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mercredi, 20 juin 2007

Masculine fidélité féminisée

Il faut bien le dire, la félicité n’irait que de la femme à l’homme, car c’est lui qui en est le plus susceptible de bonheur. Sinon on ne verrait pas tant de cul se promener dans la rue, mais autant de pudeur que de hardiesse.

Car de cet aspect des choses, la femme n’en est pas plus heureuse que celui qui lui court après et qui en attend sa félicité... tout autant qu’elle attend de bonheur de lui. Mais qu’en est-il de ces choses, socialement, dans précisément cette rue, veux-je dire.

Car il est un fait social qui tourne autour du permis, tel que je l’ai énoncé dans mon dernier message, de la fidélité de la femme et celle que doit l’homme à la femme.

La femme étant posée dans une situation sociale inférieure, l’homme a la permission implicite, et parfois explicite (hahaha, il a trompé sa femme ! le coquin, tant pis pour elle : il a posé sa pine là où il fallait, finalement, pour ― tenter d’― en prendre plaisir) d’aller voir ailleurs, alors qu’elle doit se morfondre dans sa contrition vaginale car empêchée, sinon de désir, au moins de réalisation de ce désir. Et elle doit le prouver, qui plus est : sa contrition vaginale est la preuve de cette fidélité tout comme la raideur pénienne est celle de l’infidélité de son homme.

Elle se devrait, de plus, d’accepter les assauts de celui qui voudrait la pénétrer, même sans son désir à elle, son acceptation, l’acceptation du plaisir de la réunion des corps : il devrait être, pour le mâle humain, légitime, que la femme s’ouvre à lui, comme de bien entendu, qu’elle l’accepte sans volonté personnelle, sans personnalité profonde, fondamentale et personnifiante. Il conçoit que la beauté n’est que pénétrable, alors qu’elle n’est, sans plus, qu’une manifestation du possible des êtres comme particularité dans un ensemble, et que la détentrice de cette beauté serait exempte des qualités que je nommais plus haut, de personnalité.

On raconte pour assertir ce « fait » bien des bêtises : j’ai lu quelque part que ce sont les roucoulements du pigeon qui induisait chez la pigeonne l’œstrus... qui la poussait à cause de l’inextinguible « devoir de reproduction » à accepter ses avances. Fils de pute de scientifique de merde. Pour avoir bien observé, afin de vérifier et découvrir, le comportement amoureux des pigeons, j’affirme que ces piètres trous du cul coincés n’ont rien VU : c’est la femelle du pigeon qui excaurte le pigeon à l’amour, et non l’inverse. Et je l’ai observé de plus et aussi bien chez le moineau, le cygne, le colvert, de mes yeux.

La différence essentielle entre les autres animaux et le genre humain, est que le mâle de notre espèce en impose à la femelle pour qu’elle accepte son désir de mâle et, dans ce but, utilise sa force musculaire ; ce qui n’existe nul part ailleurs que chez ce genre pollueur et travailleur. Ailleurs, il s’agira toujours de collaboration, jamais d’un pouvoir sur l’autre. Le plaisir y est pair(e). Piètre genre que ce genre humain qui se targue de supériorité : trou du cul qui pête dans un slip DIM ou DIOR.

Il est capable de contraindre la femme (dont le caractère de soumission possible étonnait déjà le poète Homère) à son désir par la force ou la ruse, la distorsion de son entendement. Et s’il n’arrive pas à ses fins, dans un contexte que lui seul aura construit, tout comme il frappe ses enfants pour les contraindre à l’obéissance à ses futilités, il l’obtiendra par la force des coups. Au mieux, il procèdera à un chantage des sentiments (auxquelles elle est sensible : Homère m’aideras-tu ici ?) pour arriver à mettre sa pine dans son con chaud, parfois.

Les femmes peuvent aussi être l’objet de pari sur l’amour qu’elles peuvent donner à l’homme ; il arrive de curieuses choses à ce propos.

On sait ainsi aussi qu’il suffit de parler adéquatement à la femme pour la faire « fléchir » sur cette fidélité, qui n’est somme toutes que la réponse intérieure que l’on a su suffisamment éveiller pour qu’elle trouve tout à coup le désir de sa réalisation. Mais, ici encore, il s’agit de détourner la femme d’une volonté (je la prends, comme une forteresse de volonté) et c’est sur ce point que je mets le doigt.

Soyons équitable, tudieu, que risquons-nous ? L’abstinence ? L’abstinence est bien plus futile que l’honnêteté ! Car, bien évidemment ! présentez un gâteau à un affamé revient à le lui faire manger ! La contrition vaginale n’est pas plus naturelle que l’absence de bandaison (pour ceux qui en ont encore : si t'allais pas tant au turbin, mon pote !) au petit matin !

Dans tous ces cas, l’un(e) comme l’autre sont ridicules. L’ACHAT de l’autre est ridicule même au prix de sentiments sincères, avenants et forts. On est loin de la réciprocité, suivant la spécificité de chacun, de la construction d’un ensemble éphémère qui toujours tend à se reconstruire comme neuf, dans ses sauts qualitatifs, résultat d’un commun ressenti de l’autre à travers soi, de plaisir qui passe par la solution du quantitatif amoureux.

Qu’on se le dise !... pour qu’on le sache bien. surtout pour cette affection que l'on éprouve (parfois comme des malades affectifs) aux enfants : la liberté est transmissible suivant les liens qu'on lui induit.

lundi, 18 juin 2007

Féminine fidélité masculinisée

L’inversement des valeurs est tel que le rôle de chacun n’a plus rien à voir avec la spécificité qui fait son être. J’en veux pour exemple le rapport entre les deux (et uniques) sexes qui existent sur cette planète (et non pas de leur altérité).

La femme, par exemple donc, se devrait d’être fidèle à l’homme qu’elle aime et cette fidélité se résume « principalement » (ne soyons pas dupe, mesdames zet messieurs) à l’acceptation qu’elle fait dans son con de la bite de « son » mec. Je veux dire que la fidélité se résume, « factuellement » pour le mec à l’acceptation de sa bite, et uniquement elle, dans le con de sa nana. Combien étrange est cette disposition des choses !

Mais intéressante. Et elle doit prouver qu’il en est ainsi. J’en veux pour autre preuve qu’elle doit se garder « premièrement » (rester « vierge » jusqu’à lui) pour son mec, sinon il doutera de cette fidélité... à l’absence de plaisir sexué obtenu « avec beaucoup de plaisir » avec un autre mec que lui.

Il faut admettre que les conditions actuelles (et de longtemps passées, parfois bien en pire, sinon que pour la « fille de rien » : celle qui use de son sexe selon son bon vouloir) concidèrent le sexe fémnin comme un réceptacle appropriable exclusivement et exclusivement destiné à cette appropriation sous peine de bannissement SOCIAL.

De fait c’est la seule manière que lui concède le temps social d’expression pour un amour, à elle profond et sans partage, envers une personne qui le lui fait éprouver. Mais aussi une expression qui DOIT être sempiternelle : autrement dit : sans défaillance... qui se manifesterait, hélas (snif-snif) par le don de ce con à un autre amour qui ne serait, alors, que de passade.

Le mec, ce détenteur de la bite, complémentarité du con dont les frottements réciproques provoquent suivant une détermination qui saura se perdre dans un plaisir équivalant, au moins, à celui que les deux personnages en question peuvent en attendre, ne « sera » pourtant que le seul détenteur de ce plaisir sinon que dans certain cas où il serait plus précisément le centre. En bref, car je vois bien que l’on ne m’a pas bien compris (ce qui veut dire que je ne me suis pas bien fait comprendre, je vous le concède) le mec SEUL serait détenteur du pouvoir du plaisir commun ; autrement dit, que ce « commun » plaisir ne passe que par lui, le bougre. Or, on le sait bien, c’est une piètre erreur car il n’en est rien : le plaisir de l’orgasme est pair(e), dual, commun... ou moindre pour l’un des deux.

La fidélité (remémorons-nous-le : prescriptible par le mec comme transaction à l’amour qu’il puit lui donner pleinement, en confiance et exempt du moindre doute, s’il en est) que l’on demande de la femme de conserver de l’usage orgastique de son con à un plaisir exclusif, correspond à l’infidélité qui serait de prendre un plaisir commun avec un autre mec que celui à qui elle ne devrait pas se donner exclusivement (c’est le contrat de base de la fidélité) et qui serait, socialement, susceptible de lui donner TOUT le plaisir qu’elle en demande : et à de mec et à l’usage qu’elle fait de son con.

On sait bien qu’il n’en est pas ainsi.

Je ne veux pas dire que la femme ne SE doit pas d’unique mélange des corps avec son mec, là n’est pas mon propos : c’est une affaire personnelle. Je n’analyse ces choses que dans un contexte social auquel on doit des obligations : sont-elles, ou non, sensées ? .. suivant mon point de vue, bien sûr !

C’est que le plaisir est considéré comme une récompense. Or, il n’en est rien : le plaisir n’est PAS une récompense : c’est un résultat qui suit des démarches particulières consistant essentiellement à trouver l’autre à travers soi, et soi à travers l’autre, pour s’y perdre et soi et l’autre et la conscience qui entoure cet ensemble. En rien une récompense.

L’excitation, donc, OBLIGÉE de la femme, qu’elle doit ressentir de sorte à ne pas la faire sortir des gongs de la conscience sociale (« elle se donne à l’autre ») ne doit répondre qu’à ce seul déclenchement que lui octroie (pour le défoulement de ses émotions) CE mec à qui elle ne devrait que de la devoir (l’excitation de ses émotions demandant parfois de se réaliser dans l’orgasme : le plaisir du mélange à l’autre) de se manifester.

