006

Passation des savoirs

Le fait que le projet de loi du CPE soit porté devant le Conseil constitutionel pour qu’il juge de sa validité est intéressant en ceci que lorsqu’il sera approuvé, alors l’objet de la bataille servira non plus à désapprouver un gouvernement en particulier mais, en tant qu’instance décisionnaire, l’État lui-même. Car, que cet organe prégnant de notre organisation sociale le retire alors signifiera une défaite de l'État et non plus seulement d'une de ses instances gouvernementales, qui en sert de fusible.
Quoiqu’en leur temps ils aient beaucoup détruit des acquis des gens, ces socialauds sont vraiment des incapables en tant qu’hommes d’État : aucune prospective dans l'acte de demander cet avis au Conseil législatif suprême : soit ce dernier acquiesse et met l'État en danger, soit il désaprouve et met son instance gouvernementale à mal. Si vous avez été capturé par cette habitude démocratique, la prochaine fois faut voter pour cette engeance : les gens pourraient s’apercevoir plus vite qu’ils peuvent encore mieux faire qu’eux pour organiser d’une autre manière notre temps ; et le faire savoir.

J'aime ces jeunes qui ont l'impression de prendre en main leur présent lorsqu'ils s'affrontent sciemment aux forces de l'État qu'ils poussent à se montrer dans sa policière violence pour protéger ses malversations : c'est réel, la liberté a encore des bras et des cervelles ! Manifestoyons !

mardi, 14 mars 2006

Obtuse irresponsablilité

Du boulot il en faut pour les patrons, pas pour l’ouvrier, c’est là l’inversion, car c’est le patron qui organise ce boulot, aujourd’hui, en créant les conditions qui sont à même d'amener l’ouvrier à être obligé de travailler pour lui, voyons… pas le contraire !
C’est le patron qui établit le montant de loyers (on va dormir où ? Pas dehors, tout d’même !), le prix des denrées (on va pas mourir de faim ! Faut d’l’argent pour vivre !), des vêtements (on ne veut pas vivre tout nus), les formes de la poésie, etc. C’est donc l’ensemble d’un système qui organise les modalités du travail, et il est organisé uniquement dans l’optique, dans l’objectif du travail, de l’obligation au travail.
Pour cela il faut trouver des moyens de faire travailler, d’amener, au moindre prix, les gens au travail, les yeux (vous avez vu la laideur du monde humain dans cette architecture délirante, l’auto-rue, les crottoirs piétonniers, par exemple ?), le nez (vous avez vu comme il pue ce monde humain ne serait-ce qu’à la sortie de ces divers tubes, même filtrés ?) le goût (chaque jour on sent l’insipidité étrange de la nourriture produite par ce travail industrieux dans les supermarchés), tout cela fermé, comme son entendement car il ne s’en ressent absolument pas responsable, rejetant cette responsabilité sur l’obéissance qu’on lui demande pour exécuter ce travail, l'obéissance du salaire.
C’est ce travail présent qui produit ce monde, selon des modalités avec lesquelles nul n’est d’accord (à moins d’être un jaune), et que l'humain exécute pourtant pour lui-même, ses congénères et ses enfants : il en est responsable, l’obtus.

lundi, 13 mars 2006

Multiplication par 4

Je ne veux pas faire le cheveu dans le plat de la contestation du CPE, mais j’ose rappeler que c’est le travail qui est à reconsidérer, avant de savoir comment on va s’en servir, et d' en envisager les modalités ; sinon les choses, et leur État, continueront de se repoduire à travers ce travail dont on veut imposer les conditions, que chacun (ô chère clairvoyance des gens !) s’aperçoit du caractère stupide. Cette stupidité cache les possibles de notre temps, de notre organisation du temps : prenons le temps d'y consacrer notre temps retrouvé dans les grèves !
Méfions-nous des syndicats, toujours prêts à prolonger d'un millénaire notre souffrance pour garder le métier de la défendre.

dimanche, 12 mars 2006

Otages du désespoir, révélez-vous !

