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samedi, 29 août 2009

Halte ! Terre native !

Du fait que je ne possède pas d'abonnement à un téléphonne portable, bien des amis me demandent :

- Mais qu'est-ce donc que tu proposes à sa place ?

Car il s'agit de salubrité publique : les ondes auxquelles sont asservis ces engins correspondent, à peu de chose près, à celle de ce "four" à micro-ondes (le portable rugit et la fourmi cro-onde...) qui est tant trop entré dans les mœurs et qui est précisément destiné à exciter la molécule d'eau qui est présente dans la vapeur de notre air sous forme de taux d'humidité, et accessoirement, de point de rosée... (mais qui s'intéresse au "point de rosée", de nos jours ! Allez-vous me le dire ?).

Ces ondes porteuses correspondent à celles ce ces *fours* qui ont pour but d'exciter la molécule d'eau afin de *cuire* l'aliment qui est composé, pour près de 90% de cette molécule universelle (universel pris au sens de *terrien*, bien sûr, parce qu'ailleurs, perlipopette, sous la forme précisément présente sur cette terre, il n'y en a pas des masses ; je dirais même que c'est assez rare, accessoirement).

N'empêche, oui, j''ai une proposition et c'est celle que je ressorts à tous ces charmants interrogateurs. Ô muse caresse mon front chaud et souffle de ta fraîche haleine le vent qui le refroidira.

C'est simple : chacun qui soit sur cette planète possède un RÉPONDEUR sur un Service Universel mis en place pour pourvoir à cette carence. Une "boîte vocale" à laquelle il pourra avoir accès à un coût ridicule de n'importe où sur la planète, du moment où il aura accès, soit à une cabine téléphonique, soit à l'Internet, soit à un simple téléphone. Cette boîte sera un Droit. Ce droit comprendra aussi à celui de le protéger ou d'en changer les paramètres. Cette boîte vocale conservera les messages jusqu'à la mort de son possesseur. Il est imaginable une connexion entre cette boîte vocale et une adresse courrielle. C'est tout.

Dès ce moment où chacun, dès qu'il est né, possède ce moyen social accordé d'office de communication, il n'est plus besoin de "portable". Car chacun est joignable selon des procédé simples, ne demandant qu'une technologie simple répondant à ce besoin simple de communiquer entre nous.

Je compare souvent la relation sociale au plaisir de boire du vin. Ce vin est élaboré non loin de chez moi (je pourrais me rendre à son lieu de production en cinq jours de marche). Et il me procure l'ivresse que le vigneron s'attend à me procurer. C'est matériel. C'est un moyen de communication bien plus complexe que le seul fait de communiquer à travers ces réseaux qui pourrissent la planète, bien plus. Tout comme de manger une salade fraîche. Les moyens employés, bien souvent, pour des affaires qui nous touchent immédiatement (à moins d'aller se coltiner avec les supermarchés : rien à dire) sont très enfouis sous une somme de relations *sociales* bien plus complexes que le seul fait d'user des ondes micro-ondiques pour s'inter-parler. Et pourtant, c'est ce qui apparaît du plus à la mode.

Si la mode consistait en hyper-production de cyprine et de mouillure, fortement alimenté par du fruit, du fromage, du pain, des baisers et du vin, elle serait, de la VIE, bien moins polluante !

Il est vrai, hélas, que bien des ploucs à la cuirasse inamovible sont employés à nous pourrir l'existence pour des buts sombres comme des coffres fermés.

 

jeudi, 27 août 2009

Le temps de l'étang

Le vent frissonne par nappes

la surface de l'eau

dynamiquement.

Et on voit ces plis résonnant le ciel

s'évanouir, pas même sur la berge.

La libellule semble portée sur

des glissements d'air sans la

lasser de ne jamais y tomber.

Des circulations d'ondes sillonnent

la face du ciel, des arbres et des ombres

toutes fluettes que, subrepticement, un rayon

de soleil vous fait identifier

comme le mouvement saccadé

d'un insecte flottant.

D'autres décrivent des volutes aériennes

dans la poursuite souvent éphémère

de l'attraction d'un sexe pour l'autre et

revient flotter à deux doigts du glacis

des eaux en balancements élégants !

Toujours frissonnant, le reflet du ciel

contraste celui des déclivités

dans les verts feuillus des arbres.

Je suis , depuis deux heures et

quatre bières, contemplant le temps qui

passe à l'ombre d'un grand frêne.

Tout se passe et repasse sans cesse

sans se reproduire pourtant

sans que cesse le temps.

Je suis hors du monde des

bruyants - ho ! combien bruyants ! -

humains mécaniques à 4 temps.