La femme ne serait apte à ressentir autrement qu’à travers CE mec, des excitations VIVANTES et VIVACES, VIVIFIANTES et VITALISANTES ; autrement qu’à travers lui qui, me faut-il l’avouer, dans ce caractère précisément possible des possibles, devient assez fortement rachitique. Seul l’amour que l’on porte à l’être que l’on aime donne la grandeur de ce qu’on éprouve pour lui, et par-là la grandeur de la satisfaction que l’on en obtient. Seul l'amour (même éphémère, du moment) est une grandeur.

Mais ces « passades »... ? Des errances de pétasses ? Que nenni ! N’est-ce pas un désir fantastique du mec que de « posséder » deux nanas à la fois ? (Si je le puis, cela ne sera que parce que je ne suis pas aussi bavard qu’elles et que j’adore entendre parler deux femmes ensembles amicalement... moi au milieu, bien sûr).

Alors... la femme ne se devrait-elle qu’au « sacrifice » ? Sacrifice qui est celui de son con à celui auquel elle se donne (bouh ! le vilain mot... tout à coup devenu) exclusivement pour satisfaire son absence de doute, autant dire la certification de sa certitude dans l’exclusive des orgasmes (mélange ponctuel des corps -- je n’ai pas mis de « s » à « mélange » pour ne pas trop perturber le mec auquel « on doit » cette fidélité) possible.

Sacrifice auquel elle s’immolerait car elle ne serait plus que la proie de ses émotions, celles que lui soulèvent son partenaire du moment, celui vers lequel (et lequel ressent pareillement) elle tend et tend ?

Pauvres menteurs de fidélisant obligatoires !

vendredi, 08 juin 2007

Amour pour amour...

Une seule chose ne vaut d’être vécue dans cette vie d’humain : c’est l’amour que nous nous portons l’un à l’autre dans la mesure même de celui que l’on ressent pour autrui dans la résonnace que l’on en perçoit.

Tout le reste c'est d'la daube, ou de la marchandise, comme on veut ; ou de la politicardise.

Le problème c'est que l'amour est aussi lié à la sexualité qui, satisfaite, comble l'amour d'amour.

samedi, 02 juin 2007

Vin de rose

J’ai trouvé une nouvelle boisson alcoolique : faites tremper quelques heures ou jours, des pétales de roses fraîches cueuilles, beaucoup, très beaucoup, dans de l’alcool à 90°, puis s’en verser une petite quantité largement coupée d’eau. J’adore. Je connaissais la confiture de rose, mais pas cette préparation.

(Il faut bien une vingtaine de roses pour un cinquième de litre d'alccol.)

En fait, à boire de temps à autre, les préparations alcooliques que des marchands vous, nous préparent, je me demande quelle intention guide leurs gestes pour nous présenter de telles pourritures alors qu’il est si facile de faire du bon simple et plaisant. Société marchande produisant ce seul dont elle est capable : sans digestion aucune, de l’excrément qu’elle vous induit à ingérer.

En règle générale (que je conseille à tous) lorsque je bois, je bois beaucoup. Je n’ai jamais pu tant boire que les préparations que je concocte pour mon ivresse sans que cette ivresse recherchée assidûment et trouvée ne me rende malade, que ces poisons que l’on trouve dans le commerce, sinon, peut-être qu’il y a de nombreuses années.

Bon, je ne veux pas faire de morale, mais je ne peux que constater, par rapport à ce que me propose encore cette société, que je suis dans la constance de n’être pas trop malade de mes vices, de mes inclinations en les prenant en charge moi-même. Dans le cadre de cette société, ce n’est pas possible ; hors de son cadre, si : il est possible de prendre du plaisir, consciemment.

Alarmant, n’est-il pas ? Tant le plaisir, ou la jouissance de vivre, lui intolère qu’elle fera tout pour qu’il vous déplaise, à vous en rendre malade. Dès lors, celui qui a passé cette sorte de limite qui en est la précise limitation, n’a plus d’attache de cette qualité fluide avec les pauvres entraves qui forment les possibles de notre existence, autre que celle, finalement, que baigne le soleil, jour après jour, de son empreinte les couleurs de notre monde.

Femmes dont je désire tant le mélange, perdons-nous : nous nous rencontrerons !

mercredi, 30 mai 2007

Bonheur de qui ?

Nous sommes dans une société qui abhorre le bonheur de la femme. Toute manifestation profonde de sa félicité doit être cachée, corrompue ou vilipendée. Jamais ne doit transparaître sur une vue quelconque d’image le fait que la femme puit ressentir du bonheur de vivre ; je dis bien « ressentir » car on peut lui permettre d’exprimer du bonheur mais loin de la profondeur qu’elle peut en sentir, en ressentir.

Dans les textes mêmes, la femme doit souffrir et principalement de son sexe, de sa spécificité sexuelle : celle qui donne à sa nature le fait de mettre au monde, après l’avoir en son sein fait croître, le nouveau-né humain. Elle se doit de souffrir du fait de cette spécificité. Or ceci est une pure facétie, une idiotie doloriférante inutile. Pourquoi inutile ? Parce que la femme, dans notre société doit souffrir d’être ce qu’elle est !

Ainsi, on ne la trouvera jamais dans les diverses expressions permises par notre société dans des moments de bonheur sinon que dans la maternité souffrante, dans l’épouse souffrante, dans l’indépendance sociale souffrante, dans ses relations au sexe complémentaire souffrante, en bref, en perpétuelle souffrance tempérée de temps à autre par quelques instants de « bonheur » qui paraissent alors comme une simple absence d’une souffrance.

La féminité est assez portée sur la collaboration : sa sexuation même porte à la collaboration, à cette corroboration de la recherche du mieux être pluriel, car en n’y demeurant seulement que sous l’aspect purement reproductif, elle a besoin de l’autre, fut-il mâle ou femelle, pour y aboutir sous ce seul aspect.

Mais aussi sous l’aspect de la satisfaction sexuelle, que l’on peut aisément montrer comme princeps à l’existence humaine et qui laisse au loin le simple fait de la reproduction de l’espèce qui n’en est, au final, qu’un accessoire planétaire, un aboutissant auxiliaire plaisant de la relation de couple.

La femme aime la collaboration, le fait de faire partie d’un tout, d’un ensemble auquel elle participe activement sans qu’il y soit principalement détectable une hiérarchie des rôles, sinon que dans l’accomplissement d’une œuvre collective, selon des compétences régulièrement réparties pour le plaisir de parvenir ensembles à la réalisation de l’ouvrage dévolu.

La hiérarchie des rôles, nécessaire à l’ouvrage, n’est pas une hiérarchie rigide ou rigidifiante, mais elle ne correspond, pour l’ouvrage en question, au plaisir de le faire aboutir, d’y participer. La rigidification du rôle y est temporelle, peut-être même éphémère (bien qu’essentiellement orgastique) : en rien perpétuel, un idéal de la rigidification, une rigidification dont on a perdu l’espoir d’un jour l’atteindre (par déception, essentiellement) reportée dans un au-delà.

Et chez la femme, dans ce cas beaucoup plus que chez l’homme, cette perte de l’espoir de la rigidification est ponctuellement basée sur celle de son compagnon qui en aurait alors perdu (par arithmétique amoureuse) l’attrait amoureux.

C’est pour cela que l’on perçoit plus souvent la femme dans une forme de reniement de la rigidification mâle, ou alors dans une forme d’excès ; et que la relation qu’en ressent le mâle humain se situe précisément dans la « montrance » de la certitude de cette rigidification… dont elle serait profiteuse, débitrice et rédibitrice.

Dans l’accomplissement de l’ouvrage, la femme se soutient l’une l’autre ; tandis que le mec impose son pétant de sérieux, d’individualisme, de travail. En fait, c’est l’humain mâle, l’homme, qui a inventé le travail de la femme, principalement dans son enfantement. L’inventeur du travail sous toutes ses formes est l’humain mâle, l’homme, le rigide des rigides qui doit montrer sa rigidité dans des circonstances qui n’en ont rien, absolument rien, à faire ou affaire.

Le travail est l’absurdité de l’humain mâle présomptueusement rigide introduite dans tous les aspects de la vie où il veut affirmer sa virilité, rigidité intemporellement inadéquate, du fait que cette rigidité est dissociée de son affectivité transfondante, de son opportunité relationnelle, intime et relationnellement amoureuse, et qu’ainsi elle corrompt le temps de la vie en se manifestant en dehors de toute adéquation collaborative.

Je suis sûr que le repentir et la pénitence sont des inventions mâles. Mes longues études sur le comportement humain à travers les âges et ses contes, ses lacunes et ses possibles, ses précisions et ses incertitudes, ses déesses et ses dieux, ses désirs inachevés et ses errances d’enfant aux formulations incomplètes, montrent que le genre humain n’en est qu’au balbutiement de sa propre reconnaissance, à son « maman-papa », à son « NON ! », troisième mot de son vocabulaire dans l’ordre de son apprentissage du langage, expression réflective de ce que le monde lui apprend et qu’il reproduit comme forme de bonheur à lui resté sou scette seule forme alors accessible.

Pourquoi ce repentir et cette pénitence sont-ils issus de l’esprit mâle de notre espèce humaine ? Parce que lui seul peut culpabiliser (se rendre honteux sans solution possible autre que la fustigation) de ne pas avoir atteint ce qu’il s’est donné comme but d’atteindre. Et ce but est l’accaparement du pouvoir à travers celui que lui confère la femme de satisfaction… tandis qu’il cherche à y correspondre uniquement dans le cadre de cette quête.

