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mercredi, 11 avril 2007

Ardence du célibat

Ho ! Combien je regrette de n’être pas suffisamment intelligent pour faire que tu m’acceptes à tes genoux pour goûter la douce chaleur de tes cuisses ? Ho ! Combien je me sens débile de ne pouvoir pas accéder à ta peau dont l’infrarouge rayonne jusque sur ma joue et qui attire mes mains comme l’aimant le fer de ton sang qui palpite ? Ho ! Combien je suis bête de ne pouvoir pas éveiller ton interrogation pour la soutenir de mes vives sollicitations verbales, jonglant avec l’humour (le mien sera toujours entaché d’une certaine lourdeur de réalité), le jeu du mot qui volettera autour de ta tête afin de lui donner l’ivresse qui te fera sombrer dans mes bras accueillants. (Bien sûr, dans un tel cas, tu sais qu’il s’agit de génital, mais comme une femme de ce monde, pour laquelle un tel sujet est déplacé, tu ne voudras pas y penser sinon que comme une chose importune, une mouche indésirable que tu écarteras de la main... en attendant que l’envie t’en submerge.) Ho ! Combien je suis robuste dans l’idiotie pour, à un tel état des âmes ne point atteindre alors que je sens, que je sais, que je pressens, que je subodore et touche du doigt cette tendre ardeur qui règne sur les nôtres ! (Je vois, de mon œil intérieur le plus commun à moi-même, que la jonction de nos corps ensembles, poussés par l’acquiescement de nos esprits dans leur union, peut, après une attentive tension, ferme dans sa force nécessaire et consentie, toucher le sublime.) Ho ! Combien ce jeu de nos émois me rempliraient d’un délice qui ne demande qu’à se reconnaître dans la réalité de notre substance ! Combien suis-je borné dans mon entendement de sorte que cette libération apportée par le mélange de nos âmes-corps n’effleure pas subséquemment ton idée selon un possible positif, une pratique libre et malgré tout obstinée dans son identification à l’autre, qui est toi, pour moi ! Dieux ! Donne-moi, s’il te plait, la tangibilité de nos approches, car je t’aime, de ce profond qui se cache en moi et dans lequel je veux que tu te réalises !

dimanche, 01 avril 2007

Mesure de dépollution

La mesure exacte de la pollution, c'est le travail excédentaire.

Cessons de travailler excédentairement, déjà, et nous aurons un moyen de lutter contre la pollution que ce travail génère. Tous les autres discours seront de la baliverne de politique, du vent (j’ai pas osé dire de pêts) politicard.

Il faut résoudre ce problème du travail, car c’est lui qui génère, de toutes les façons, la pollution qui règne et règnera pour plusieurs siècles sur la planète. Bien sûr, cela implique aussi de critiquer aussi les raisons que l’on peut et que l’on a de travailler excédentairement. Mais la raison de ce travail excédentaire est la pollution.

C’est ce que je disais plus haut : le travail excédentaire est le nœud de la pollution : en attrappe-t-on un un bout que tout le reste vient avec... comme quoi, c’est pas la bonne idée.