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samedi, 02 juin 2007

Vin de rose

J’ai trouvé une nouvelle boisson alcoolique : faites tremper quelques heures ou jours, des pétales de roses fraîches cueuilles, beaucoup, très beaucoup, dans de l’alcool à 90°, puis s’en verser une petite quantité largement coupée d’eau. J’adore. Je connaissais la confiture de rose, mais pas cette préparation.

(Il faut bien une vingtaine de roses pour un cinquième de litre d'alccol.)

En fait, à boire de temps à autre, les préparations alcooliques que des marchands vous, nous préparent, je me demande quelle intention guide leurs gestes pour nous présenter de telles pourritures alors qu’il est si facile de faire du bon simple et plaisant. Société marchande produisant ce seul dont elle est capable : sans digestion aucune, de l’excrément qu’elle vous induit à ingérer.

En règle générale (que je conseille à tous) lorsque je bois, je bois beaucoup. Je n’ai jamais pu tant boire que les préparations que je concocte pour mon ivresse sans que cette ivresse recherchée assidûment et trouvée ne me rende malade, que ces poisons que l’on trouve dans le commerce, sinon, peut-être qu’il y a de nombreuses années.

Bon, je ne veux pas faire de morale, mais je ne peux que constater, par rapport à ce que me propose encore cette société, que je suis dans la constance de n’être pas trop malade de mes vices, de mes inclinations en les prenant en charge moi-même. Dans le cadre de cette société, ce n’est pas possible ; hors de son cadre, si : il est possible de prendre du plaisir, consciemment.

Alarmant, n’est-il pas ? Tant le plaisir, ou la jouissance de vivre, lui intolère qu’elle fera tout pour qu’il vous déplaise, à vous en rendre malade. Dès lors, celui qui a passé cette sorte de limite qui en est la précise limitation, n’a plus d’attache de cette qualité fluide avec les pauvres entraves qui forment les possibles de notre existence, autre que celle, finalement, que baigne le soleil, jour après jour, de son empreinte les couleurs de notre monde.

Femmes dont je désire tant le mélange, perdons-nous : nous nous rencontrerons !

mardi, 08 mai 2007

J'ai envie d'une chair dans laquelle fondre

J'ai envie d'une chair dans laquelle fondre
À ton corps similaire pour m'y mieux confondre
Revoir de beaux yeux clairs, une toison sombre,
Et de doux seins la paire à mes sens répondre,

Puisque je t'ai un jour beau sous un ciel qui brille
Un chapeau pour atours et ta peau qui scintille
À la croisée de l'amour et des sens qui frétillent,
Bien rencontrée autour de tes yeux qui pétillent

Et que me voilà seul sachant que tu existes
Et ne puis faire le deuil de l'amour qui persiste
Perdu dans l'absence et le froid qui résiste :

Car cette rémanence qui perdure de tes traits,
Cette mémoire des sens que mon cœur tient au frais,
Me pose sur le seuil de ne mourir jamais.

samedi, 05 mai 2007

À travers le flou de cette page de blogue...

À travers le flou de cette page de blogue
Je discerne un sourire qui s’adresse au vis-à-vis,
À l’autre bout du long fil qui sans fatigue prologue
Et j’imagine qu’il m’est destiné par sympathie

Ce fil tortueux de parcours qui mène à ces lèvres rouges
Je m’en sers en retour comme d’un écran plat
Pour le renvoyer sur le banc de son éclat rouge
Par aventure dans ton regard, ou encore dans tes draps !

Car,

Un sourire fleur est une âme qui vagabonde
Pour se poser sur les lèvres de ton amour,
Traverse les airs que tes bonds abondent
Et me réveille sur le coeur de nos beaux jours.

Je vis, je viens, je vais et réponds
À l'allant des sons de ce qui vogue
A travers ce que je vois de clair jour
Qui s'en va faux-fuyant sans appel de retour

Au delà de ce que je voudrais d'amour
De ce que je voudrais d'églogue
De ce que j'aimerais d'amant
De ce que je poursuis d'atours

Hé oui ! D'espoir je gonfle mon coeur,
D'image je peints mes espoirs
D'avenir sompteux et délicats
Je traverse le temps de ce temps

De ce qui sait que je sais bien que l'heur
Qui puise à tous mes valeureux à-valoirs
Ne puit rien de plus somptueusement plat
Que ce qui est et n’en peut finalement pas tant.

Rien à priori de ma vie de passage ne vaut
Sans amour, sans tendresse, sans les féminins atours
Sans les froufrous qui folettent de ta peau
Sans les baisers que de désir je savoure

Sur ton corps inconnu, sur tes os insaisis,
Ta périphérie vague, tes alentours flous,
La circonférence nébuleuse de tes tromptitudes,
Les arachnides incertaines de tes émois,

Rien ne me laisse dans un saissisable pari,
Qu'un vague lointain qui fleurette doux,
Qu'une moiteur sans avérée certitude,
Qu'une douce heureuse que je perçois.