Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 29 septembre 2009

L'ombre des instants

La vous voile ombre le ralenti
une ligne après l'autre
plongée dans la grandeur de te contenir

Le sang est battu de nos débats

Une solution océanne du loin de l'autre
Pas si résolue
Regarde le convexe alternatif aux cambrures
Aux pudeurs immergées des deux sexes
Mouroir vivoir miroir mouvant du vivant.

Puis détumescence des sens et des forces
Arabesques endiablées, jadis, et
Finitudes d'entrelassement.

Résiste une marge d'histoire
Qu'une emprunte interne, une splendeur externe
Ayant acquis le fonds si
Fiduciaire des âmes et persistance du port
Alors que l'âme saute et devient cœur.

Pousse le remord d'un inacquit fors de son présent
Doré comme le Veau jadis
Au moment des perdus initiaux instants.

21:48 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie

mercredi, 23 septembre 2009

Le gêne de la vie

Le gêne de la vie, selon le capitalisme, est souvent pensé en tant que gène : c'est faux : la vie fait fonctionner le gène et non l'inverse.

Je vais tenter de le montrer.

D'abord la vie est une division issue d'une addition et ce, dans TOUS les cas du fonctionnement de la vie. La vie ne fonctionne que par

  • d'abord : l'addition,
  • ensuite :  la division.

Même lorsqu'il s'agit d'une amibe (monocellulaire dit « asexué ») la division est le fruit d'une addition, ne serait-ce celle de l'absorption d'énergie, de nourriture dans son milieu de VIE.

La sexuation de la vie, on le pense bien, est justement cette addition des énergies sexuelles de deux organismes dotés chacun d'une des deux formes de gamètes fusionnels qui, ENSUITE, se divisent en un AUTRE élément, à la fois dépendant d'eux et à la fois indépendant d'eux. Il est important de bien intégrer cette FORME de la vie, sa MANIERE d'être. Bien.

Posons une extrême simplification du phénomène que je veux décrire. Deux gamètes (ou bien un monocellulaire en hypertension vitale qui ira se diviser en deux [pensons bien que des organismes monocellulaires actuels sont beaucoup plus vieux que nous et ont conservé une forme quasi-identique à celle de leur naissance] et rien d'autre qu'en deux : c'est sensiblement identique) fusionnent.

Cette fusion implique un processus d'évolution, un protocole d'aboutissement, un programme efficace d'accompliissement. Et je vais tenter de parler de cela.

Posons un être extrêmement simplifié (il n'existe pas !) doté d'un « ADN » de trois fois trois ordres. Posons A, B, C ; a, b, c, et 1, 2, 3. Posons que chacun de ces 9 éléments fonctionne selon une alternative de « possible » et de « inhibition » et cela selon un séquençage du temps, c'est à dire que A prime sur a et le reste tant que A n'a pas « épanouit » ou « « épuisé » son activité « 2 » de sorte que le reste des huit autres possibles, ou en sous-jascence, un autre ou deux de ces possibles, ne puise pas SE manifester. Suivons le cours de ce séquençage, dans le cours de SON mouvement.

Nous verrons que le fruit de l'union primaire (correspondant au « pourquoi » de la division des monocellulaires) se divise et que chaque attribut de la vie s'attribue la forme donnée d'organisation (ici trois fois trois « ordres ») qui lui est spécifique. Pour cela il est indispensable de considérer que chacun de ces « trois fois trois ordres » DOIT se manifester et qu'il n'attend que le moment propice pour ce faire. Le « jeu » des possibles et des inhibitions suit un cours que je trouve absolument extraordinaire (alors qu'il n'est qu'ordinaire, mais il m'émerveille). Ici CROIT le système nerveux, mais LA est BESOIN de ce qui le peut contenir.

De fait, le facteur « A » ne peut progresser que selon les conditions du facteur « 1 » qui lui-même est relatif au facteur « c » et ainsi de suite : la complexité des RELATIONS entre les exigences de « vouloir vivre selon sa finalité irrémédiable » apporte tant de réalisations différentes selon un schéma prédéterminé auquel ne correspond que des grandes lignes puisque, finalement, l'être qui VIT correspond à ce qu'il doit ÊTRE selon ce qu'il est ADVENU de ce mélange. C'est génial.

