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mardi, 04 août 2009

Quelle ivresse, la révolution !

Quelle ivresse, la révolution ! Durant ces moments de véritable ivresse (formée d'espoir, d'amour-s inassouvi-s, de pornographie même — sans qu'on en veuille obligatoirement s'y adonner car il est su qu'elle n'est pas source de pleine satisfaction satisfaisante —, formée de vin et de faim, et d'une telle détermination vers son moment qu'elle s'en trouve enhardie d'elle-même au point de se perdre en elle), tant de choses ont été faites ou décidées (pour ceux qui se donnent de répondre praxissement à leur décision, bien sûr et qui ne s'excusent pas pour seul fait de boire) dans l'ivresse de la révolution, du changement des temps, des mœurs et des idées, et de manière semble-t-il irrémédiable !

Et dire qu'il n'est plus même permis de seulement boire convenablement un coup tranquille sans être ennuyé par la loi de ceux qui ont peur de NOTRE ivresse, bien évidemment. C'est que l'ordre sait que l'apprentissage de l'ivresse donnerait à vouloir jouir d'une autre bien plus présente, prégnante et proche du cœur lequel est si proche de la tête et des lèvres de l'être aimé-e.

Mais les gens, le peuple, abêtisé par les exigences morales de ceux qui gardent le monde, lourdement assoupi sur la pesanteur et la sottise de son travail, sa télévision restrictive, ses impôts et son peu de satisfaction amoureuse libre et profonde, se soulèvera, certes, mais en ne sachant plus ce qui le fait se mouvoir vers des désirs idéaux inconçus.

On marchera, certes, mais où ? C'est précisément là l'ivresse de l'avenir en marche !

Tout se passera dans la confusion orientée par quelques paroles prononcées dans la confusion pour des intérêts que quelques particuliers prendront sur eux. Mais, véritablement, tout se passera dans la confusion, l'ivresse du moment.

Et chacun de nous qui sommes attachés à la création de cette ivresse, nous nous demandons quel peut en être le déclenchement ou l'élément déclencheur. Il sera toujours de l'ordre d'une confusion, toujours, entre ce qui est et ce qui en est perçu et LA conclusion de ce moment si étrange qu'est la révolution qui SE réalise. L'ordre est aussi la volonté de toute absence de confusion. Or l'humain (la femme et l'homme) vivent de la confusion, et des pensées, et des âmes, et des désirs, et des réalisations, et de ce qui manque à chaque chose, mouvement, réalisation.

Et sans cesse, à mes temps perdus, je me demande quel serait cet élément de confusion qui pourrait mettre plus de confusion à mon temps, de sorte que cette confusion où le règne de l'impartage (sinon que la misère contre les grées) chapeaute l'ensemble de la vie, veuille se manifester dans une plus grande encore, tant en perspective qu'en dimensions qu'en ivresse, confusion des possibles.

Et lorsque cela se passera, celui, ou celle qui en sera l'initiation se perdra dans la confusion des temps pour les réaliser selon les désirs de son moment.

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