Déjà le vent gire, comme la lumière

ne vient plus à gauche et le frêne

trop haut pour me protéger

plus longtemps

de l'ardence du soleil : quittons

plus loin cet étang du temps.

13:16 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie

dimanche, 16 août 2009

Goutte de sueur de lune

La lune vient fleurer un rayon qu'un somme nie
Comme une onde se meut des chocs des blés.

Le manque est une alternative au complet sans
Suture : le vent y pourvoit.

Je mime de croire ces mines en puits
Inexpugnables fissures de mes larmes
Des raisons sans raison pour y trouver justice
Et hisser à son comble mon feu.

Cœur con très sœur
Si con très
Et négation si proche des rais des égards
Friction des corps et des âmes envolés
Volées des uns et des autres
Si cibles de nous, autres, immiscés des nues

mardi, 11 août 2009

Courir sans pour-poings

Bon, revenons à nos temps troublés : ici une vidéo : un type qui court, qui court, on le comprend vite, pour REJOINDRE quelqu'un ou quelque chose, par l'utilisation d'une aptitude (certainement beaucoup cultivée) de courir le monde. La musique est bien scandée, le titre n'est pas reconnaissable dans le chant. Finalement, nous voyons notre coureur ou, plutôt, notre déterminé rejoingneur, faire la jonction avec son désir, l'objet de sa course. Et quelle est cette finalité ?

Pas même de rassurer l'angoisse suscitée de son propre chef en se proposant comme accidenté involontaire à une personne dont on pourrait penser qu'il a une relative accointance, car le film se termine devant cette opposition des personnages séparés par la vitre d'un pare-brise d'automobile !

Je vous le disais : j'ai trop l'impression de vivre dans un monde au comportement "militaire" (pas de sourire, pas d'avenance, pas de bienveillance sociale comprise comme une évidence relationnellement humaine) où tout un chacun est un ennemi en puissance, et non pas seulement un ennemi (et c'est ce qui me choque le plus, finalement,) mais un ennemi "bigot" qui voudrait, RÉCIPROQUEMENT, vous imposer de voir sa manière de la sexuation, de ce seul fait, Ô combien hélas ! d'être doté d'un sexe et d'en vouloir avoir la propension d'en jouir de l'existence.

Un monde militaire est un monde où on en impose, parce que tel est son désir, à l'autre qui vous échappe par son désir qui n'est pas ENCORE le votre : c'est anticiper la liberté de l'autre pour l'enfermer dans la vôtre ! au moyen d'armes, je veux dire de la douleur, si l'Autre n'acquiesse pas à votre optique de la vie.

Ces CALOTINS (ils ont tous un calot - kipa, képi, bachi, calotte, et le reste, casque ou casquette - sur le crâne, ces militaires militant pour l'ordre de la sexuation sans la satisfaction du plaisir irrigué par la vie qui passe son cours) de toutes sortes, cette police et ses chiens dressés à maintenir par le croc leur délinquant *libertaire*, ces militaires d'une morale dont il n'est entendu que l'abjection du plaisir sexué à moins de viol, la génonie, ces CALOTINS, dis-je, veulent nous la couper et principalement, avec force réussite, à nos filles. Un monde d'ennemiEs auquel vous devez constamment vous confronter le visuel TROP libertaire, un monde militaire, dis-je !!! Regard bas, sans sourire, exempt de bienveillance, de gentillesse, d'avenance, d'ouverture à l'autre comme interrogation de votre propre existence *complémentaire* à un objet, un projet, une vie, un monde, une existence !!!

Des têtes de cons qui anticipent une subodorée souffrance de la mort sans se donner le plaisir de vivre d'en vivre la substantifique moelle !! car on la craint comme on craint la vie d'ici bas pour n'en avoir à demi compris que l'angoisse. Ce qui est craint au plus haut point, l'expérience de Wilhelm Reich nous l'a montré, c'est l'*orgasme*, cette perte de soi dans son mélange à l'Autre, et cette crainte même fait qu'elle ne peut trouver de RéSolution (comme retour à l'initial) à elle-même, à moins de se prendre en main, soi... et bien peu en éprouve le désir, bien peu le cherche, bien peu s'approche de cette approche : c'est qu'il faut du courage, beaucoup de courage (ce qui implique d'assumer beaucoup d'angoisse, bien évidemment) et de détermination.

