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lundi, 13 février 2006

Résistance

On peut faire de notables économies d’énergie en débranchant le fil isolé de la résistance (il y est incrit un nombre à 4 chiffres, dont au moins deux Ø, suivi de la lettre W, qui signifie watt, unité de puissance) de votre machine à laver, et en prolongeant de 1/3 le temps de lavage : pour un même résultat vous économiserez 90% de l’énergie électrique utilisée habituellement en chauffant l’eau de brassage.
Vous pouvez conserver le même temps de lavage, la résitance débranchée, en interrompant (bouton marche/arrêt ou on/of) le cycle une simple heure, une fois le tambour plein d’eau pour faire tremper le linge, et le reprendre ensuite normalement sans que cela n’abime en rien votre matériel.
Travaillez machine débranchée, bien sûr. Le fil débranché, puisqu'il est isolé par son capuchon de plastic, peut rester ainsi, écarté de la cuve par un scotch.

Prochaine suggestion : l’usage du frigo : des révélations étonnantes !

Les malheurs du jour

Les journalistes font vivre le monde comme un film d’angoisse qu'ils rééditent chaque jour : l’humain serait impuissant à régir les catastrophes du monde, ou tout au moins à y réagir correctement, alors qu’il détruit par sa quotidienneté ce monde, créant ainsi les véritables conditions d’existence qui le mettent dans l’angoisse du fait de son action propre.

Les journalistes font de tout et de n’importe quoi une source d’angoisse, et ils interrogent les experts, les politiques, les responsables des polices pour assertir que le monde est ainsi, sans jamais prendre une position sensée, car l’objet même du journalisme est l’équivoque, l’ambigu, le paradoxale, le conflictuel.

Dans le monde journalistique, ce qui est évident est interdit de certitude : la bouffe y est un simple composé commercial, la pollution nucléaire y est une abhération d’illuminés, la liberté une licence bureaucratique, les médecins-mécaniciens-organiques comprennent la vie qui bouge, la police a des plumes d’ange et les poliques sont des êtres compétents près à tout pour vous satisfaire.

Une réalité qui ne se rencontre pas, ou mal, dans son énonciation, alors qu’on en est parfaitement capable, est l’énergie de cette angoisse : si l’humain doit mettre des mots sur la vie, autant qu’ils y correspondent, non ?

Pour un journaliste, qui a peur comme de la peste de la vérité -- qui est comme le vent --, toute possibilité réelle de résoudre les problèmes que se pose l’humanité doit être hideusement cachée par la mort, qui n'est pas pour eux naturelle, mais un artifice de la nature, la coquine, qui s'est liguée contre l'humanité, puisqu'à elle seule elle est un milliard d'angoisses: c'est qu'ils ne savent pas même ce qui fait l'objet de leur quête, la mort, dont ils s'effrayent tant, les pauvres gamins salariés. Un journaliste ne jouit de la vie que par la mort : c'est un malheureux, qui a le micro, qui vous innonde de son malheur de vivre et se déclare heureux de pouvoir le faire, parfois une centaine de fois du jour.

C’est vraiment les gens qui font la misère du monde et non pas le monde qui fait leur misère, nulle part..

dimanche, 12 février 2006

Blessure révocable

Depuis le jour où sa mère (ou son père), dans une crise de colère, lui a dit « Je vais te tuer ! » cet enfant est poursuivi par le cauchemar qui consiste à éviter à tout prix cette malédiction. Car sans qu’il ne connaisse ni les moyens ni le moment de son exécution, il est persuadé de son inéluctable détermination. Arrivé à l’âge adulte, il n’y pense plus, mais se comporte encore comme étant cet enfant pour une bonne part, qui a survécu jusque là.
On en arrive alors à ne concevoir de la vie qu’un aspect utilitaire : l’important est de survivre, c’est à dire que l’on doit en premier lieu subvenir à des besoins matériels, puisque protecteurs. On ne peut admettre que l’amour, qui vous a tant fait défaut dans cette malédiction, est justement ce qui vous manque le plus, et qui, par nature, résoudrait le problème de cette misère.
C’est que le sens même de ce mot « amour » contient cette malédiction : c'est un des aspects du sacré que de ne plus être accessible.

09:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

samedi, 11 février 2006

Vomi froid

Les quatre religions monodéïstes, qu’elles circoncisent du prépuce ou du cœur, sont à la fois la pérénisation des mutilations qu’elles infligent et à la fois professent la justification de ces mutilations qu’elles veulent faire passer pour des évidences. Nous avons réussi à fermer leur gueule à trois d’entre elles (quoique le protestantisme, outre-atlantique, soit encore assez virulent, on en est moins dupe car il conserve des apparences) va-t-il falloir encore attendre longtemps pour que se close celle de la quatrième ? Si elle parle présentement entre ses dents parce qu’elle y enserre un couteau, faudra-il attendre jusqu’à l’an 1789 de l’hégire (dans 405 ans) pour qu’elle la tienne fermée par la crainte de devoir ravaler les malséances qui en sortent ?

vendredi, 10 février 2006

Retard à l'allumage (bis)

Les mahométans scrupuleux ont réagi avec 4 mois de retard ; Bush, lui, qui est vachement intelligent (il a pigé rapidement les avantages du truc), mais est un peu plus lent, réagit 5 ans plus tard : chacun ses possibilités.
Et les journalistes de s'exciter sur la chose, mais juste sur la forme, pas sur la bêtise du fond : ils n'atteindront jamais la leur, semble-t-il.

Banane

Que notre République donnât à la justice les moyens suffisants pour rendre son action efficace et effective et il est certain que le travail qui la dépasse aujourd’hui, c’est à dire la corruption de nos hommes politiques, leur collusion avec ceux du Capital et en règle générale le problème de l’argent « sale » et ses possibilités d’exister(**), serait grandement facilité. Cette décision est justement entre les mains de ceux qui la doivent prendre.
C’est amusant, n’est-ce pas ?
N'en rien faire est une excellente manière de bien se sentir au dessus des lois, de le rester et, ainsi, de laisser le reste du monde dans la mouïse.

-- Mais enfin... ! Puisqu'on vous dit que les gens sont incapables de se gouverner eux-mêmes, voyons...

(** OGM, nucléaire civil et militaire, primes de la PAC, autoroutes présents et à venir, paradis fiscaux de Luxembourg, Kerguelen, île de Man, vaccins, paramètres médicaux, maladies iatrogènes, etc.)

09:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

jeudi, 09 février 2006

Lunettes noires

Cette liberte chérie, ce n'est pas qu'ils l'interdisent, dans la construction de tout et de rien, qu'il y a effectivement un complot contre elle, non, c'est qu'ils n'y pensent pas, qu'ils ne l'ont pas dans la tête, dans leur sang.
De même, ceux qui ne s'apperçoivent pas de son ammenuisement, qui ne voient rien, qui ne sentent rien. Il ne peut y avoir que là où la liberté n'est pas en soi qu'on peut agir pour la faire disparaître sans s'en appercevoir.
C'est pourtant la diversité qui donne la liberté, la richesse de la vie ; et on voit l'état de cette dernière à l'uniformité du moment, en tout : dans les désirs comme dans les satisfactions.
L'autonomie de la liberté actuelle n'autorise que l'agissement dans l'excitation pour admettre de vivre... en irresponsable, car dans cette excitation on s'autorise à vivre ce qu'on s'interdit autrement : c'est précisément là que c'est pauvre.

09:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

mercredi, 08 février 2006

Etreinte d'âme

Dans la pub on ne montre que des corps dont on nous laisse suggérer l'âme.
Quelle est cette âme dont on nous montre le corps ?
La satisfaction sexuelle possible, bien sûr.
Le fait que le bien-être féminin soit devenu un argument publicitaire prééminent, quand bien même le produit vanté n'aguicherait que l'humain mâle, dénonce que ce "bien-être" n'existe pas, et qu'il faudrait pourtant l'acquérir partiellement à prix d'argent, et uniquement de cette manière.
C'est prendre les gens pour des sots ou des étourdis ; à moins que les gens ne savent pas à quoi ressemble, non pas un argument, mais une réalité.
Il y a énormément d'étourdis en ce monde publicité qui sont à la recherche d'âme, vu le nombre de pubs qui en donnent l'image.

10:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

mardi, 07 février 2006

Humm humm

Chez l'être humain, finalement, je peux dire que nous avons affaire, depuis qu'il existe sous sa forme sapiens, à des ères que l'on peut distinguer suivant le moyen dominant qu'il emploie comme levier de communication, d'échange.
Cela a commencé par le silex, ensuite est venue la poterie qui a mené à l'apparition de la fonte et à l'usage des métaux ; puis cela a continué par l'invention de l'écriture qui suit d'assez près la découverte de l'ivresse alcoolique, c'est à dire peu après l'invention du pain, pour en arriver à l'imprimerie et finir par parvenir à la maîtrise du silicium : l'image mentale étant, ne l'oublions pas, le centre, le pivot de cette communication.
Bon, cela ne résoud pas la problématique présente de la communication, qui est celle d'entre l'homme et la femme. Tout au moins, cela peut-il remettre le sujet à sa place : un objet de communication ; et même le contraire, remettre l'objet à sa meilleure place : face au sujet qui, lui, communique.
Mais est-ce suffisant lorsqu'il s'agit de deux sujets en vis-à-vis ?

18:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

lundi, 06 février 2006

Bonne foi

C’est simple : si quelqu'un ne peut pas être représenté, n’a pas le droit d’être représenté, comment peut-on le reconnaître sur un dessin ? Je peux dessiner n’importe quoi et, de plus, inscrire dessous le mot « quelqu'un » et dire de ce fait que c’est une représentation d’icelui ; mais alors c’est quoi une représentation de quelqu'un ? Le fait de le reconnaître ? Absurde ! La prochaine fois je dessinerai un mauvais esprit, ça sera plus simple, plus direct et sans ambigüité.
Cela dit, s'il s'agit de détourner l'attention des misérables de leur vie de misère, rien ne vaut la bonne vieille foi, cela ne fait aucun doute.

19:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Blog

dimanche, 05 février 2006

Drôle de vie

Je pourrais écrire un roman, le scénario d'un film, c'est facile, qui plaise. Il faut :

- un chef rustre,
- un prétendant à la chéfitude sans véritable expérience, naïf même et "sincère",
- une fille du chef,
- une fille de la classe sociale du prétendant,
- des amis à chacun, dont certains vont de l'un à l'autre ;

et un cadre où se place l'action, avec des variantes et des dangers divers (le plus prégnant étant de montrer un aspect de la nature en pleine fureur, qui met en danger de mort, de longue souffrance, montrant à son tour le courage, la ténacité, l'abnégation des héros, tout autant que la fragilité de la rigueur de leurs exigences personnelles), action, donc où :

- la bêtise du chef, ou l’ennemie du genre humain, se montre dans toute sa splendeur, mais aussi dans toute la force de son expérience ;
- l'intrépidité du prétendant, qui sera sanctionnée sans que cela soit vraiment une catastrophe du fait de son manque d'expérience (expérience qui doit laisser en transparence un défaut de l'intelligence c'est impératif, une restriction à l’entendement), montre ses limites ;
- la fille du chef (ou bien la fille du peuple, suivant à qui on octroie la place de gagnante finale) coincée entre l'amour filial, ou de classe, et l'amour que suscite le bel étranger à la famille, souffrira les affres de l'indécision jusqu'à un moment clef qui montrera la générosité du prétendant, l'opportunité de ses décisions et de ces choix, etc. tandis que son adversaire se verra, le plus souvent, vouée à l’opprobre.

Les pertes matérielles et corporelles (bêtes divers et humaines) seront des moments poignants et tragiques, très bruyant, les séparations morales comme physiques seront indispensables, le courage, la grandeur d'âme donneront le sentiment de vouloir soi, comme spectateur, sauver le héros d'image ou de papier et, dans un roman ou un film un peu plus "psychologique", les sentiments humains seront montrés pour ce qu'ils sont : des sentiments humains, tout cons, dont la vie et l'organisation sociale où l'action se passe ne peuvent se défaire. Ces sentiments seront mis en opposition fragilement mais favorablement avec la vilenie du chef, son manque d’humanité, de commisération vis-à-vis de la veuve et de l’orphelin, de son prêt-à-tout pour conserver ses prérogatives.

