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samedi, 05 mai 2007

À travers le flou de cette page de blogue...

À travers le flou de cette page de blogue
Je discerne un sourire qui s’adresse au vis-à-vis,
À l’autre bout du long fil qui sans fatigue prologue
Et j’imagine qu’il m’est destiné par sympathie

Ce fil tortueux de parcours qui mène à ces lèvres rouges
Je m’en sers en retour comme d’un écran plat
Pour le renvoyer sur le banc de son éclat rouge
Par aventure dans ton regard, ou encore dans tes draps !

Car,

Un sourire fleur est une âme qui vagabonde
Pour se poser sur les lèvres de ton amour,
Traverse les airs que tes bonds abondent
Et me réveille sur le coeur de nos beaux jours.

Je vis, je viens, je vais et réponds
À l'allant des sons de ce qui vogue
A travers ce que je vois de clair jour
Qui s'en va faux-fuyant sans appel de retour

Au delà de ce que je voudrais d'amour
De ce que je voudrais d'églogue
De ce que j'aimerais d'amant
De ce que je poursuis d'atours

Hé oui ! D'espoir je gonfle mon coeur,
D'image je peints mes espoirs
D'avenir sompteux et délicats
Je traverse le temps de ce temps

De ce qui sait que je sais bien que l'heur
Qui puise à tous mes valeureux à-valoirs
Ne puit rien de plus somptueusement plat
Que ce qui est et n’en peut finalement pas tant.

Rien à priori de ma vie de passage ne vaut
Sans amour, sans tendresse, sans les féminins atours
Sans les froufrous qui folettent de ta peau
Sans les baisers que de désir je savoure

Sur ton corps inconnu, sur tes os insaisis,
Ta périphérie vague, tes alentours flous,
La circonférence nébuleuse de tes tromptitudes,
Les arachnides incertaines de tes émois,

Rien ne me laisse dans un saissisable pari,
Qu'un vague lointain qui fleurette doux,
Qu'une moiteur sans avérée certitude,
Qu'une douce heureuse que je perçois.

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