L'érotisme agricole c'est faire passer des ou un principe avant le fait d'aimer et de s'y abandonner : on y affectionne particulièrement le déguisement ou l'uniforme.

vendredi, 07 août 2009

Masquer dissimule toujours un manque

Selon ce journal, ou celui-la deux dirigeants de la Société Général seraient sous le coup d'un délit d'initié. Le 30 janvier 2008, j'énonçait DÉJÀ cette idée, pire, j'énonçais que du fait que Robert Day avait soustrait les 40,5 milliards en questions, c'est lui qui a fait plongé la SG.

Mais Le Monde donne cette somme de 40,5 millions d'euros, alors qu'à l'époque, j'avais glané 85,7 millions de changement direct de main. En tout, à travers les diverses manip de l'argent de Day, il y a eu plus de 93 milliards de passés des comptes de capitalisation de la SG à d'autres comptes par la décision d'UNE seule personne.

Là encore, comme pour Maldof, le chômage, la misère, etc. on diminue pour diminuer la malversation sociale de ces gens-là et le journavomiste est là pour falsifier les faits, et non pas les relater, tel qu'ils énoncent être leur métier, de sorte que ceux qui les lisent ne puissent rien comprendre à ce qui se passe.

Mais, pourtant, moi, à l'époque, j'avais bien pigé quelque chose… cela serait-il dû au fait que je boive ? Que je sois moins enclin à penser cette société comme une société désirant profondément le plus profond de mon bonheur ? Que je n'ai plus du tout confiance en quoi que disent les politiques, les médecins, les patrons, la police, et le reste, car ces gens là sont affectivement malades, ce qui implique qu'ils sont à la recherche de ce qu'ils ne peuvent atteindre de la manière dont ils s'y prennent pour l'atteindre et que cette frustration les amènent à vouloir dominer le monde et ses êtres vivants pour les maîtriser, eux ?

En quoi un journalisseur peut-il comprendre ce qu'il comprend de ce qu'il voit ? Quel est son intention en détournant les choses : ne pas les voir,LUI ? En obligeant les gens à les voir comme lui ? Et pourquoi ? Pour garder des part de marchés publicitaires (premier budget des dépenses mondiales consacré à l'ingurgitation de couleuvres) ? Non, tout cela n'est pas suffisamment juste : il est sincère !

C'est véritablement pour votre bien qu'il écrit ses mensonges, tout comme les gens qui les gobent ! Tout le monde est sincère ! Ils se font confiance les uns les autres, car certes c'est la condition première d'une société, mais c'est aussi une facilité de vivre, sinon on remet tout en cause ! Un ingénieur du nucléaire (25 ans centrales nucléaires = 250 000 ans de déchets nucléaires) est sincère : c'est pour le bien de l'humanité qu'il travaille, tout comme l'agronome de chez Mosanto ! Ces gens, tous les gens, sont sincères et ont confiance en la responsabilité de ce qu'ils font, maîtrisent, construisent, etc., même s'il y a obligation de fonder cette sincérité sur des Bureaux de vérification de toutes sortes, où les gens sont aussi sincères.

Je ne pense pas les gens sincères. Tous les gens ont des intérêts particuliers à satisfaire qui outrepassent le plus souvent (faute, non pas de sincérité, mais de sens social, du sens du commun) le bien-être social. Les politiques, la police, la justice, l'administration,les industries alimentaires, la médecine, etc. tout cela n'est pas sincère et répond à de besoins personnels des gens, du pouvoir sur l'autre car on est dépourvu de tout pouvoir sur sa propre vie. Les gens se voilent la face en se faisant réciproquement confiance, socialement, car sinon, étant dépourvu de toute autonomie affective, ils seraient perdus.

Les gens savent que le travail est la source de toute la richesse à laquelle ils n'ont pas accès, mais ils travaillent, car sinon, ils seraient perdus. J'ai lu un jour : "La plus grande des aventures dans cette société du capital, est de ne pas travailler" : le Vendée-Globe est de la gnognote à côté du fait de ne vouloir pas travailler. Le chômage est d'environ 10% actuellement, et chacun de s'agripper à son turbin dont il sait qu'il est aliénant affectivement. Et personne de penser qu'il travaille 10% de trop par manque de partage ! C'est que l'affectivité c'est le partage et le partage c'est la reconnaissance de l'autre comme équivalent à soi !

Lorsqu'on a pigé que les intérêts de ces gens qui sont riches à milliards est simplement une compensation à ce pouvoir qu'ils n'ont pas sur leur propre vie affectivement parlant, on comprend qu'ils n'ont rien à faire des autres, et que leur but, sur lequel se fonde la sincérité de leurs actes et décisions, est le pouvoir sur l'autre. De fait, un Day qui se voit remettre, au cours d'une dispute au cours d'un Conseil d'administration de banque, en cause ce pouvoir par se pairs, retire ses billes pour détruire l'autre par le manque de ce qu'il possède et qu'il considère comme indispensable à la vie de la chose en question.