L'ensemble doit lutter contre les tourmentes d'une nature en furie devant lesquelles l'humain doit retrouver une sorte d'humilité. Ce qui ne l'empêchera pas de continuer de pourrir son monde avec son industrie de labeur, bien sûr, une fois le roman fermé, ou que la salle a retrouvé à nouveau ses lumières.

Il y aura un moment intense de rapprochement amoureux, que l'on détaillera dans le plus intime, qui opèrera caractériellement la confirmation de la jonction ou de la scission des deux chefs par l'intermédiaire de la femme.

Pour finir, il faudra montrer que le prétendant, ayant adopté l'expérience du chef, acquisition qui fait l'objet même du film ou du roman, a soit :

- raidi le chef, qui doit alors mourir de la main du prétendant à la chéfitude,
- assoupli l'obstination apparue délirante du chef, qui transmettra alors son pouvoir légitime légitimement au prétendant, d'une manière moins violente et plus grave car, finalement, "un vrai chef commence toujours comme toi : par désobéir".

Bien sûr, il s’agit essentiellement de savoir qui va commander qui, quoi et comment. Le « qui » sont ces adulateurs de salariés, le « quoi » c’est tout simplement d’obnubiler les esprits de sorte à les écarter d’une évidente et indispensable critique du travail, et le « comment » c’est de retourner à l’usine, derrière un bureau ou un tiroir-caisse, puisque l’on est devenu, par la même occasion, aussi le chef des polices, ou des armées et que si l’on n’est pas d’accord, il n’y a pas de place pour vous dans cette organisation sociale.

Comme le faisait remarquer quelqu'un : " on ne parle que très peu de la platitude de la réalité dans la phrase ' Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ' " qui apparaît après l'aventure de la rencontre, car ce qui paraît extraordinaire, et est montré ainsi dans ces romans et scénarios, la rencontre, est effectivement devenu une aventure ardue et pénible, longue et souvent stérile. Le bruit de sa richesse intrinsèque, et des images, est tout ce qu'il en reste, aujourd'hui car son âme est étouffée dans ce bruit et ces images.

Je n'écrirai donc pas de roman ou de scénarios pour l'étouffer plus encore.

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samedi, 04 février 2006

Différence

La différence entre les riches et les pauvres c'est la capacité de décision, le pouvoir de prendre des décisions, et de les faire appliquer par les pauvres.

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vendredi, 03 février 2006

Blessures inutiles

La circoncision, comme l'excision et l'infibulation, est une blessure inutile (les journalistes, les politiques et les prêtres de toutes les religions se cachent bien de la faire voir) affligée à l'enfant alors qu'il ne peut s'en défendre. Que faut-il respecter, une critique, même caricaturale, ou ces effusions de sang enfantin mutilantes à vie, et qui seront ensuite reproduites, et justifiées, par ces mêmes enfants une fois devenus adultes ?
Quelle en est l'exigence de respect de la personne ?
Où est le respect de la personne dans le port du tchador, du voile, dans la flagellation de l'adolescent lorsqu'il est surpris en train de discuter avec une fille ?
Où est le respect de la personne lorsqu'on lui tranche les mains parce qu'on l'a surprise à voler ?
Où est le respect de la personne lorsque la fille, ou la femme, est violée pour cause d'honneur masculin ?
Où est le respect de la personne lorsque la femme est considérée comme "impure" lorsqu'elle a ses règles ?
Et patati, et patata.

Prêtrise

Je concidère les informations sportives comme l'hostie de la fin de messe cathodique, "les infos", où les journalistes sont les prêtres de cette société : c'est à dire qu'ils l'expliquent, la corroborent, l'assertissent, en travestissent la réalité, par le prêche ; outre qu'ils pèchent par pensée, par omission et par action et confessent dans le même temps de cette société les péchés et les leurs, dont ils donnent une mesure horaire lors de la réalisation de l'exécution de leur culte de l'excitation.

