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jeudi, 15 mars 2007

Back from the dark

Je viens de visionner un film (« où est la maison de mon ami » de Abbas Kiarostami, très bien concluant, par ailleurs) et les 20 premières minutes sont exactement l’ambiance dans laquelle j’ai grandi dans mon milieu familial, avec son injustice, son incompréhension, la stupidité de l’adulte, les mensonges, l’avilissement de mon enfance, le sentiment de dégradation qui vous contamine de cet adulte, sa méchanceté volontaire et imbécile et inutile, sa traîtrise et sa lâcheté incompréhensible ; et surtout sans les coups multiples que j’ai reçus, chaque jour que ce putain de dieu a fait pour nous. Ce film est poli par rapport à ce que j’ai vécu !

L’enfant y est une nécessité et une charge à la fois, un indispensable et un intrus.

Mes parents ne connaissaient rien de l’amitié, ou de celle qu’on s’imagine qu’elle puit être.

Désolant.

On me demandait de demander « pardon » et je ne comprenais pas qu’on ne m’accordât pas celui qui correspondait à celui que j’accordais alors quand, moi, je pardonnais.

Satanée société qui construit de tels êtres ! « Responsable mais pas coupable », dit-on.

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