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mercredi, 01 février 2006

Leurre

Tous les films, les romans, etc., posent les problèmes de la vie courante sous un aspect irréel, qui n'a plus rien en relation avec le problème lui-même. Aussi ne peut-on attendre de la résolution du problème, qui est l'objet même du film, du roman, etc. qu'une abhération, à peine poétique, puisque le plus souvent violente, sanglante, toro-matchiste. C'est précisément ce qui plaît au public ! qu'on lui donne la possibilité d'abandonner la réalité de sa réalité un court instand, le plus long possible. C'est exactement ainsi que perdure la misère et c'est tout ce qu'on peut en attendre : une résolution millimétrique.

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