Imaginons donc, un « ADN », « formule » d'une forme de vie intégrant l'ATP et les mitochondries, qui provient de la fusion de deux gamètes compatibles (la mule est stérile, par exemple tandis qu'un accouplement d'être humain peut ne pas l'être, selon les circonstances laissées à la femme), formée d'une multitude de possibles corrélatifs et d'inhibitions corrélatives, débutant de la division d'une cellule ACTIVEE par cette fusion de deux gamètes et intégrons le cheminement de l'accompli, et nous aurons une comprenette dynamique de la VIE dans son cours et ses mouvements (et par conséquents éphémères).

Mais la vie n'est pas l'ADN ou l'ATP ou les mitochondries ; la VIE est ce qui fait fonctionner ce qui vit. De fait, la vie se moque bien que je cherche à la décrire, même si elle m'a conçu pour la décrire : elle vivra ! sans moi ! ou sans nous ! Mais je pense qu'il vaut mieux en comprendre les inter-ACTIONS, le cours de ses possibles et de ses inhibitions pour bien la comprendre.

Bon... l'argent, c'est quoi pour la vie ? l'humaine vie? Mais c'est quoi l'humanité de la vie ? Se foutre sur la gueule sans finir ? Dans ce cas, je suis une erreur et je n'ai rien, mais rien de rien, compris à ce qu'il se passe : erreur de gênes, dès la conception.

Ce qui est à voir est invisible : circulez !

Mansuétude des temps

Une fine couche de verre fusionnelle
forme propédeutiquement une chrysalide.

L’occident tréssautte sans fin de sa fin
son agitation spasmodique.

A l’orient, domaine des poètes
où le corps n’est plus qu'un long court
où le moindre frémissement d'entre
l'antre de leurs séismes,
fonde la ronde insortelle, leur feu.

Est au milieu un cocon
qui à cette vapeur s’étiole,
bombardé par les neutre-ons d’un réel
de chaleur sale, distendue
par la forge d’attraction
du verbe infortunable.

Je cherche à en sortir un nous
au milieu : contemptation.

jeudi, 17 septembre 2009

Lien délien

Bonjour,

Si vous avez quelques heures à passer devant des vidéos sur le web, je vous propose ceci :

http://www.youtube.com/view_play_list?p=B9CF55C37AD31ACA

Il y en a une cinquantaine, environ, et peu est à jeter.

Un autre film, Zeitgeist, qui me semble intéressant sur un site étrange, mystique, même.

En fait, durant tout le temps de ces visionnages, vous n'aurez pas été au travail et vous saurez pourquoi !

Bon.. et puis un peu de poésie, dans ce monde de brutes : le vin du pays de France.

jeudi, 10 septembre 2009

Déjà usé est l'usé

C’est sans fin le même refrain : les pannes programmées dans tous les outils, des aciers merdeux pour l’outillage, des vêtements déjà usés, antennes micro-ondes pour téléphones portables, nucléaire : tout cela c’est pour satisfaire le peuple, ses convoitises de prestige de plouc, ses nikes et ses tocs.

Rien n’y fera ! D’ailleurs, les ouvriers qui SE tuent à ce TRAVAIL s’habillent de même, ont les mêmes désirs d’apparence pour ces appâts rances.

Télé, bagnole sans alcool, fringues d’apparat, on dépensera sa VIE pour l’image de soi, et même son soi-même pour qu’il ne correspond plus à ce que l’on est, mais à ce qu'on veut que l'autre voit de soi. Chacun s’oublie dans la transe de l’apparence, tant est vide l’âme qui vous anime.

Société de pacotille, de fétiche.

On ne meurt pas de faim parce qu’il n’y a rien à manger, mais parce qu’il faut ACHETER à manger. Il en est de même du reste. La perception de la dijonction entre le besoin identifié et la satisfaction possible ne sera possible que par décision, détermination et constance ainsi qu’un certain je-m’en-foutisme pour les réalisations que cette société trouve des plus importantes.

Pour cause de renouvellement précipité, tout est déjà vieux avant l'âge, car déjà vieilli dès le giron de l'existence, essentiellement pour faire travailler davantage, en pure perte.