Ce pauvre Nicola Vilpail, le « preneur d’otages » qui , après moultes démarches sociale auprès de ses paires, de sa famille, du maire de sa ville, n’a plus entrevu, pour montrer sa détresse affective, la béance de son âme, que de se faire remarquer en « prenant en otage » (on est loin, du point de vue matériel, de Human Bombe, tout de même, ce qui lui a sans doute laissé la vie sauve) une classe d’élève de 20 élèves de 16 à 18 ans et de deux surveillants.
Ceux-ci, face à un pistolet à billes, dans le même genre de démarche enfantine désepérée (il est vrai qu'il faut pouvoir comprendre l'autre) ont tout attendu des instances policières pour se sortir de cette situation : l’espoir dans les deux cas vient de cet autre. Pour l’un il est venu de la force publique, pour l’autre il ira le chercher dans l’asile psychiatrique.
Cela dit, chers amis désespérés, les moyens de se faire remarquer devenant de plus en plus élémentaires, devant l’impuissance de cette société à comprendre et résoudre les problèmes de ses habitants, essayeons le pistolet à flêches (encore moins dangeureux pour les autres) et on pourra vous garantir la venue de l’armée, et non plus celle du GIGN pour un pistolet à billes : vous réussirez ainsi à montrer du doigt la qualité du dialogue possible entre vous et le pouvoir.
N’espérez pas, cependant, que votre problème soit pris en considération : vous entrerez tout au plus dans les intérêts des médias, sans aucun doute, mais si éphémèrement et pour si peu !
Tout cela parce qu'étant tant abimés affectivement, vous ne vous sentez plus capable, ou en force de vous prendre en main, vous-même : mais n’est-ce pas là, justement ce qu’on attend de vous, bien que vous montriez par votre geste l’extrême de cette situation ?

samedi, 11 mars 2006

Retournement sémantique

Le problème dans l'antisémitique (on disait auparavant antisioniste, beaucoup plus précis) c'est que ces gens jouent sur deux plans, qu'ils se dispensent bien de séparer clairement : ce mot, dans leur acception, signifie aussi la religion hébraïque. En fait lorsqu'on dit le mot "juif", on ne sait si on s'adresse à l'ethnie ou au religieux : ça c'est pas clair du tout.
Un droit, qui ne devrait plus être constitutionel puisque la France a ratifié les « droits de l’homme » et la « convention pour la protection de l’enfance », a été institué par Napoléon en même temps qu’il les a accordé le fait d'avoir leur propres cimetiaires, autorise les religieux hébraïques à pratiquer le rite, la mutilation de la circoncision sur leur enfants mâles.

Je ne suis pas anti-religion par essence, car chacun se console comme il peut, mais je ne puis admettre qu'on m'impose une religion, la sienne ou celle d'un autre. Je respecte la personne, mais ses agissements peuvent porter à critique. S'il s'agit d'un sémite, cette personne va très vite me dire que je suis antisémite alors que je critique ses agissements religieux à mon égard ou à l’égard des enfants nés intègres : elle profite trop de cette confusion entre les deux significations (données à tord ?) au mot juif, alors que c’est bien souvent l'aspect religieux qui est en cause ; vous comprenez ? D’ailleurs, le mots « dieu » et « légitimation par dieu » existe dans la Constitution de l’État d’Israel.
Ce sont ces religieux qui, il y a à peine quatre ou cinq ans, voulaient supprimer du répertoire théatral la pièce de Shakespeare "le marchand de venise", vous vous souvenez ? Est-ce que aujourd'hui "la critique de la raison juive" passerait ? Et le livre de Marx sur "la question juive" ? Ils possèdent tout de même une pertinence, non ?
De même, le mot "islamophobie" a été inventé par les Islamistes pour se protéger de la critique de leurs agissements, et il fonctionne incroyablement bien !!! alors qu'on ne peut être phobique de l'islam à moins d'être malade psychiatriquement : comment des religieux peuvent-ils juger que je suis ou non psychiatriquement malade ? Ce serait tout de même le monde à l'envers... et C'EST le monde à l'envers !!!
Ce n’est pas les agissements des personnes qui démontrent que ce monde va en décrépitude, c’est ce monde qui se prouve à lui-même, par l’agissement des personnes qui le composent, qu’il part en décrépitude.