Leur choix ambigu relativement à cette idiote histoire de "blasphème", qui est un terme religieux (ce qui les existent au plus haut point) et non pas laïc, se comprend, donc, puisqu'ils craignent eux-mêmes qu'on formule à leur égard une critique qui puisse faire apparaître leur bêtise et la collusion, leur cooptation à cette société, dont on connait les méfaits. Ils s'en régalent et vous en gargarisent à la régalade. L'intérêt des prêtres a toujours été de perdurer coûte que coûte, c'est-à-dire de maintenir les conditions d'existence dans laquelle ils peuvent se manifester en "liberté". La confusion leur est le maître mot, le mensonge leur point d'appui, l'escamotage leur méthode, le travestissement leur manière de respirer.

jeudi, 02 février 2006

Liberté de la presse

Liberté de la presse remise en cause, en Europe, pays de la démocratie, avec la lapidation diplomatique d'un journal danois et licenciement du journaliste de France Foire, ici pour "respect de la religion", et là car son patron est un musulman qui ne tolère pas que l'on critique sa religion personelle ; mais n'y a-t-il pas eu un licenciemement à France Inter, parce que ce journaliste a critiqué une industrie pharmaceutique, il y a peu, critique qui n'a pas plu à cette industrie jalouse de ses prérogatives de publicitaire ?

Police religieuse au retour, parallèlement à la police des opinions ?

Non ! Simplement police de la soumission à l'Etat des choses, qui se veut immuable, intangible, irrévocable, vis-à-vis duquel on se doit d'être tolérant, compréhensif, précautionneux, malgré les immenses blessures qu'il afflige, à tous et à chacun, physiquement, comme psychiquement, autant que socialement, affectivement.

La soumission, donc, des critiques qui ne voient pas plus loin que le bout du scoop, de ces journalistes du quotidien qu'il faut mettre en éveil pour garder en éveil l'attention du public, coûte que coûte, nous amène à ce résultat déplorable où elle veut à toutes les âmes ôter l'indépendance, le sens de soi, la vérité sans meurtissure, sans torture, saine et vivante. Et tout cela pour des sponsors, des hyper-patrons, des publicitaires, sous de multiples prétextes (religieux, monaitaires, sécuritaires, économiques, obligation au travail au moindre coût, etc.) qui ont tout supprimé pour construire et maintenir dans notre monde un désert en pleine croissance, où l'on creuse pour cacher les résidus de sa production dont il faudra s'occuper pour quelques milliénaires : comme si, à un tel rythme, il pouvait espérer survivre à tant de temps et de bêtise ! lui qui fait du temps qu'il vit au présent une telle déchèterie !

mercredi, 01 février 2006

Leurre

Tous les films, les romans, etc., posent les problèmes de la vie courante sous un aspect irréel, qui n'a plus rien en relation avec le problème lui-même. Aussi ne peut-on attendre de la résolution du problème, qui est l'objet même du film, du roman, etc. qu'une abhération, à peine poétique, puisque le plus souvent violente, sanglante, toro-matchiste. C'est précisément ce qui plaît au public ! qu'on lui donne la possibilité d'abandonner la réalité de sa réalité un court instand, le plus long possible. C'est exactement ainsi que perdure la misère et c'est tout ce qu'on peut en attendre : une résolution millimétrique.

Pessimisme

De toutes façons, l'être humain est foutu : l'unique chose qui l'intéresse est le faux, dont il ne se soucie pas même de vérifier le caractère ; je veux dire son attirance délirante pour les produits de son imagination, qui restent et demeurent dans le domaine de l'imaginaire, en toute chose, qui l'aveugle pour ce qui est de sa véritable position dans la création, à la fois du monde et à la fois de son monde, de celui qu'il crée.

"Je regarde le jeux des vagues, et je sais qu'il n'y a que la poésie humaine qui réponde à elle-même, et rien d'autre, car rien d'autre que l'humain ne la peut comprendre".