Je veux dire : le fait que l’humain mâle dû un jour penser atteindre le pouvoir et ne pas l’atteindre, a fait qu’il s’est fustigé tant mentalement que physiquement de n’y être pas parvenu, le con. Et pas parvenu à quoi ? Au pouvoir que la femme lui octroyait par la satisfaction de son contentement, le contentement de sa satisfaction aussi bien. Dès lors que la conquête de la femme est devenue la conquête d’un pouvoir (vous saisissez, je n’en doute pas, les variations du mot pouvoir dans ce contexte, fins d’esprits comme vous êtes, chers lecteurs et lectrices) l’humain mâle s’est donné la mort de ne pas pouvoir y parvenir, parvenir à la satisfaction, devenue objet d’obligation et non plus de collaboration, du pouvoir de la duoté, de la sexuation de tous les genres animaux qui peuplent cette planète unique et indispensable, solitaire et positive.

On sait bien, depuis que l’humain mâle domine la société humaine, que le diable est la femme, son comparse qui l’induit dans les pertes de l’amour qu’il ne reconnaît plus, ou ne sait plus reconnaître. L’enfer de perdition est une invention du patriarcat tout comme la désuétisation de la femme. Le vagin, dans lequel l’humain mâle ne peut que se perdre, devient sa propre perte du fait qu’il en prend conscience sans vouloir la perdre ; c’est à dire sans vouloir perdre la conscience qu’il a de lui-même dans la perte de soi, le con.

Le travail est le retour de cette perte de soi sur la forme du rentable : la perte doit devenir la source d’un « revenu » d’un retour sur soi (je ne rigole pas, cher lecteur, chère lectrice, même si c’est vraiment ridicule… mais la cuirasse caractérielle est la rigidification du ridicule, nous le savons bien !). Le fait que le sperme ait retrouvé une consomption dans l’acte de la reproduction de l’espèce humaine (qui s’est dès lors reproduite sans le frein de sa propre reconnaissance) se retrouve dans la notion de travail. On trouve dans la Bible, le livre aussi vieux que la prostitution, le fameux mot « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » qu’on retrouve ici et là, tout aussi bien dans d’autre société patriarcale, dominée par l’humain mâle.

mardi, 08 mai 2007

J'ai envie d'une chair dans laquelle fondre

J'ai envie d'une chair dans laquelle fondre
À ton corps similaire pour m'y mieux confondre
Revoir de beaux yeux clairs, une toison sombre,
Et de doux seins la paire à mes sens répondre,

Puisque je t'ai un jour beau sous un ciel qui brille
Un chapeau pour atours et ta peau qui scintille
À la croisée de l'amour et des sens qui frétillent,
Bien rencontrée autour de tes yeux qui pétillent

Et que me voilà seul sachant que tu existes
Et ne puis faire le deuil de l'amour qui persiste
Perdu dans l'absence et le froid qui résiste :

Car cette rémanence qui perdure de tes traits,
Cette mémoire des sens que mon cœur tient au frais,
Me pose sur le seuil de ne mourir jamais.

samedi, 05 mai 2007

À travers le flou de cette page de blogue...

À travers le flou de cette page de blogue
Je discerne un sourire qui s’adresse au vis-à-vis,
À l’autre bout du long fil qui sans fatigue prologue
Et j’imagine qu’il m’est destiné par sympathie

Ce fil tortueux de parcours qui mène à ces lèvres rouges
Je m’en sers en retour comme d’un écran plat
Pour le renvoyer sur le banc de son éclat rouge
Par aventure dans ton regard, ou encore dans tes draps !

Car,

Un sourire fleur est une âme qui vagabonde
Pour se poser sur les lèvres de ton amour,
Traverse les airs que tes bonds abondent
Et me réveille sur le coeur de nos beaux jours.

Je vis, je viens, je vais et réponds
À l'allant des sons de ce qui vogue
A travers ce que je vois de clair jour
Qui s'en va faux-fuyant sans appel de retour

Au delà de ce que je voudrais d'amour
De ce que je voudrais d'églogue
De ce que j'aimerais d'amant
De ce que je poursuis d'atours

Hé oui ! D'espoir je gonfle mon coeur,
D'image je peints mes espoirs
D'avenir sompteux et délicats
Je traverse le temps de ce temps

De ce qui sait que je sais bien que l'heur
Qui puise à tous mes valeureux à-valoirs
Ne puit rien de plus somptueusement plat
Que ce qui est et n’en peut finalement pas tant.

Rien à priori de ma vie de passage ne vaut
Sans amour, sans tendresse, sans les féminins atours
Sans les froufrous qui folettent de ta peau
Sans les baisers que de désir je savoure

Sur ton corps inconnu, sur tes os insaisis,
Ta périphérie vague, tes alentours flous,
La circonférence nébuleuse de tes tromptitudes,
Les arachnides incertaines de tes émois,

Rien ne me laisse dans un saissisable pari,
Qu'un vague lointain qui fleurette doux,
Qu'une moiteur sans avérée certitude,
Qu'une douce heureuse que je perçois.

vendredi, 04 mai 2007

Le présent de l’avenir

À bien y regarder, c’est à qui se présentera le meilleur gestionnaire de l’angoisse des gens, de l’angoisse sociale qui obtiendra statistiquement la première place le 6 mai, des deux derniers candidats en lice pour la présidence de la République, de nous.

Et, symptomatiquement, ce qui nous est proposé là est une manière maternelle et une manière paternelle de résoudre le problème de l’angoisse que cette société génère d’elle-même parce que les gens sont incapables de prendre en main, eux-mêmes, leur existence.

Il est évident que le programme de chacun de ces deux énergumènes ne présente pas plus d’intérêt l’un que l’autre, qu’ils présentent à leur manière (maternelle et paternelle) leur manques, leurs mensonges, leurs impuissances, leur ignorance de la cause sociale, leur conception de l’insalubre, leur ignardise de la misère humaine… qui est d’abord affective.

Le programme de chacun est aussi nul ici que là. Surtout pour tout ce qui est crucial.

Et comme le temps de la collaboration des sexes, qui doit être réelle ― c’est-à-dire octroyer la liberté (responsabilité, reconnaissance, franchise, sexualité & amour) de penser, d’agir et de non-obligation à l’autre, et son effectivité ― n’est toujours pas à l’ordre du jour, c’est à coup sûr la gestion sous un aspect paternel de cette angoisse qui va primer : dans ce conflit des sexes c’est, bien sûr, depuis que le conflit existe sans (dis)solution du fait que la réunion des sexes ne se soit pas opérée dans leur spécificité respective, le paternel qui va primer.

C’est qu’une multitude de gens pensent encore comme lorsqu’ils étaient enfant de leurs parents nourriciers : du bien des trusts pharmaceutiques, de nos producteurs d’énergie nucléaire (en France), comme des préparateurs industriels des repas qu’ils consomment, parce que cet ensemble pourvoit à leur existence, alors que c’est bien eux qui les produisent, socialement, sous la coupole, les ordres et la nécessité de ces drôles d’entités. Une multitude de gens sont encore une bande de gamins zet de gamines.

Ils naissent dans ce mode et comme tel prennent le monde comme il est, tel qu’il se présente à eux. Il faut faire un sacré retour sur soi pour s’apercevoir que cette organisation sociale est étrange, truquée, fadasse. Et on ne peut demander à ces gens indolents de critiquer les rayons des supermarchés : su que ce qui s’y présente est ce avec quoi on les a nourrit depuis la plus tendre enfance (le retour à l’allaitement au sein est tout neuf !), ils trouvent naturel de s’en nourrir encore (goût, aspect, consistance), alors qu’ils sont bien mieux à même de pourvoir à la fois à leur propre goût, leur propre mode de préparation et leur propre choix dans les ingrédients adéquats pour une nourriture saine, par exemple (on peut penser de la même chose de l’air que l’on respire, du bruit qui nous environne, de la pollution de tout et de tous, intra-utérin compris, et du reste, du travail qu’ils effectuent, etc.).

C’est pourquoi ils en sont, ces gens qui composent l’ensemble tangible et statistique de notre société, toujours à demander l’avis de ceux qu’ils considèrent comme plus à même de répondre à une demande qu’ils ont du mal à exprimer, à préciser par eux-mêmes : résoudre une fois pour toute la misère de l’être humain, ses guerres, ses maladies, ses avanies, ses déboires, ses méchancetés, des perfidies, ses jalousies, ses pouvoirs sur les autres, ses polices et ses armées (ordre, discipline, valeur, obéissance), la maîtrise et la régulation du régalien de l’État et sa cécité douteuse, et le reste. Ces « ceux plus à même » sont ses chefs, ses politiques, ses bureaucrates, ses syndicats toujours prêts à prolonger d’un siècle encore la souffrance du prolétariat pour avoir la satisfaction de le défendre, ses avocats.

Et ils demandent l’avis de ces malades (qui pensent pouvoir guider le peuple au bonheur de voir l'espoir du bonheur un jour arriver) parce qu’ils s’y identifient, d’abord, ensuite parce qu’ils ne se causent pas entre eux, selon la base princeps de leur existence sociale : égaux à eux-mêmes en parole pour avoir cesser d’admettre que l’on puisse parler, chacun, à sa place, à leur place. Ils préfèrent causer du match de foot qu’on a organisé pour qu’ils en cause pour ne pas causer de leur propre existence qui remettrait en cause l’existence de ces p.....s de c..s de matchs de foot qui ne changent rien à la misère du monde, sinon pour un ou deux « pelés » dont ils sont fiers qu’ils soient du pays qui les intéresse, sur lequel ils affectionnent de poser leurs pieds, ou les pieds de leur chaise et de leur table pour boire un coup avec des potes zet potesses.