Ce pouvoir du manque, mes petits, c'est par là qu'on nous mène depuis le ventre de notre mère qui ne fait que ce que la société lui dit de faire et comment le faire, le sein qu'elle refuse de donner, les bon-soins de la petite enfance, l'indifférence sur les besoins d'amour qui s'expriment chez l'adolescent : c'est une excellente manière de reproduire le monde. Et on ne peut pas faire autrement, car on ne sait pas faire autrement ; et ne sait pas faire autrement car on ne peut penser autrement ; et on ne peut penser autrement, parce qu'on a égaré l'autre quelque part, ailleurs.

On appréhende les "mécanismes" du monde comme étant complexes : effectivement, c'est de l'ordre du complexe bio-affectif, c'est à dire de l'affectivité rendue malade par manque de bon-soins satisfaisants ! Découvrir le mécanisme de ce qui s'est passé dans un Conseil d'administration n'est pas très "complexe", sinon que d'être soi-même dans un état de complexité intellectuelle, c'est-à-dire, affective qui vous fait voir les choses énormément complexes, comme le simple fait de cesser de travailler !

Car même si je me trompe, je ne me trompe pas sur l'aspect malveillant de ces décisions et de ces actions, sur la nocivité réelle du travail et de son manque, sur moi, sur toi, sur nos relations sociales, sur ce qu'on nomme la nature qui n'est que (et c'est TOUT) la Vie.

 


mardi, 04 août 2009

Quelle ivresse, la révolution !

Quelle ivresse, la révolution ! Durant ces moments de véritable ivresse (formée d'espoir, d'amour-s inassouvi-s, de pornographie même — sans qu'on en veuille obligatoirement s'y adonner car il est su qu'elle n'est pas source de pleine satisfaction satisfaisante —, formée de vin et de faim, et d'une telle détermination vers son moment qu'elle s'en trouve enhardie d'elle-même au point de se perdre en elle), tant de choses ont été faites ou décidées (pour ceux qui se donnent de répondre praxissement à leur décision, bien sûr et qui ne s'excusent pas pour seul fait de boire) dans l'ivresse de la révolution, du changement des temps, des mœurs et des idées, et de manière semble-t-il irrémédiable !

Et dire qu'il n'est plus même permis de seulement boire convenablement un coup tranquille sans être ennuyé par la loi de ceux qui ont peur de NOTRE ivresse, bien évidemment. C'est que l'ordre sait que l'apprentissage de l'ivresse donnerait à vouloir jouir d'une autre bien plus présente, prégnante et proche du cœur lequel est si proche de la tête et des lèvres de l'être aimé-e.

Mais les gens, le peuple, abêtisé par les exigences morales de ceux qui gardent le monde, lourdement assoupi sur la pesanteur et la sottise de son travail, sa télévision restrictive, ses impôts et son peu de satisfaction amoureuse libre et profonde, se soulèvera, certes, mais en ne sachant plus ce qui le fait se mouvoir vers des désirs idéaux inconçus.

On marchera, certes, mais où ? C'est précisément là l'ivresse de l'avenir en marche !

Tout se passera dans la confusion orientée par quelques paroles prononcées dans la confusion pour des intérêts que quelques particuliers prendront sur eux. Mais, véritablement, tout se passera dans la confusion, l'ivresse du moment.

Et chacun de nous qui sommes attachés à la création de cette ivresse, nous nous demandons quel peut en être le déclenchement ou l'élément déclencheur. Il sera toujours de l'ordre d'une confusion, toujours, entre ce qui est et ce qui en est perçu et LA conclusion de ce moment si étrange qu'est la révolution qui SE réalise. L'ordre est aussi la volonté de toute absence de confusion. Or l'humain (la femme et l'homme) vivent de la confusion, et des pensées, et des âmes, et des désirs, et des réalisations, et de ce qui manque à chaque chose, mouvement, réalisation.

Et sans cesse, à mes temps perdus, je me demande quel serait cet élément de confusion qui pourrait mettre plus de confusion à mon temps, de sorte que cette confusion où le règne de l'impartage (sinon que la misère contre les grées) chapeaute l'ensemble de la vie, veuille se manifester dans une plus grande encore, tant en perspective qu'en dimensions qu'en ivresse, confusion des possibles.

Et lorsque cela se passera, celui, ou celle qui en sera l'initiation se perdra dans la confusion des temps pour les réaliser selon les désirs de son moment.