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samedi, 31 mars 2007

Effet miroir

Quand ceux qui n'ont plus rien à gangner, face à ceux qui n'ont plus rien à donner, n'ont aussi plus rien à perdre face à ceux qui n'ont plus rien à prendre : voici une chanson assez réaliste, finalement.

vendredi, 23 mars 2007

Parlons d’ivresse...

L’intelligence, pour autant qu’elle soit aussi « la ruse de la raison » (Hegel : La raison dans l’histoire) est aussi une immense preuve d’amour lorsqu’elle soumet les êtres à son âme.

Alors qu’on l’oblige à voir ici les disparités, elle décrit ici des diversités ; alors qu’elle voit les objets ou les prétextes à séparation elle énonce des moyens d'un collectif.

L’intelligence c’est la musique des êtres qui apprécient de vivre un temps qui leur est donné dans la concordance de ses produits, de ses affections, de sa socialité.

L’intelligence c’est la couleur de la vie alors qu’elle les intègre dans son cursus, ce temps qui passe dans sa manifestation particulière : c’est que l’absence de ce qui se veut totalitaire lui est nécessaire pour pouvoir agir sur elle-même dans cette juste disposition qui est de s’adonner à ce à quoi elle veut ressembler, qui est une forme d’amour. En dehors de cette forme, c’est de la perversité, elle le sait mais, dans ce cas, est impuissante à prendre règne sur elle-même.

Et il lui faut l’histoire pour ce règne, car sans l’expérience, les aléas de la vie (qu’elle ne transforme pas, comme dans l’érotique agricole, en sort, en destin ou en destinée) qui lui donne la forme sous laquelle elle trouve à exprimer le plaisir ce qu’elle éprouve de plaisir se manifester, ne trouverait pas forme.

L’intelligence voit une richesse de l’expression de la vie là où le borné d’amour voit une anomalie ; et d’ailleurs moi, qui ait été toujours attiré par les désinences du temps et des choses, la transformation autre du temps, me suis ouvert un monde que celui de la télévision est de loin incapable de décrire par l’intermédiaire de ses impulsions binaires que les endormis de l’intelligence boivent comme du petit lait qu’on réservait autrefois aux cochons, avec les patates naines.

La raison de la différence est pour l’intelligence la désinence manifestée et non pas, pour le borné affectif, la différence dans laquelle il pioche la simplicime raison de sa bêtise qui est de l’intelligence bâtée par son amour claudiquant et incompris, non-auto-reconnue comme entrave à une expression plus opportune.

La division des tâches, suprême advenir du monde, fait que chacun effectue la sienne comme indispensable au règne du monde, alors qu’elle n’en est qu’une parcelle particulière, uniquement indispensable dans la seule mesure de la pérennité du monde dans laquelle cette tâche s’effectue. Il manque à ce monde, composé d’une multitude de particules qui se sentent toutes autant que les autres aussi indispensables l’une des autres, la vision qu’elle prend dans l’ensemble de cette diversité où tout se ressemble tant dans la manière dont elle se déploie.

Chacun, du maçon qui édifie une maison ou qui édifie une centrale nucléaire ou carcérale, de l’ingénieur qui conçoit ces aéronefs qui polluent le triple d’une auto-mobile au kilomètre parcouru, à ce prostitué de politicien qui veut se retrouver dans les yeux du peuple qui n’y voit alors que son feu en rêve, chacun se rassure qu’il vaut quelque chose dans ce monde d’argent, de valeur alors qu’il est loin d’être lui-même, loin de l’intelligence que son amour peut manifester, disons... hors de la valeur. On en s’en sortira pas de cette manière. Bouhhh !

Il faut en finir avec l’amour pour l’amour, fils de l’intelligence du monde, pour entamer sa compréhension de sorte qu’il manifeste la sienne comme possible, tudieu ! Finissons-en avec le drame, la turpitude, le rampant !

L’intelligence, ce n’est pas LES moyens, c’est UN moyen de vivre de plaisant, d’autres diraient (mais ils sont peu et dont je fais partie) de vivre d’amour intelligement manifeste.

jeudi, 22 mars 2007

Y'a pas l'boire pour oublier

Du fait qu’au très long cours de ma jeunesse, ma mère qui ne pouvait supporter que je puis exprimer quoi qui soit de mon âme par écrit, par peinture, par photographie ou par sculpture, a insupportablement et irrémédiablement détruit tout ce que j’ai pu créer alors, donne que rien pour moi n’est possédé de la pérennité du temps : tout y est éphémère, houps ! effet mère : détruit.