Je ne crois pas en la sagesse populaire car si elle existait nous ne serions pas là où nous en sommes : le couteau sous la gorge de notre pollution et la survie de notre espèce à l’échelle du siècle ; elle qui a mis 750 000 ans pour se manifester et qui depuis 8 500 ans, environ, est dominée par le mâle et sa violence faute de reconnaissance de nos spécificités sexuelles, les deux seuls aspects qui vaillent, qui se manifestent et qui composent ce monde affectivement, orgastiquement, socialement, péremptoirement. On ne trouve pas de cours, de la maternelle à la terminale, sur nos spécificités sexuelles sinon qu’une ou deux heures sur son aspect physique et reproductif alors que, précisément, notre sexualité n’a rien à voir avec le reproductif.

Aucune discussion relative à ce sujet n’est organisée dans la moindre des classes scolaires ou sociales («la classe c’est la lutte ! »). Le mot « sexuation » (le fait même d’être doté de l’un ou de l’autre des deux sexes) est rarement évoqué par des doctes qui en ont perdu la saveur.

Et pourtant la femme montre ostentatoirement son corps, l’homme suit comme il attend de voir et qu’elle met un plaisir intangible à pourvoir suivant ce qu’elle attend du moment et en entend dans le miroir de ses espoirs qui ne restent, tant pour l’une que pour l’autre, que des images : la régulation des choses se passant sous la responsabilité de l’autre alors qu’on en est le moteur suputatif.

Ainsi donc, la conclusion d’un tel monde ne peut valoir et montrer sa manifestation que dans la mâlité, je le répète : du fait de la non-corroboration de la concomitance des sexes !

mercredi, 25 avril 2007

Basse base

Le matin je me réveille et j’ai déjà l’envie de mourir.

Je suis devenu un végétal : mon désir n’a pas lieu d’être car il ne trouvera pas d’accomplissement ; et sa manifestation m’est plus douloureuse encore. Autant qu’il reste dans ses racines.

Je n’ai pas envie de bouger : c’est lourd, c’est dur, c’est pénible : pourquoi bouger ? Pour n’atteindre pas ce que l’on désire ?

Je n’ai pas envie de penser puisque tout me ramène à toi et principalement ton manque et que les plaisirs que me donnent le mouvement naturel des idées restent dans la cage de ma cervelle.

Ce n’est pas seulement la solitude qui pèse de ses tonnes sur mon corps, c’est aussi de ne pouvoir pas m’alléger de l’amour que j’éprouve pour toi, de le donner ― si cela a encore un sens vu que tu le refuses. Hier matin je vois une rose jeune éclose rouge de mon jardin : en en sentant le parfum, je l’embrasse de ces petits bisous qui me manquent tant lorsque je te les donne sur un endroit doux de ton visage. Et le pétale est lui aussi doux que l’endroit doux de ton visage, même odeur.

Végétal ayant rejoint le végétal faute d’animal.

mardi, 24 avril 2007

Le leurre touche le fond

Cependant, je ne veux tromper personne : je ne suis rien, sinon que ma prétention, c’est à dire pas grand’chose.

Je n’ai rien fait, je n’ai pris plaisir qu’à paresser, à penser parfois, sinon à réfléchir sur un ou deux sujets sans jamais écrire une ligne sur ces réflexions, ou d’une manière si confuse que rien ne peut en sortir de fructifiant.

Vains mots pour un vain homme. Car, même si j’étais un peu doté d’un talent, quelqu’il soit, je ne serais pas si seul : un talent, comme son nom l’indique, attire des gens. Et du fait de me dire en être doté d’un (lequel ?) si intransigeant, je ne sais pas venir à ceux qui en possèdent un autre de sorte, à au moins, m’en faire un disciple, puisque tant j’aime le talent.

Car mon caractère rétif à admettre qu’il puit y avoir un être plus talentueux que moi, ne tolère pas, non plus, de me laisser aller, sans critique superflue, à ce à quoi j’aspire à l’extérieur de moi.

Piètre individu qui, finalement, n’a que le sort qu’il s’est donné ! Foi de vitupérentes, de vilenies somptueuses et de cafardages délétères : je ne suis rien, n’ai rien fait qui soit tangible et ne vaux pas plus que mes œuvres.

Tant pis pour moi.

Mais que faire aussi lorsque tant de gens, et des femmes surtout, prennent tant de psychotropes pour supporter la vie sans amour. J’ai rencontré une femme très jolie, à mon goût, intéressante, qui éveille mon esprit d’homme. Mais, hélas, la femme est sous anti-dépresseur : que peut-elle ne pas avoir peur d’un homme qui possède encore toute sa vigueur du fait qu’elle n’est pas altérée par ces psychotropes ? Vous l’approchez, lui dites des mots doux, caressants, sans aucune intrusion ou obligation : que voulez-vous que cette femme ne prenne pas peur de ses émotions, des émotions qu’elle ressent en elle, car c’est justement ce manque d’amour qui la rend dépressive, qui lui fait dire qu’elle n’y arrive pas, c’est le manque d’émotion positive qui la rend dépressive. Et le courage de se prendre en main à travers des médicaments correspondra toujours à celui de prendre en main son destin avec des béquilles.

Mais c’est cela ou la mort, me dites-vous. Et ma mort, à moi, qui refuse ces béquilles parce que je sais de quoi cette dépression est faite, quelle est son origine, et que pour résoudre son problème il faut toute sa tête garder ?

Je discute de ce problème avec une amie qui me dit : « hé oui, ces gens ont souffert et ne sont pas près à souffrir encore d’une nouvelle relation ». Je lui réponds : « C’est justement cela qui est désolant : que les gens n’ont plus d’énergie pour dépasser la souffrance passée en entamant une nouvelle orientation. C’est ce manque d’énergie vers le nouveau qui est désolant ». La souffrance sera toujours là lorsqu’il n’y a pas la joie pour l’effacer et ces médicaments effacent la joie même de se donner.

Les femmes ne sont que ce qu’elles sont, c’est-à-dire ce qu’on en fait et qu’elles acceptent, depuis la nuit des temps, depuis environ 750 000 ans, à peu près. Et les hommes, qui ne savent pas ce qu’ils sont du fait de ne se savoir pas se situer dans l’élément du couple humain qui n’est qu’un couple issu de la nature, animal, n’est qu’un présomptueux, et encore, quand il bande, car alors la femme s’attire cette disposition lorsqu’elle apparaît et qu’elle la retrouve opportune. Et quand il se manifeste par trop de cette manière, tout à coup, car c’est sa forme d’amour, elle se met à le fuir pour en prendre un autre moins présomptueux et plus docile.

Les gens iront toujours au travail, même après des événements terribles, ils se laisseront bernés par les syndicats, les beaux-dires politiques pleins d’espoir, et le reste. La femme aime la comédie, l’homme le drame, quoi faire, quoi dire : ils se supportent joyeusement l’une(e) l’autre !

Si tu ne me sens pas dans ce monde, mon ami, disparaît ! Que diable ! Que crains-tu ? Le vide ? Cesse de nous casser la tête ! Tu pestes comme un potiron que ne se voit pas transformé en carrosse ! Ou comme un Donald qui pleure de n’être pas plus réel qu’un papier dessin ; ou qu’une cuillère à pot sur la cheminée d’une centrale nucléaire pour l’éteindre.

De tout temps j’ai été hypnotisé par la beauté de la femme. C’est moi le con. Qu’on en parle plus ! Car ce que j’ai dû confronter pour admettre que le monde est fou et qu’il ne peut en être autrement, c’est bien ma propre folie.

vendredi, 20 avril 2007

La scène du monde

Sur la scène du théâtre, l’humain se joue ses propres sentiments, haines, affections, avec bassesse ou fierté, dans le meilleur des appareils, sous les meilleures hospices et sans aucune réelle souffrance ; peut-être de la joie : celle de jouer son rôle devant d’autres.

Mais toutes ces bonnes choses, ces morales, ces certitudes, ces explications, ces dévotions, ces conclusions ne sont que du vent et on peut se demander s’il ne les joue pas pour ne pas les vivre, ou parce qu’il n’est pas capable de les vivre autrement que comme représentation de lui-même.

On applaudit souvent pour la sincérité de la reproduction des sentiments, car cela a attendri un cœur qui se cache derrière la crainte de paraître ce qu’il est vraiment et que l’on voit reproduit devant soi.

On y voit parfois de la méchanceté guérie ou villipendée, mais c’est une vue de l’esprit car ce ne peut être réalisé ainsi, selon un schéma qui n’a rien d’autre qu’idéal, de l’ordre de l’idée.

On y voit des tords redressés, des enquêtes savantes pour rechercher la vérité, mais rien de toutes ces bonnes « œuvres » ne se retrouvent dans la réalité ; à croire même que plus elles sont représentées et davantage elles sont bafouées, comme à plaisir : celui de se voir dans sa pure réalité, le reflet de ce qu’on désire vraiment vivre, et le reflet seulement sur une mare d’eau croupie.

