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vendredi, 23 mars 2007

Parlons d’ivresse...

L’intelligence, pour autant qu’elle soit aussi « la ruse de la raison » (Hegel : La raison dans l’histoire) est aussi une immense preuve d’amour lorsqu’elle soumet les êtres à son âme.

Alors qu’on l’oblige à voir ici les disparités, elle décrit ici des diversités ; alors qu’elle voit les objets ou les prétextes à séparation elle énonce des moyens d'un collectif.

L’intelligence c’est la musique des êtres qui apprécient de vivre un temps qui leur est donné dans la concordance de ses produits, de ses affections, de sa socialité.

L’intelligence c’est la couleur de la vie alors qu’elle les intègre dans son cursus, ce temps qui passe dans sa manifestation particulière : c’est que l’absence de ce qui se veut totalitaire lui est nécessaire pour pouvoir agir sur elle-même dans cette juste disposition qui est de s’adonner à ce à quoi elle veut ressembler, qui est une forme d’amour. En dehors de cette forme, c’est de la perversité, elle le sait mais, dans ce cas, est impuissante à prendre règne sur elle-même.

Et il lui faut l’histoire pour ce règne, car sans l’expérience, les aléas de la vie (qu’elle ne transforme pas, comme dans l’érotique agricole, en sort, en destin ou en destinée) qui lui donne la forme sous laquelle elle trouve à exprimer le plaisir ce qu’elle éprouve de plaisir se manifester, ne trouverait pas forme.

L’intelligence voit une richesse de l’expression de la vie là où le borné d’amour voit une anomalie ; et d’ailleurs moi, qui ait été toujours attiré par les désinences du temps et des choses, la transformation autre du temps, me suis ouvert un monde que celui de la télévision est de loin incapable de décrire par l’intermédiaire de ses impulsions binaires que les endormis de l’intelligence boivent comme du petit lait qu’on réservait autrefois aux cochons, avec les patates naines.

La raison de la différence est pour l’intelligence la désinence manifestée et non pas, pour le borné affectif, la différence dans laquelle il pioche la simplicime raison de sa bêtise qui est de l’intelligence bâtée par son amour claudiquant et incompris, non-auto-reconnue comme entrave à une expression plus opportune.

La division des tâches, suprême advenir du monde, fait que chacun effectue la sienne comme indispensable au règne du monde, alors qu’elle n’en est qu’une parcelle particulière, uniquement indispensable dans la seule mesure de la pérennité du monde dans laquelle cette tâche s’effectue. Il manque à ce monde, composé d’une multitude de particules qui se sentent toutes autant que les autres aussi indispensables l’une des autres, la vision qu’elle prend dans l’ensemble de cette diversité où tout se ressemble tant dans la manière dont elle se déploie.

Chacun, du maçon qui édifie une maison ou qui édifie une centrale nucléaire ou carcérale, de l’ingénieur qui conçoit ces aéronefs qui polluent le triple d’une auto-mobile au kilomètre parcouru, à ce prostitué de politicien qui veut se retrouver dans les yeux du peuple qui n’y voit alors que son feu en rêve, chacun se rassure qu’il vaut quelque chose dans ce monde d’argent, de valeur alors qu’il est loin d’être lui-même, loin de l’intelligence que son amour peut manifester, disons... hors de la valeur. On en s’en sortira pas de cette manière. Bouhhh !

Il faut en finir avec l’amour pour l’amour, fils de l’intelligence du monde, pour entamer sa compréhension de sorte qu’il manifeste la sienne comme possible, tudieu ! Finissons-en avec le drame, la turpitude, le rampant !

L’intelligence, ce n’est pas LES moyens, c’est UN moyen de vivre de plaisant, d’autres diraient (mais ils sont peu et dont je fais partie) de vivre d’amour intelligement manifeste.

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