Je hais ce monde de putasserie continuelle que se vouent les uns les autres ces êtres qui ne sont qu’utilité, c’est-à-dire dérision et principalement pollution. Aucun sens du beau, de celui qui émeut à l'amour, dans ce sens autre ce qui est fait pour émouvoir cette bande de faux-culs qui ne pensent, ne rêvent, ne s’imbibent que de pouvoir sur les autres, faute d’en détenir sur eux-mêmes car ils sont incapables de se comparer autrement aux autres que par eux-mêmes au vu de leur néantitude.

Mais les autres êtres qui les vénèrent sont de la même eau ! Sinon ils ne trouveraient pas à être, bien sûr.

On parle ici d’une exposition de l’imaginaire : mais, pauvres bêtes, nous ne vivons que dans un monde imaginaire ! L’Économie, la virginité, les meurtrissures physiques, affectives et sociales : tout cela ne tient qu’à l’imagination que les gens ont de la vie, qu’ils s’imaginent être différente des simples autres bêtes.

La différence essentielle entre mes productions enfantines et celles de mes contemporains est que les miennes n’ont jamais eu la prétention de tuer, d’obliger au travail, de corrompre la féminité : tout au plus désirais-je alors que rendre le monde plaisant du seul fait que, moi, je vive. C’est bien à cause de cela, de ce vœu pieu qu’elles ont été ignomineusement détruites par la pérénisation de ce contexte social inscrit dans la chair de l’humain : la femme-mère.

On a tenter de me mener à la guerre et, j’en suis fier, on n’y a pas réussi : j’ai refusé, de même que j’ai toujours refusé de travailler pour l’énergie nucléaire alors même que j’étais placé dans la pire des nécessités : j’aurais préféré mourrir de faim que de participer à cette saloperie de pourriture de la vie courant vers la mort. Et je ne suis pas mort de faim, bien sûr : monde d’imagination ! Ni devenu flic, ou gardien de prison pour n’avoir rien trouvé d’autre à faire de ma vie.

Toute l’organisation sociale de notre vie commune n’est qu’issue de l’imagination : il y a deux ou trois autres manières de vivre ensembles, mais celle-là à la prévalence du jour. Néanmoins, qu’on le sache : ce n’est qu’imagination. Ce qui est pour nous, humains, la vraie vie, est pour les animaux qui n’ont pas le sens de l’histoire, un simple passage dont ils n’ont pas conscience ; à la différence que eux ne se posent pas de sempiternels bâtons dans les roues pour empêcher l’aure de vivre ce qu’il a envie de vivre de son imagination qui ne gêne personne du moment qu’il en est responsable et de laquelle il n’y a que lui-même pour en répondre.

J’ai vu ma sœur mourir de mésamour parental, j’ai vu une autre sœur se cloîtrer chez les nonnes d’un autre pays. Je suis fatigué de cette merde répugnante qui règne sur les jours de ce monde de merde volontaire : tous vont au travail travailler leur ignorance du monde, leur stupidité, leur soumission à leur imagination qu’ils savent malade mais qu’ils répugnent à soumettre à la critique de leur invivable et à sa prise de conscience. Des bœufs ; des bagnoleux fiers de l’être, fiers de leur refus de la priorité droite, du droit du piéton et du bicyclétiste (la moitié de tous les habitants de ce pays –enfants compris – possède un voiture).

Le monde va à sa perte du fait de ce travail de putain, faute de révolte contre l’usurier, le propriétaire de son appartement qui s’accapare à rien faire du tiers de ce que vous avez peine à acquérir, le flic qui vous casse la gueule car vous refusez d’obéir à la loi de l’argent. Ces gens qui rêvent et rêvent d’un politique sont de bagnards de la vie, des trimards du temps qui passe et qu’ils passent à le devoir passer au salariat, de toute nature : caissière, gratte-papier, percepteur des impôts, policier, avocat, prof, syndicaliste, président de chambre du commerce, proxénète ou fils de pute.