Ceux sont les vicères des mauvaises gens qui doivent être guéries, pas l’image de leur malfaisance, car cette malfaisance est vicérale (je n’ai pas dit « volontaire », j’ai dit « vicérale »). Il faut lier indissociablement les idées aux vicères, à la peau, au système nerveux (autonome et central), aux muscles (aux os, je ne sais pas, mais il y a des maladies des os, aussi bien).

Comme si le mal pouvait être commué en bien ; comme si le mauvais pouvait un jour sentir bon, comme par magie, la magie du théâtre ; comme si le bien pouvait être sauvé du mal en restant assis à le regarder souffrir, être meurtri, battu, écrasé ; comme si le monde pouvait être sauvé par un seul et unique individu et se maintenir sain lorsqu’il est malade, c’est-à-dire incapable de se prendre en main et qu’il lui faut un seul et unique sauveur pour le dispenser d’agir par lui-même sur sa propre destinée ? Hein ? Comment peut-on imaginer supprimer des souffrances comme d’un coup de gomme sur un dessin qu’on aurait mal fait ?

Tout cela c’est du pipeau, de la poudre aux yeux. Tout cela ne correspond qu’à un souhait, un profond désir, certes, d’en finir avec la douleur, les avanies du quotidien, la malfaisance des voisins, la vilénie de la police, l’irrespect de son patron, l’humiliation de la bureaucratie, le délétère des relations familiales, qu’un souhait, qu’un désir que l’on tente de réaliser dans une image. D’ailleurs, généralement, la beauté des personnages qui incarnent cette image n’est pas plus belle, sinon qu’en image, que la réalité qu’ils tentent de dissimuler par leur jeu, leur rôle, la directive de la comédie ou du drame, par ailleurs écrites par un autre, aussi bien. Et ils sont tout autant psychotopiques.

Et on sort satisfait de l’affaire pour retourner dans un monde puant, bruyant, misérable, qui se déglingue comme une déstructuration vitale, dans lequel règne sans partage tous ce que ce cinéma de théâtre vous met sous les yeux, minoré d'une solution valable.

jeudi, 19 avril 2007

Perdu à la sortie du dédale

Au début, l’idée que le monde puit être fou ne m’avait jamais effleuré.

Puis, au fur et à mesure que je vivais, quelque chose me grattait l’esprit : « Mais qu’est-ce donc tout ceci ? » me disais-je.

Alors je suis parti en expédition, pour voir et essayer de comprendre de quoi tout ceci ressortissait. Vous le voyez bien : déjà à l’emploi que je fais des mots et à ceux que j'opte pour exprimer mon idée, tout cela ne vous est pas commun : il y a comme quelque chose d’étrange dans mes propos, quelque chose qu’on ne saisit pas très bien, comme un verre de vin de plus vous engourdit l’entendement alors que vous n’y êtes absolument pas disposé ; comme une musique que vous comprenez et que vous suivez allègrement et qui, tout à coup, vous propose des notes et des consonances qui vous échappent. Je suis de cette eau là, c’est ainsi que ce que j’écris apparaît à votre esprit, celui qui me lit.

Dans cette expédition, j’ai bien failli perdre mon âme : sûr que je n’en étais pas loin. Mais pour comprendre, il faut donner, et on ne donne qu’à « prix d’âme » (Héraclite) dans ce cas là, sinon c’est du pipeau, du travail universitaire ou bureaucrate ; de la paperasserie de toilette. À vrai dire, je ne sais, pas même aujourd’hui, ce qui a fait que je ne l’ai pas perdue. Qu’elle soit abîmée, certes, aucun doute là-dessus, mais que je ne l’ai pas perdue, cela même me paraît étrange... le vin, l’amour, l’étude, l’aventure elle-même, je ne sais. Et bien que j’en sois ressorti par bien des côtés meurtri, je puis affirmer que je ne me suis pas perdu dans cette quête que je m’étais donné d’atteindre : la bizarerie que je trouvais au monde. Il fallait seulement s’y adonner. Et parfois les pieds dans le caniveau... pour se les rafraîchir au petit matin quand le cantonnier à ouvert ses vannes !

J’ai perdu beaucoup, beaucoup, beaucoup. J’aurais pu être un bon mari, un bon papa, un bon père, un bon ouvrier ou chef d’équipe, une personne sur laquelle on aurait pu compter, professionnellement, affectivement, sexuellement. J’ai perdu car je ne suis rien de tout cela, rien. Pour cela, en soi, je suis déjà un cas : n’est-il pas ?

J’ai perdu une vie tranquille, à payer mes impôts, réguler les crédits ; j’aurais même pu m’attacher à consommer modérément, à choisir la voiture (cette automobile) la moins consommatrice d’énergie possible, même si elle n’aurait pas correspondu à mon standing (et là encore je me serais quand même fait remarqué !), etc., etc., etc.

Mais rien de tout cela : je n’aime tout simplement pas le travail : c’est une bonnne cutie pour toutes ces joyeuses activités. C’est d’ailleurs peut-être le travail qui a fait que je n’ai pas perdu mon âme. Non pas que je n’aime pas œuvrer, exécuter une tâche, loin de là : non, je n’aime pas travailler, je hais le travail, la besogne, le gnangnan insignifiant du quotidien et son cortège de soumissions. Oui, finalement, non pas mes amours ou mes escapades, non, mais ma haine du travail : c’est cela qui a préservé mon âme de la perdition.

À vrai dire, je suis assez content de cette longue expédition (environ 31 années) : j’ai atteint beaucoup plus que je ne présageais ou présentais. Et, si cela a été souvent très dur à vivre, je suis content de ce que j’ai acquis : je suis arrivé à une berge, une rive soyeuse, lumineuse, sereine où, hélas, je suis bien seul. J’ai été loin, loin, loin sans considération aucune des conséquences « autres » que celles que je voulais que je voulais atteindre : cela a peu d’importance face à l’importance de « ne pas se marcher sur les pieds », comme je dis, c’est à dire de se respecter, profondément.

Le hic de la folie de ce monde se situe précisément ici : le respect de soi et de l’autre. Payer quelqu’un un SMIC est un manque profond de respect vis-à-vis de soi, car le smicard n’a pas plus que soi de temps à vivre et encore moins d’une moindre manière. Et cette manière, bien sûr, est le travail obligatoire, sinon tu meurs, avec toutes les facéties qui entourent cette croyance en ce soi-disant indispensable, alors que la chose ne réside pas ailleurs que dans l’indolence des gens à se laisser maltraiter, malmener.

Et la folie du monde c’est l’utilisation de l’indolence, qui est purement animale comme l’animal provient du végétal, exploitée contre elle-même par des êtres qui s’imaginent que le travail est essentiellement manuel et que l’humain résiderait dans le fait d’être l'intellectuel qui valorise ce travail manuel, les pauvres branleurs insatisfaits ! Marx a écrit un chapitre du Capital qui s’intitule « Le caractère fétichiste de la marchandise », j’en propose une relecture : « le caractère fétichiste de la valeur », car c’est là que se situe la folie du monde, dans la valeur, cette image qui semble résoudre une relation humaine en la dégradant.

L’illusion c’est ne pas voir ce qui est, l’hallucination c’est voir ce qui n’est pas.

Mais cela aussi m’a beaucoup séparé du monde dans lequel je vis : les mots n’ont plus le même sens, les images les mêmes significations, la valeur la même valeur. Et je paye rudement ce lot par la solitude. En somme, à chercher la raison de la folie du monde (car il a bien fallu que je m’y fasse : ce monde est fou) je suis moi-même entré dans le monde la folie, puisque l’être social qu’est l’être humain, ne traverse plus son genre à travers moi ; et c’est bien triste. Vaine conquète, vains espoirs, vaine vie : il eut mieux fallu pour moi rentrer dans le moule, ne pas répondre à ce grattage de mon esprit, que de me retrouver en cet endroit de solitude, d’incompréhension et de désuétude.

Ça, hélas, c’est irréversible, tout comme la folie de ce monde.

mardi, 17 avril 2007

Le pire c'est l'humour sans correspondance

Le pire dans cette affaire est l’humour : n’ayant plus les mêmes angoisses, les sujets pour en rire ne sont plus les mêmes. Et comme l’humour, ce mot de l’esprit, est le sel d’une conversation, plus aucune conversation n’est possible car le sens même des mots n’étant plus les mêmes, c’est un peu comme s’il n’y avait plus rien à dire, n’est-il pas ?

Le sens des mots contient une charge affective et c’est essentiellement cette charge affective qui fait la teneur d’une conversation. Mettez, par exemple, deux personnes en vis-à-vis pour parler du mariage des corps, et, pour peu que chacune d’elle entende une acception différente pour ces trois mots, et aucune conversation n’est possible. Si, par contre, l’une et l’autre, se trouvent dotées d’une expérience heureuse ou malheureuse et comprise, chacune trouvera dans ce sujet affectif de communication, un prétexte à communiquer dont la base est la charge affective du sujet sur lequel elles laissent aller leur sens de la conversation.

Et l’affectivité est relative à l’angoisse, directement lorsqu’elle s’en cache ou indirectement lorsqu’elle sait de quoi elle parle. La résolution d’un problème pratique (non-hypothétique comme la faim, le logement, le chaud l’hivers, la nourriture saine, etc.) passera toujours par la compréhension qu’a la personne qui s’en occupe ou s’en préoccupe par rapport à l’affectivité qu’elle a de ce problème. Mettez un nanti pour résoudre la faim, vous n’aurez pas les mêmes solutions proposées que par une personne qui s’identifie parfaitement, pour avoir réellement connu la faim, aux personnes qui ont faim et qui ne peuvent se prendre en main, pour d’autres raisons affectives, de sorte à résoudre, par eux-mêmes, le problème de la faim (en boutant ceux qui les affament hors de leur périmètre, par exemple, avec leur police).

