Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 03 mars 2007

Une face du monde sans liberté (pour ce qu'il en reste)

Mais la perversité est de présenter la perversité comme le centre du monde, car de toujours la première fut des plus nocives que le second sans pour autant qu’elle le fût du temps qu’elle jalouse.

Car, mes chers frères et mes chères sœurs, nous devons, en ce jour, comprendre l'attitude de la femme prise au piège : il faut au pervers n'avoir à jamais qu'il la perde. Le pervers doit être à jamais perdu : il doit à jamais perdre sa manifestation : il doit ne jamais plus avoir à se manifester. Le pervers est le délétère de ce monde. Pensons-y, mes chers frères et mes chères sœurs. Il se manifeste principalement dans la confusion volontaire de la haine et de l'amour dont la femme, disons-le directement, est une sorte d'enjeu dont elle ne voudrait pas avoir à être et dont elle est le jeu, parfois très lointain.

Car le pervers suprême est de présenter les sentiments de cette manière répugnante, comme la perversité l'est.

Échange de l'amour contre l'honneur, échange du tréfonds contre le social, de l'apparence contre le gain, du piteux contre le piètre.

Qui font les âmes vides et sans âme où trop souvent la femme perd la sienne pour celle de l'homme et où la seule solution est d’avoir à perdre la vie qui est la sienne pour gagner en revanche celle qu'elle ne voudrait pas perdre pour n'avoir pas à perdre l'amour qu'elle aime à donner !

Même dans sa configuration de pardon social, le pervers ne doit pas gagner la victoire des pensées sans consistance affirmée, SVP, reconnue et formalisée.

Soyons courageux ! Ne mourrons pas face à ce qui déprave l'âme qui fait ce que nous sommes en cette liberté que la perversité hait !

Les commentaires sont fermés.