La nouvelle mode est d’écrire sans connaître autrement le sens des mots que celui de la soufrance personnelle, car on n’écrit plus que souffrant(e). On ne cherche plus à faire vivre, mais à faire revivre hors de ses soufrances un temps passé et révolu, comme excorcisme, loin de l’application de l’imaginaire, la praxis : la dialectique, le monde qui a pris en main le courage de se retourner sur soi-même, même en imagination, et qui en est sûr, qui ne se voit plus en image, comme sur l’écran d’une télévision ou de ciména, par exemple, ou qui refuse de voir ses déchets, mais dans sa réalité, même imaginaire ! avec sa merde, celle qu’il produit par son travail qui répond à celui de son refus de lui-même.

Pire que des alcooliques, en somme.

vendredi, 16 mars 2007

Transgénération des sentiments

Père,

J’ai appris le mariage de mon neveu et de sa compagne, en août 2006, mariage auquel tu avais été convié et invitation à laquelle tu avais imposé comme condition à ta présence, que je n’y fus pas, moi, Kristaristeau.

Sébastien et Miriame ont choisi de plutôt t’inviter : nul n’est censé m’aimer et placés devant le problème de la différence, il leur a bien fallu choisir. Jusque là rien de trop grave.

Mais, non content de la condition que tu avais posée, tu ne t’es pas même rendu à ce mariage, posant par là non seulement ton absence mais aussi la mienne obligées, car les jeunes gens ne voulant plus se rétracter dans leur choix initial, et ayant accepté celui de mon insignifiance, se retrouvaient à n’avoir plus de la famille (un mariage est une histoire de famille, essentiellement) que ma sœur Dominique, ta fille et mère du futur mari, sur les êtres vivants qui peuplent encore ce monde, production issue du couple que vous avez amalgamé avec notre mère, dont nos à-marier voulaient se réjouir de la genèse familiale. Joli résultat ! Hormis un damné.

Je retrouve bien là ta manière de faire : promettre et te rétracter, comme tout fils de pute qui se respecte, inconséquent de sa parole, des émotions qu’elles soulèvent et qu’elle a posées dans l’attente d’une satisfaction que l’on croit sûre, car on te fait confiance, somme toute (ce qui est une forme de respect que tu ne comprends pas, pleutre et ignare à la fois) pour te parjurer en laissant ceux à qui tu t’es adressé dans la diatribe affective, la surprise de l’incohérence et la blessure de ta bêtise. Tu n’es qu’un pauvre con, papa et, en la manière comme en la matière, tu t’es assez mal arrangé pour en alléger le lot.

La connerie n’a jamais été un problème en soi (elle est commune en ce monde), ce qui pose problème, c’est son usage et en la servant ainsi ici à la mesure d’une louche de cantinier transgénérationnnel, non seulement tu te montres totalement dépourvu de pédagogie, mais tu exposes aussi la hauteur de ton affectivité qui sépare les gens au lieu de les réunir.

Située un aussi bas niveau, elle ne peut faire autrement que de trancher davantage dans les liens affectifs ; dépourvue de force empathique, elle ne peut accepter la plus petite élévation de plaisir ; moribonde, elle reproduit la mort et ses oripeaux.

De fait, il me faut le reconnaître, je ne me suis pas trompé sur ton compte, loin de là !

jeudi, 15 mars 2007

Back from the dark

Je viens de visionner un film (« où est la maison de mon ami » de Abbas Kiarostami, très bien concluant, par ailleurs) et les 20 premières minutes sont exactement l’ambiance dans laquelle j’ai grandi dans mon milieu familial, avec son injustice, son incompréhension, la stupidité de l’adulte, les mensonges, l’avilissement de mon enfance, le sentiment de dégradation qui vous contamine de cet adulte, sa méchanceté volontaire et imbécile et inutile, sa traîtrise et sa lâcheté incompréhensible ; et surtout sans les coups multiples que j’ai reçus, chaque jour que ce putain de dieu a fait pour nous. Ce film est poli par rapport à ce que j’ai vécu !

L’enfant y est une nécessité et une charge à la fois, un indispensable et un intrus.

Mes parents ne connaissaient rien de l’amitié, ou de celle qu’on s’imagine qu’elle puit être.

Désolant.

On me demandait de demander « pardon » et je ne comprenais pas qu’on ne m’accordât pas celui qui correspondait à celui que j’accordais alors quand, moi, je pardonnais.

Satanée société qui construit de tels êtres ! « Responsable mais pas coupable », dit-on.

mercredi, 14 mars 2007

Gaminerie

Dans tous ces films (tels qu’ils sont) on ne parle jamais d’excréments, je veux dire, bien sûr, de la contrainte du besoin de rejeter ses déchets.