Qui, de ces nantis, qui ont produit le micro-onde, par exemple, aura l’idée de faire d’abord germer les graines (pour entamer leur transformation amylasique, et ainsi les rendre plus digeste et plus facile (moins de temps !) à cuire) ? Pas possible : seul une personne qui a pris le temps d’expérimenter, de se documenter et de comprendre le temps qui passe chez ceux qui l’ont perdu, peut proposer d’économiser 30% d’énergie à la fois dans l’assimilation et à la fois dans la cuisson de l’aliment considéré ; c’est à dire vouloir travailler 30% de moins.

Vous voyez mon sens de l’humour ? Qui est disposé à en rire ! Et pourtant c’est à se tordre de rire : 30% des gens travaillent pour rien !

Regardez : Pasteur (qui est un voleur et un menteur) arrive avec ses gros sabots avec sa pasteurisation (qui est de M. Appert, ce me semble). Mais il a proposé quoi, par rapport à la fermentation lactique qui ne dépense aucune énergie et augmente même les pouvoirs et nutritionnels et d’absorption des aliments avec un pouvoir conservateur des aliments identique ? Des aliments stérilisés, c’est-à-dire : morts. Pourquoi ? Pour gagner du temps ! À se tordre de rire ! Et les gens mordent à l’hameçon, on ne sait pourquoi, on ne sait pour qu’est-ce. Pasteur est un grand nom, n’est-ce pas ? C’est une sommité (d’usurpateur, bien évidemment) alors qu’il n’a rien fait de ses dix doigts : ses « travaux » il les a piqué à Béchamp et sa vaccination c’est du pipeau, au pire un coup de chance. Mais il avait le bras long, le petit Pasteur, il faisait de la politique le Pasteur, il avait ses affinités (ses affectivités) ; aussi il réussit à prendre la prépondérance, à évincer le parasité après s’en être bien engraissé, allant même jusqu’à faire rayer des cartes son existence, à lui, Béchamp, qui pourtant avait, avant le Pasteur, tous les éloges de ses paires pour ses participations à l’explication (affectivité) de la vie. La pasteurisation c’est industrialisable, la fermentation lactique plus difficilement, quoi que la choucroute, par exemple, se trouve toujour sur les étalage et parfois le bon pain au vrai levain.

Je lis dans 20mn d’hier cette manchette, à propos de la sarkolène qui se présente comme « un projet de société ». Et deux pages plus loin, le même : « Le Pen ne m’intéresse pas, son électorat, si » : ça, c’est-y pas un projet social, un changement radical d’orientation politique, sociale, affective vis-à-vis de ses contemporains ? Ce que je veux dire, c’est qu’il y a des gens pour répondre affectivement à ce « projet » social, dont l’angoisse est suscitée et révélée par la sarkoricature, matérialisée par lui ; et ces gens entendent dans les propos de ce quidam (la ségozi est du même type, bien évidemment, la politique c’est de la daube du fait que les gens, eux-mêmes, ne savent pas se prendre en main, eux-mêmes) la solution de leurs problèmes... affectifs. Je ne possède pas du tout le sens de l’humour et encore moins de ces gens et encore moins leur sens policier.

C’est pourtant ce gouvernement qui signe un décret (on gouverne par décret là où la loi, contrat unidirectionnel mais licite entre les gouvernants et les gouvernés, ne peut plus gouverner) l’autorisation de construire l’EPR : 3,4 milliards d’euros non-employés à économiser de l’énergie ; vous comprenez ?

Et c’est ce sens de mon humour si particulier qui intensifie d’autant cette solitude, ma tristesse et l’ostracisme plus ou moins discret auquel je ne peux faire face. Quelle lourdeur que la vie d’un tel humain ! Quel lourdeur !

lundi, 16 avril 2007

Le monde du secret

Je ne sais pas pourquoi je vis. Tout devient ennui et douleur. Mais qu’est-ce que je fais ici pour tant souffrir ?

Ça gigote autour de moi, ça se débat, se bataille, se bouscule, s’invective. Toute cette activité m’est indifférente : je le ressens comme inutile, un mauvais passe-temps que les gens affectionnent.

L’unique moteur de ces gens c’est l’angoisse, tous leurs mouvements sont orientés pour éviter l’angoisse, leurs décisions pour dévier l’angoisse, leurs relations sociales sont basées sur l’angoisse, derrière les rires, les blagues bien grasses et sexistes, leur activité nommée « travail » même. Rien en vue du plaisir, car le plaisir est justement la source de leur angoisse : ils ne savent pas avoir du plaisir sans éprouver quelque part de l’angoisse. Leurs films brutaux, sanguins, bruyant sont tous des fruits de l’angoisse pour abreuver l’angoisse, par exemple. Ils ne savent pas ce qu’est la liberté car la liberté les angoisse ; ils ne savent pas se prendre en main, car cela les angoisse au plus au point. Ho ! bien sûr, ça va au travail, ça gagne un salaire pour payer sa nourriture, son loyer, ses vêtements, ses distractions, et pour eux, c’est se prendre en main ; mais on décide de tout à leur place et ils laissent faire, subissent, courbent l’échine et ressortent une blague bien grasse et sexiste pour de décontracter les zygomatiques, faute d’autre chose.

Le respect d’autrui ? Mais qu’est-ce que c’est ? Pardon ? Merci ? Bonjour ? Excusez-moi ? Au revoir. Tout cela, même, si ce n’est pas dans un contexte commercial, disparaît. Penser à son action sur les autres, directe ou indirecte s’arrête à dire « Ho ! pardon, je ne savais pas, je ne me suis pas rendu compte » sans bouger d’un poil, rivé dans la bêtise que l’on vient de reconnaître pourtant. On a d’autres choses à faire et d’autres chats à fouetter : qu’est-ce que cet importun qui vous fait remarquer que vous le mettez dans le caca car vous ne voulez pas, vous, y être. Il en est ainsi de leurs enfants, qui apprennent bien vite leurs manières de faire (et comme les enfants considèrent comme un acquit ce qui est, ils l’amplifient tout naturellement) et s’étonnent du présent de leur avenir, ce qui les empêchent de se représenter l’avenir de leur présent... sans l’angoisse qui les paralyse.

Un policier a tant de pouvoir tout simplement parce que les gens le leur concèdent, ni plus ni moins ; autrement dit, un policier prend le pouvoir qu’on lui octroit sur soi, ni plus ni moins. Et la société se police si bien et si pointilleusement parce que les gens l’acceptent, le désirent même pour calmer leur angoisse, enfin : ils pensent que cela calmera leur angoisse, mais comme par habitude, par inertie, leur angoisse s’amplifie et ils le comprennent de moins en moins et de rien à rien.

Alors ils obéissent de plus en plus au train-train de la vie (expression qui est devenu un argument publicitaire : tant ce train-train assoit ses rails sur elle qu’on lui en propose des volants), à la succession des heures qui passent sans plaisir, retournent se cloîtrer devant leur télévision après deux tours de clefs à la porte, télévision qui leur propose, dans la même position que dans leur voiture, que dans leur travail, assis, des images d’angoisse plus ou moins diluée de blagues grasses et sexistes.

Pour moi, le jour se lève, le soleil passe dans le ciel et va se coucher ; le chant des oiseaux, le parfum des fleurs, les mouvements du temps qui passe, je suis seul, sans âme parce que je ne corresponds pas à l’angoisse de mon temps ; et le monde ne devient que douleur, solitude, isolement. La liberté n’a pas de prix, mais elle se paye ! Je ne dis pas cela avec regret, ô non ! Je dis cela avec tristesse : je suis triste de voir le monde patauger « dans ses miasmes morbides » (Baudelaire).

vendredi, 13 avril 2007

Division solidaire

Que fais-je sur cette terre à souffrir de solitude ? Hein ? Dites-le-moi ! Qu’y fais-je ? C’est ridicule. Mon sens de l’entendement ne peut l’admettre et il faut pourtant que je m’y fasse puisque j’y nage, je m’y noie, qu’elle me submerge.

Mon âme erre d’île en île, s’y échoue, restant à elle-même son propre esquif pour n’avoir pas su un jour posséder l’ancre à mettre au bout de son orin. Ô cet orin est long : il me permet d’errer d’île en île, et parfois me sert d’ancre flottante lorsque, pris dans la tempête quand je traverse une contrée déserte plus large qu’une autre, je le laisse traîner dans l’eau, espérant qu’il s’accroche, comme par miracle, à quelque algue, rocher, entortillon qui se trouverait là opportunément dans ces eaux acariâtres.

C’est cette errance qui me fait dire que je n’aurais pas dû avoir le don de l’existence, don que je n’ai demandé à personne et qu’on m’a refourgué comme du vin dans un verre d’eau. D’ailleurs je suis ridicule d’en parler, et surtout à ma manière.

Le plus ridicule que je trouve, pardonnez-moi, dans cette existence, est d’être doté d’érogénéité et pas seulement sur la surface du corps, ou dans les profondeurs de mon cœur, mais aussi dans ma pensée, ce qu’on appelle « l’esprit » et c’est le plus pénible de tous, finalement, car on ne sait quoi faire de ce genre chose, alors qu’avec une bite on peut, au moins, avec un peu d’attention adéquate et sensible, se masturber.