vendredi, 10 mars 2006

Autovérification des complémentaires

Suivant l'un ou l'autre sexe (il n'y a que deux sexes au monde), la perception qu'à l'un et l'autre sexe de soi et de l'autre est différente dans notre société. Cela donne quatre possibilités de séparation**, d'absence de correspondance entre les deux sexes.
Ce que représente l'un ou l'autre des deux sexes pour l'autre sexe est faux majoritairement dans notre société. D'autant que notre société matchiste (olé !) donne une prépondérance à l'entendement mâle de la relation entre les deux sexes.
Je dis bien TOUT est fait pour que cette indifférence, cette confusion règne, et demeure dans son règne, c'est à dire que peu, très peu, et toujours sous forme individuelle (qui consiste à parler entre nous de ce que nous sommes et représentons réciproquement l’un pour l’autre, dès l'école) est fait pour qu'elle disparaisse : c'est que cette confusion est vitale pour la société, cette organisation des relations entre les humains qui la peuplent, non seulement parce que cette société est précisément matchiste (olé!) , mais aussi parce que cette frustration de l’entendement harmonieux, au moins dans son désir, est le moteur de cette organisation.

** a) ce que tu penses de moi, b) ce que je pense de toi, c) ce que je pense que tu penses de moi et d) ce que tu penses que je penses de toi ; toutes ces « pensées » sont sans vérification ou, à un autre extrême, frisent le porno, ce qui revient au même.

jeudi, 09 mars 2006

L'étiquette des uns et des autres

On cache maintenant tout derrière une étiquette ; et de l’étiquette il n’y a à dire que la forme et la couleur, car le contenu est partout identique. Le pain, le lait, du vin, un parti politique, un médecin, un syndicaliste, un directeur de MJC, un voyage, une salle de bain : tout est derrière une étiquette ; on pourrait même parler de l’étiquette de l’étiquette, sujet qui passionne les publicistes.
L’étiquette n’est pas vraiment mensongère puisque c’est d’abord celui qui la lit qui en est la dupe, celui qui l’écrit le sait bien, puisque c’est lui qui donne les règles de sa rédaction, de son contenu et de sa forme. Celui qui sait la lire voit tout de suite, au nombre de lignes à la case composition ce qui est derrière l’étiquette, c’est à dire ce que veut vous vendre celui qui a créé ce produit et l’a fait ainsi étiqueter.
Il faudrait même rester poli de sorte à la respecter, cette étiquette : on sait ce que cache la dévotion à l’étiquette ! L’étiquette qui consiste dans le respect du pouvoir, elle, sera de vous confronter, sans les caillasser, à ses polices spéciales (CRSs, Gendarmes, GIGN, bientôt le retour de la police montée) pour vous la faire comprendre, pour peu que vous y faillissiez.
D’ailleurs « Je trouve inadmissible qu'on ait pu ces jours derniers donner la parole à un barbare et à un assassin présumé sur une grande chaîne de télévision », a dit M. Sarkozy (AFP 07.03.06 | 16h21). Ici l’étiquette se situe précisément dans le mot présumé : il y a des présomptions, spéciales elles aussi, qui vous ôtent un droit, celui de parler, même dans un pays où chacun a droit de s’exprimer, selon l’étiquette, bien sûr. Quelle sarcosicature ce Saint Nicolas de la représentation des gens !
Cette étiquette empêche de connaître les deux aspects d’une chose, lorsqu’on la met ainsi en avant, celui qui apparaît et celui qui est caché contient justement ce qu’on ne veut pas qu’on découvre : la mesure du respect qu’on a pour celui à qui le respect de l’étiquette est obligé ; en somme.

