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mercredi, 30 janvier 2008

Le fil de la trame de la SG

En conclusion d’une petite enquête, je peux imaginer ceci :

— Dispute au Conseil d’administration de la SG : le Conseiller Robert A. Day met sur le marché boursier 85,7 millions d’euros d’action qu’il possède sur la SG et commande à la Robert A. Day Fondation et la Kelly Day Fondation de mettre en vente respectivement pour 8,63 millions d’euros et 959066 euros d’actions de la SG (Métro de mardi 29/01/08 p. 2). Je n’ai pas réussi à savoir la part que cette somme représente en fonction de la capitalisation de la SG.
— La SG plonge de 22% sur les marchés dans la journée qui suit, le 9 janvier 2008.
— Le reste du Conseil d’administration de la SG se voit pris à la gorge : en sus de ces pertes, un contrôle de routine pour reconnaître sa solvabilité englobe aussi les courtages en cours. Ce Conseil s’aperçoit que cette solvabilité est en péril du fait des sommes mises sur le marché (si la vente avait eu lieu AVANT le 9 janvier, avant que le Conseiller Day mette sur le marché une part importante de la richesse de la SG, ce qui lui donne sa réelle solvabilité, sa capitalisation, ou un peu après la descente, c’est-à-dire la remonté générale des cours, le gain eût été POSITIF).
— Le Conseil décide de vendre les courtages en prise pour ne pas mettre davantage la solvabilité de la SG en danger RÉEL. Seulement cela doit être dissimulé car la confiance en la SG serait alors elle AUSSI mise en péril. On décide de mettre en accusation un trader ; et au début, c’est tout timide.
— Il arrive que l’ensemble de la trame apparaît à tous, en désordre. La mise en vente de ces acquis de courtage fait plonger l’ensemble du marché, ce qui augmente encore plus les pertes.La Banque états-unienne sauve la mise en descendant son taux d’argent. Le reste on connaît.

En fait, un individu met sur le marché sa participation dans une grande banque. Cette participation est assez gigantesque (en tout quelques 95 millions d’euros ! mais… d’où vient tout cet argent, punaise ??? Comment l’a-t-il acquis ?). Ce acte issu d’un seul individu met en péril l’ensemble d’une banque. Pour le cacher, lui, son action et ses conséquences, c’est un clampin qu’on accuse de malversation alors qu’il est payé pour être malveillant, pour gagner de l’argent virtuel.

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