De plus je suis pourvu comme d’une tare assez lourde à porter : je déteste le travail ; mais je suis, par contre, extrêmement intéressé par le processus de la transformation de la vie, de l’environnement, de l’idée même de la transformation, quitte parfois à mettre la main à la pâte car ce phénomène étrange qu’est la transformation désirée, subie ou dévolue, présente à mes sens comme une jouissance exquise, délicate et parfumée qu’aucun travail ne saurait me procurer. Je ne « travaille », en somme, que dans l’unique but de saisir cette transformation qui s’exécute à travers mon action sur le monde (pétrir du pain, peindre un mur, élaborer un projet et traverser les péripéties qui le mènent jusqu’à cette réalisation qui diffère toujours notamment de l’idée initiale qu’on en avait) qui, transportée par mon enthousiasme (ou le sien !) ne se sent plus d’ailes pour arriver à son accomplissement.

En amour, il en est de même : je rencontre, heureusement et hélas à la fois (mais sur le moment je n’en ai cure, bien sûr !) la compagne d’un moment qui participe à cette transformation, comme moi à la sienne sans doute, du temps qui passe avec cet avantage somptueux de l’amour, souvent des corps et parfois des âmes, ce qui est assez particulièrement délicieux. Et aussi très productif ! Car alors, le mien, d’enthousiasme, s’envole franchement vers ses idées, sans plus cette timidité, cette pudeur ou cette crainte d’y parvenir et de n’en devoir jouir que seul (pudeur, dis-je) car le partage, finalement, depuis que l’humain est l’humain, à la différence des autres animaux (sinon que quelques autres primates) est notre lot à tous et qu’il est bon de lui donner forme concrète, parfois !

jeudi, 12 avril 2007

Sans la fraîcheur de l'aimée

Le temps s’écoule sans toi comme un robinet qui fuit dont on tenterait en vain de remplir le seau de la vie tant ce qui s’y verse s’évapore sous le feu du soleil déséchant de la solitude.

Même le vin, pour abruti qu’il vous rende à force de moments de verres qui se succèdent, ne peut rendre cette fuite sonore ou odoriférante, donner un attrait aux heures qui passent : on se réveille la nuit l’âme un peu vide de l’ivresse qui s’est enfuie et l’esprit cherche ici et là à toucher le tangible d’une peau, d’une respiration, d’un soupir.

On prend alors un livre à la lecture un peu rude pour vous occuper l’instant de son esprit afin d’oublier par sa sévérité l’insomnie qui vous a surpris dans votre sommeil, vous permettre de retrouver, après une heure ou deux, un sommeil qui sera peuplé, au petit matin, des rêves de vos amours égarés et fantasques.

On se réveille encore, regardant l’heure précoce, le soleil alors colorant à peine l’air de son rouge chaleureux, l’air maussade, agard, comme perdu dans ce temps qui c’est écoulé seul.
Mais que faire ? La vie vous pourvoit en tout, n’est-ce pas ? Et lorsqu’elle ne pourvoit pas à vos désirs, ceux-ci sont-ils peut-être présompteux, même en amour, n’est-il pas ?

Mais quel vaut-elle alors d’être vécue ainsi ? Que vaut la vie sans l’amour, sans le don que l’on sait reçu ? Que vaut la vie sans amour ? Quelque chose comme du salariat, sans doute ! Quelque chose comme un pire qui perdure, heure après heure, à l’écoute d’un espoir dont on arrive parfois à douter de l’image, image qui scintille comme un possible dans le miroir du manque.

Que sait-on de l’avenir ? Que puit-on en attendre ? Doit-on lui faire confiance ? Le doute, ce décimenteur de cohérence, délite celle de votre existence, lui ôte l’appui tangible de la certitude du temps qui s’écoule comme des gouttes, l’une après l’autre, de vie devenue insuffisante pour humecter les lèvres de l’assoiffé que je suis. Dieux ! Donne-moi un baiser, s’il te plait ! Que ma bouche à la tienne s’unisse et que nos énergies s'y mélangent de plaisir !

Je me désèche, et le vin n’y peut plus rien.

mercredi, 11 avril 2007

Ardence du célibat

Ho ! Combien je regrette de n’être pas suffisamment intelligent pour faire que tu m’acceptes à tes genoux pour goûter la douce chaleur de tes cuisses ? Ho ! Combien je me sens débile de ne pouvoir pas accéder à ta peau dont l’infrarouge rayonne jusque sur ma joue et qui attire mes mains comme l’aimant le fer de ton sang qui palpite ? Ho ! Combien je suis bête de ne pouvoir pas éveiller ton interrogation pour la soutenir de mes vives sollicitations verbales, jonglant avec l’humour (le mien sera toujours entaché d’une certaine lourdeur de réalité), le jeu du mot qui volettera autour de ta tête afin de lui donner l’ivresse qui te fera sombrer dans mes bras accueillants. (Bien sûr, dans un tel cas, tu sais qu’il s’agit de génital, mais comme une femme de ce monde, pour laquelle un tel sujet est déplacé, tu ne voudras pas y penser sinon que comme une chose importune, une mouche indésirable que tu écarteras de la main... en attendant que l’envie t’en submerge.) Ho ! Combien je suis robuste dans l’idiotie pour, à un tel état des âmes ne point atteindre alors que je sens, que je sais, que je pressens, que je subodore et touche du doigt cette tendre ardeur qui règne sur les nôtres ! (Je vois, de mon œil intérieur le plus commun à moi-même, que la jonction de nos corps ensembles, poussés par l’acquiescement de nos esprits dans leur union, peut, après une attentive tension, ferme dans sa force nécessaire et consentie, toucher le sublime.) Ho ! Combien ce jeu de nos émois me rempliraient d’un délice qui ne demande qu’à se reconnaître dans la réalité de notre substance ! Combien suis-je borné dans mon entendement de sorte que cette libération apportée par le mélange de nos âmes-corps n’effleure pas subséquemment ton idée selon un possible positif, une pratique libre et malgré tout obstinée dans son identification à l’autre, qui est toi, pour moi ! Dieux ! Donne-moi, s’il te plait, la tangibilité de nos approches, car je t’aime, de ce profond qui se cache en moi et dans lequel je veux que tu te réalises !

lundi, 09 avril 2007

Pensée co-errante

Je lisais hier soir le point de vue sur l’intelligence, que j’ai trouvé chez Piaget (le langage et la pensée chez l’enfant p. 54-55), de Bleuler. Il s’agit de la pensée dirigée ou intelligence et de la pensée non-dirigée ou autistique. Je dirais plutôt, intelligence logique et affective.
La première voit le monde, et le décrit, dans la mesure de ses moyens, tel qu’il est ; l’autre le décrit comme elle voudrait qu’il soit, comme elle voudrait le voir, comme elle le ressent.

Je ne sais pas encore à quoi ce schéma peut correspondre chez les autres animaux que nous : la réalité et son image. Je suppose que, lorsque le singe entreprend de briser la coque d’une noix pour en manger l’amande, il a à la fois l’image de ce qu’il escompte avoir et le moyen de l’obtenir, même si cela prend du temps et de l’énergie. Il y a que l’intensité du désir donne aussi la ténacité dans la poursuite de l’entreprise.
Chez l’oiseau, on peut dire qu’il a l’image de là où il veut se rendre lorsqu’il s’envole et qu’il se donne les moyens d’y arriver, dans un premier temps tout au moins. De même, il se rend à un endroit parce qu’il a l’image de ses copains qui y sont et dont il a la nostalgie.
En agaçant une mante religieuse, on s’aperçoit vite qu’elle pige qu’on va l’ennuyer à nouveau lorsqu’on approche le brin d’herbe qui va l’importuner.

Bref, chez les autres animaux, je peux dire qu’ils possèdent aussi et l’intelligence logique (déduction d’un événement à l’autre, pensée qui cherche à « agir sur la réalité (...) susceptible de vérité et d’erreur (vérité empirique et logique) et communicable [chez l’humain] par la parole ». Chez les autres animaux dotés d’autres moyens de communication indicatifs d’état, ce sera par ces moyens là, précisément.
Tandis que « la pensée autistique est subconsciente, c’est à dire que les buts qu’elle poursuit ou les problèmes qu’elle se donne ne sont pas présent à la conscience. (...) [elle] se crée à elle-même une réalité d’imagination ou de rêve », elle reste endoderme, comme muette, sauf pour qui sait la lire... et pour la lire il s’agit tout simplement d’en apprendre le langage.

Il est, bien sûr, dit plus loin, que l’une ne va pas sans l’autre et que les deux se fécondent mutuellement. Chez l’enfant, cependant, la pensée « de rêve » (qui est toujours un écoulement biologique du temps) domine sur la pensée « de matière » (qui a toujours un temps de retard sur la réalité biologique). Bien.

Ce qui m’intéresse ici au plus haut point c’est la relation des deux modes de penser : l’influence de l’une sur l’autre et les modifications que chacune d’elle impose à l’autre dans la perception de cette globalité qu’est le monde, la vie, le soi, les autres et nos rapports, leur effectivité sur le monde. D’emblée, on peut dire que toutes nos relations seront faussées par la pensée de rêve qui ne correspondra jamais à la réalité, tout en en donnant la perception indispensablement nécessaire du flou qui permet de précisément s’adapter au mieux à cette réalité. Biologiquement, cette pensée est ancrée dans le Système Neuro-Végétatif (sympathique-parasympathique) : c’est le Système Nerveux Végétatif qui permet, sans qu’on s’y concentre davantage qu’il ne le faut, de simplement vivre. C’est le SNV qui vous alerte, vous informe, vous notifie les modifications biologiquement nécessaires sur tel et tel point de la perception que l’ensemble de l’être a du monde pour une adaptation optimale. Le rêve est à la fois un moyen d’y parvenir et un moyen d’information pour y parvenir. Le chien, quand il rêve, court après un prédaté pour réguler les fonctions biologiques qui en ont besoin. C’est le rôle du SNV.