Étrange. Car cela donne comme un effet bancal à l’ensemble d’une œuvre par le fait qu’il est difficile de la comprendre par ce seul manque, bien souvent, pratique.

Comme si cette contrainte, on ne peut plus naturelle, n’avait pas lieu d’être face à l’idée.

Un peu comme le problème de l’animal de « compagnie » et les crottoirs, heu... les chiures de chiens sur les trottoirs, ou les déchets nucléaires, par exemple : bien que réel, il n’y a pas lieu d’en faire mention, de l’évoquer, de l’exposer, d’en relater l’effectivité ; de la polution en général, en bref, générée par cet être qui ne veut à aucun moment, et surtout ceux où il relate sa vie et ses idées, des excréments pourtant absolument nécessaires à l’accomplissement normal de la vie.

Ça me rappelle cette sotte histoire de gamin où le trou du cul se mettant en grève fait mourrir le corps en l’empêchant de vivre, bien que chacun des autres organes qui le composent revendique fièrement le bon fonctionnement de son ensemble.

Punaise ! Qu’elle est idiote cette histoire de gamin !

C’est vrai que les gamins doivent encore se faire torcher le cul, à la différence des adultes.

dimanche, 11 mars 2007

Sort de la fatalité

Un con se croit toujours le dernier, et agit de même : comme s’il était, est, le dernier.

Il en viendra d’autres après moi, hélas !

Ô fatalité ! Que j’aurais aimé être celui-là qui fut le dernier ! Celui qui eut éteint sa race pour alléger la mienne du lourd fardeau qui l’afflige !

Pieu vœu d’un vieux pieu sans plus d’utilité sur cette pieuse terre du fait que je ne sois point encore mort et que je doute que celle-ci résolve un carat de la bêtise qui règne sur ce monde.

Et d’ailleurs, quelle prétention aurais-je d’assumer moi seul l’incommensurable qui y règne ? Jésus-Christ n’a rien résolu, pas plus que Marx ou ces pauvres lignes ! Quelle prétention ! qui ne sera pas la dernière ! Macbeth !

Qu'attendre d'un politique sinon que ce que l'on se doit soi ? C'est les gens qui font le monde à leur image, pas leur image, les politiques.

samedi, 03 mars 2007

Une face du monde sans liberté (pour ce qu'il en reste)

Mais la perversité est de présenter la perversité comme le centre du monde, car de toujours la première fut des plus nocives que le second sans pour autant qu’elle le fût du temps qu’elle jalouse.

Car, mes chers frères et mes chères sœurs, nous devons, en ce jour, comprendre l'attitude de la femme prise au piège : il faut au pervers n'avoir à jamais qu'il la perde. Le pervers doit être à jamais perdu : il doit à jamais perdre sa manifestation : il doit ne jamais plus avoir à se manifester. Le pervers est le délétère de ce monde. Pensons-y, mes chers frères et mes chères sœurs. Il se manifeste principalement dans la confusion volontaire de la haine et de l'amour dont la femme, disons-le directement, est une sorte d'enjeu dont elle ne voudrait pas avoir à être et dont elle est le jeu, parfois très lointain.

Car le pervers suprême est de présenter les sentiments de cette manière répugnante, comme la perversité l'est.

Échange de l'amour contre l'honneur, échange du tréfonds contre le social, de l'apparence contre le gain, du piteux contre le piètre.

Qui font les âmes vides et sans âme où trop souvent la femme perd la sienne pour celle de l'homme et où la seule solution est d’avoir à perdre la vie qui est la sienne pour gagner en revanche celle qu'elle ne voudrait pas perdre pour n'avoir pas à perdre l'amour qu'elle aime à donner !

Même dans sa configuration de pardon social, le pervers ne doit pas gagner la victoire des pensées sans consistance affirmée, SVP, reconnue et formalisée.

Soyons courageux ! Ne mourrons pas face à ce qui déprave l'âme qui fait ce que nous sommes en cette liberté que la perversité hait !

jeudi, 01 mars 2007

Reflet du reflet

Le fétichisme en est arrivé à un tel point de pénétration dans les esprits, qu'une personne qui n'apprécie pas l'esthétique des êtres rasés intimement et qui le dit, passe pour un obsédé du poil !