mercredi, 08 mars 2006

Travail anti-travail

Le droit à l’avortement à nouveau interdit dans deux États des USA. Les gouvernants souhaitent que leur coup de force, car illégal, soit porté au Conseil d’État, espérant le réussir grâce aux futurs nominations de Bush à ce Conseil.
Et ce Bush de dire hier (tient un autre Vil'pin ? ou le barkozi Sargeot) : "L'Amérique aidera les femmes à se dresser pour leur liberté, où qu'elles vivent", au cours d'une cérémonie organisée à la Maison Blanche à la veille de la journée internationale de la femme.
La femme n'est pas seulement l'avenir de l'homme, elle est surtout son présent : là il y a du taf ! du vrai travail, passionnant, pour tous, du travail humain.
Le monde ne manque pas d'idéologies : il en a trop, de sorte qu'il ne perçoit plus l'évident, tel le présent, il se force à se projeter dans le futur lointain, sans en percevoir le plus proche, le futur immédiat qu'il craint comme une chimère ; et n'a plus que faire de son histoire tant la sienne, qu'il vit en prise directe, lui est incompréhensible et déplorable.

mardi, 07 mars 2006

Poudre de votation

46% des gens sont contre le nucléaire mais 77% des députés sont pour ; 41% des gens se foutent de dieu, on entend son nom partout ; 56% sont pour le paire-à-paire, le gouvernement guillotine sa propre loi en l’étêtant de l’article qui le gêne ; pareil pour le CPE, ça passera quand même** : à quoi ça sert les gens ? A quoi ça sert leur avis, même quand on le leur demande ? Sont-ils capables de savoir et de reconnaître ce qui va dans le sens de leur propre bien, eux qui se satisfont de tels bêtises télévisionesques, des manipulations dont ils sont l’objet chaque jour dans les « informations » ?
La vieille bourgeoisie trouvait toujours une sorte de justification de sa domination par une demande de participation de la population, aujourd’hui on lui crache à la figure quand elle est contre l’usage que l’on fait de ce qu’il lui reste de liberté, quand elle est trop rétive à comprendre qu’on fait tout pour son bien, malgré elle. Cette ancienne justification participative est elle-même devenue excessive, maintenant, pour réguler le monde de la marchandise, de l’Économie autonome, elle est devenue génante pour les bornes de ses adulateurs.
Ces artistes ? À ce qu’ils demandent, je me demande, moi, à quoi ils servent, lorsqu’ils désirent la même chose que cette Économie : il faudra maintenant payer, au prix fort, sa propre aliénnation ! Et pour cela aller chercher cet argent en tremblant pour le soir qui vient, dont on est incertain. Fini le travail à la p'tit' semaine ! vive le péonage !
Faudra bien que les gens se prennnent en main, un jour, sans aucun doute, lorsqu'on leur laissera le temps d'essuyer ces taches de cambouis : l'auront-ils à ce rythme ? Faudra-t-il s'y mettre sans se préoccuper d'avoir les mains propres ?
Car pendant ce temps là, la critique du travail passe à la trappe.

** (bien que ce CPE soit conçu pour ne pas avoir à notifier le motif de la rupture du contrat de travail, il suffira d'en ajouter l'obligation : on trouvera bien un tortillon pour faire que cette motivation demeure légalement inefficace)

lundi, 06 mars 2006

Héritage

Étant enfant, toute mutilation physique ou psychique à vous infligée, amène à une réflexion spéculative, car il est réellement impossible d'autrement comprendre ce qui vous est arrivé.

Ce qui a pour conséquence, ensuite, de donner aux relations innées, c’est-à-dire basées sur la réciprocité (directe ou différée), sur la confiance en soi et en l'autre, sur les largesses de la vie (nature comme auto-production) une autre texture à la communication : on se retrouve alors spéculativement confronté à la méfiance, au doute systématique, à la supputation ; à l'intérêt (aussi bien au sens physique de l'argent, de la rente que sous l’aspect du système psychique de quédemande à l'autre, ou de l'autre, la revendication) ; à l'obligation (que ce soit vis-à-vis de Bons du Trésor ou d'imposition que de devoir envers un tributaire, qui est généralement celui-là même qui vous a infligé cette mutilation) ; à la valeur (l'espoir de gain du cambiste) injectée à des actes et des choses qui servent ensuite de médiation dans les relations humaines, pour vous être imposés comme tels.