Tandis que le Système Nerveux Central, issu et spécialisation du SNV, permet, lui, de formuler la compréhension que l’ensemble de ces deux perceptions a du monde. Mais c’est lui aussi qui rationalise, c’est-à-dire les rend acceptable, pour lui-même et les autres, les impossibilités qu’il éprouve de modifier le monde à sa pensée dans la mesure où cette pensée éprouve le besoin de modifier le monde pour s’y mieux ressentir. Chez l’humain, c’est le SNC qui, finalement, le pousse à bouger car la pensée qui y règne en quasi-permanence le pousse à se mouvoir, à construire, à modifier, à imaginer une réalité, à donner une réalité à une image intérieure.

L’enfant commence réellement à avoir une pensée logique, socialisée, vers l’âge de 7-8 ans. C’est-à-dire qu’il faut huit ans pour le SNV de permettre au SNC de prendre son autonomie, telle qu’on la connaît : qui permet de comprendre cette lettre, et moi de l’écrire, par exemple. Auparavant le SNV tend à trouver la meilleure adaptation de l’ensemble biologique de l’être par tâtonnement, si je puis dire. Cette adaptation tournera toujours autour du fait qu’on se ressente le mieux possible dans un contexte donné. Toujours. Ce toujours semble sans limite parfois, ce qui le fait souvent sombrer dans l’excessif. Suivant le mode de penser autistique, l’être va d’adapter aux conditions qu’il interprète de ce qu’il ressent du monde de sorte que sa propre existence trouve au mieux à s’y mouvoir, à y vivre... mais cela en image, c’est-à-dire autistiquement, selon une imagerie de sensations. C’est inévitable : il ne peut en être autrement, c’est ainsi que nous sommes conformés et que cela se passe.

Bien.

Quels sont les conflits d’adaptation inévitablement présents qui vont avoir lieu à l’intérieur de cette imaginerie, de cette imagerie des sensations... et qui dure 7 à 8 ans. Cette question, pour moi, présente le plus grand intérêt, car c’est le résultat de cette adaptation qui permettra et orientera à la pensée dite logique, intelligente, dans son expression, vu que l’une et l’autre font partie de la même entité biologique vivante, de la même personne, fût-elle schizophrène ; et que la pensée « intuitive » chapeautera la pensée « logique » tant dans les formulations que dans ce même qu’elle voudra formuler. Eu égard à la spécificité de la personne, une adaptation différente (qui correspondra au rapport de pouvoir, ou de collaboration, entre le SNV et le SNC) ne donnera pas une description similaire d’un même événement, car cette description correspondra d’abord à ce que permet d’énonciation à la pensée logique, la pensée autistique (choix des mots, socialité, but à atteindre, etc.).

Éric Berne, l’inventeur de l’analyse transactionnelle, a posé la base de sa théorie sur l’existence de trois personnes, intimement lies les unes aux autres, dans l’entité biologique de l’être. Il s’agit du « parent », de « l’adulte » et de « l’enfant ». C’est l’équilibre harmonieux de ces trois formes dans une qui donne à la personne le bien-être. Vienne à dominer, en dehors de son champ de compétence, l’une d’elle, et la personne perd son adaptation au monde, l’intimité de ses relations sociales, affectives (amoureuses, sexuelles) et rationnelles. Les relations humaines « intimes » sont des relations égalitaires, ou non-iniques, ou équitables entre les trois personnages mis en relations par les deux personnes. La relation intime est la relation saine. Les autres relations seront toujours des relations de pouvoir que l’on veut prendre sur l’autre ou d’une position de soumission à l’autre. L’enfant est rebelle ou soumis, le parent est autoritaire ou molasse, l’adulte anémié ou hyper-rationel, etc. etc. etc. c’est très intéressant. C’est une manière, parmi d’autres, de décrire le monde humain, de tenter de la comprendre, de la saisir. Ce qui en a été fait ensuite ne le regarde plus. La société, pour perdurer, utilisera souvent un détournement de telles théories à ses propres fins.

Mais je fais une relation entre les conflits inévitables, qui durent 7 à 8 ans, d’adaptation par l’image au monde de l’enfant et, finalement, d’éducation qu’il reçoit pour s’y adapter. La thérapie de Berne consiste à faire que les trois entités qu’il a découvertes chez l’être humain parviennent à se comprendre, s’admettre, à restituer à chacune d’elle son propre domaine d’intervention sur le monde. Il n’a pas compris que les conflits entre le parent et l’enfant, qui amenuisent terriblement l’adulte, sont, de fait, une intronisation sclérosée du conflit de l’enfant et de son contexte. J’insiste « sclérosée » c’est-à-dire musculairement intronisée, à la manière de la cuirasse de Wilhelm Reich, la cuirasse du caractère. Et cette cuirasse est précisément la domination du SNV sur le SNC, en ce sens où ce dernier ne perçoit pas, ne comprend pas, ne peut maîtriser les réactions que le SNV lui induit de faire dans la vie sociale, affective, intellectuelle (retransmettre aux autres êtres sociaux sa pensée du monde). Et c’est, aussi précisément, le caractère indomptable de ces réactions qui correspondent au caractère sclérosé ou aux conflits parent/enfant, caractère que l’on ne peut outrepasser.

Ainsi donc, la formulation de la pensée du monde dépend de la labilité du caractère, ou de l’absence de conflits entre le parent et l’enfant chez la personne bernienne, qui permet à l’adulte d’utiliser ses aspects parentaux et enfantins dans ses relations au monde de manière libre. Je veux dire : pour autant qu’une personne puit être très intelligente (pensée dirigée) la formulation (ce qui lui sera permit d’énoncer de sa compréhension du monde elle-même relative à la liberté de ses perceptions : SNV), ce qu’elle fera du monde dépendra d’abord de sa pensée non-dirigée, de ses rêves... qui seront toujours ses rêves de libération de sa cuirasse ! Ou du conflit intérieurement sclérosé de ses parents à lui-même, du monde et de ses exigences à l’encontre des besoins (j’ai pas dit : désir) du sujet.

Mais pour accomplir, aider à réaliser les besoins d’un sujet, encore faut-il les reconnaître ! Et comme cette reconnaissance est directement relative à la perception que l’on a du monde...

D’une certaine manière, la sclérose caractérielle se défend par ses propres outils, moyens, dispositions : l’image. La pléthore d’image, d’imagerie, d’imaginerie, en bref : de représentations (syndicales, politiques, cinématographiques, républicaines, picturales, bédéesques, publicitaires, monétaires, etc.) peut me montrer que ce monde se comprend de moins en moins sinon qu’en image et qu’il n’a tendance à résoudre ses problèmes qu’en image, d’une manière très éloignée de la réalité des buts que ces représentation se sont assignés de remplir. Il s’agit toujours d’éviter la solution, justement, et notamment en disant qu’il n’y en a pas une, mais plusieurs... sans que pas une ne soit mise en effectivité.

Et ce monde d’image, de pensée non-dirigée, non verbalisée ou, ce qui revient au même, verbalisée à côté, correspond à l’évitement de la résolution du problème fondamental : la relation affective, sexuelle et sociale dans le couple humain, et sa descendance, l’impact de cette distance dans cette (in-)compréhension sur le monde qu’il peuple et l’effectivité du malheur de vivre de nos enfants, particulièrement de nos adolescents qui prennent ces images pour argent comptant, qu’ils répercuteront, dans 15 ans, sur leur monde.

On préfère retourner au travail, aussi futil qu’il soit et aussi polluant, que de se casser la tête sur ce caillou de la cuirasse caractérielle, cette peur de la vie qui bouge.

On voit, par exemple, plein d'images, petites et grandes, sur la pollution et ses conséquences sur notre environnement vital, produite par l'animal industriel : il y a même un ex-candidat d'un énorme pays d'industrie qui a produit des images très modérées sur ce cas. Mais tout cela ne reste que des images, parce que l'être humain n'a pas encore compris que les images, les pensées non-dirigées, ne résolvent rien, même si elles font partie de la perception du monde. C'est sur des images (l'or, l'argent, le papier monnaie, les cartes à puce, etc.) que s'est corroboré le mieux ce système neuro-végétatif humain, sur lui-même. Mais rien, ou si peu et pour si peu de gens, n'a été résolu du problème de la faim, de l'amour, de la régénération délirante de l'espèce auto-nommée "humaine", de la croissance... sinon que des images.

Et, on le sais depuis Wilhelm Reich, pratiquement, ces images sont directements liées à la structure caractérielle de celui qui les formule. On ne pourra jamais faire admettre à un homme politique banal ou pas que ce qu'il propose comme solution pour résoudre le problème du bonheur (dont il n'en a rien à faire) ne correspond pas à ce qu'il fait imaginer qu'il dit ; de même que ces personnes qui gobent, car ils agissent ainsi en image, sans RIEN faire d'effectif et par eux-mêmes, ces imagineries de la pensée non-dirigée. On ne pourra rien lui faire comprendre car sa structure caractérielle ne lui permet pas de comprendre ce qu'il y a à comprendre ! Et il ne correspondra jamais à rien d'autre qu'à des gens qui ne veulent rien faire en dehors des images !

La seule variante que nous propose une élection sera la manière dont les gens rêvent d'un monde meilleur ; rien de plus. Rien.