Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 07 avril 2006

Le tain des OGM

On dit « OGM » par politesse, c'est à dire comme argument commercial, car il ne s'agit que de COMMERCIALISATION DE CHIMÈRES, un assemblage hétéroclite d'éléments disparates maintenu en "vie" (encore que, puisque le but en est un produit finalement stérile).
Il n'y a qu'une pensée chimérique qui puisse admettre de se nourrir de tels aliments, une pensée chimérique qui puisse inventer de nourrir avec de tels aliments, une pensée chimérique qui puisse affirmer que de telles CHIMÈRES puissent sauver le monde, elle qui, à cause des effets de sa pensée chimérique, le pollue tant. Vous comprenez ?
Il ne s'agit plus de savoir, si oui ou non, ces chimères sont profitables à l'humanité, mais de savoir ce qui les a produites et permet qu'on puisse les imaginer. Les arguments que ses représentants commerciaux nous annoncent n’ont rien à voir avec le problème de la chimère rendue commercialisable, mais avec la chimère même, le tain qui a produit cette chimère commerciale et veut l’imposer au monde, avec la CHIMÈRE qui est dans leur tête et stimule leur arguments commerciaux.
Lorsqu'on conteste d'en faire notre quotidien, c'est plus par culture que par nécessité : IL N'EST PAS BESOIN DE CES CHIMÈRES POUR QUE LE MONDE VIVE, sinon il serait DÉJA mort. C'est un État d’esprit qui produit de telles chimères, pas les nécessités du monde ; et c’est un autre état d’esprit qui n’en veut pas.
Ces chimères commercialisables dénoncent donc l'incapacité de cet État d'esprit à résoudre par d'autres moyens les problèmes qu'il impose de résoudre par ce moyen (moyens autres qui ne seraient pas économiques, donc), et du même temps, la volonté réalisée de ne pas résoudre ces problèmes d'une autre manière. Voila ce qu'est une CHIMÈRE, un Organisme Génétiquement Mercantilisé : un organisme transformé en marchandise jusque dans ses gènes.

Protection ciblée

On ne paye pas assez cher : faut protéger le commerce ; donc + 20% de plus pour les chaussures provenant de Chine entrant en Europe : pas assez économiques.

jeudi, 06 avril 2006

L'eau du temps

Les SYNDICATS, ces pompiers toujours près à prolonger d’un millénaire la souffrance du prolétariat pour avoir la jouissance de le protéger, laissent encore 11 jours au gouvernement pour revenir sur le CPE : 11 jours FORCÉS de plus de grève qu’ils vont pouvoir maîtriser, c’est à dire tenter d'éteindre pour que le gouvernement, de guerre lasse de la part des contestataires, puissse agir à sa guise. Déjà le foot et la grippe aviaire reprennent leur place princeps !

mercredi, 05 avril 2006

Un peu de finesse

C’est Jac Pardéfaut, Vilnique Lafrance et Sarco Zricature, parisiens de longue souche sur le parvis du Trocadéro.
Le premier : hé, tu vois la tour Eiffel, hé bé mon électorat, il est aussi grand que ça...
Le second, qui aime les hanches qui démangent : tu rigoles ! Tu vois le nuage, là derrière la tour Eiffel, hé bé mon électorat il est aussi haut que ça !
Le troisième, qui lance son karscher : hé ! Ton électorat, quand il lève les bras, il sent pas quelque chose de mou dans ses mains ? Hé bé c’est les fesses de mon électorat à moi.
Espérons qu’il n’ait pas trop les flatulences de sa grandeur !!

mardi, 04 avril 2006

Pour un rappel !

"CAMARADES,

L’usine Sud-Aviation de Nantes étant occupée depuis deux jours par les ouvriers et les étudiants de cette ville,

le mouvement s’étendant aujourd’hui à plusieurs usines (N.M.P.P.-Paris, Renault-Cléon et autres),

LE COMITÉ D’OCCUPATION DE LA SORBONNE

appelle à

l’occupation immédiate de toutes les usines en France et à la formation de Conseils ouvriers**.

Camarades, diffusez et reproduisez au plus vite cet appel.

Sorbonne, 16 mai [1968], 15 heures 30"

**NdR : vieux truc qui signifie aujourd'hui : élection de délégués à tous moments révocables par leurs mandants, élus pour un mandat précis à accomplir dans un temps donné, et uniquement celui-la : tous responsables, en somme, tant les mandants que les délégués.

lundi, 03 avril 2006

Incertitude de la mayonnaise

Le dialogue entre les parlementaires de la majorité et les partenaires sociaux sur le contrat première embauche (CPE) sera "ouvert, sans tabou et sans préjugés" sous le regard de la sarcosicature (le racourci vers un grand d’Espagne) qui réunira lundi soir une commission exécutive extraordinaire de l'UMP.
Lundi également, mais cette fois sous sa casquette de ministre de l'Intérieur, le même Saint Nicolas (père fouettard) recevra à nouveau les responsables syndicalistes étudiants, à la veille des manifestations prévues mardi dans toute la France.
Alors qu'on demandait quel serait le rôle du Premier toromatchiste Dominique Vil’pin (qui se dit poète lorsqu'il parle de la France avec un langage de charretier : "La France a envie qu'on la prenne, ça la démange dans le bassin" ôlé ! dans ces discussions) on estime que chacun devrait avoir sa place pour contribuer au dénouement de cette crise : tout le monde a un rôle de coordination politique à jouer.
Le président par défaut de la République promulgue et recommande de ne pas obéir à la loi qu’il promulgue.
Que le chef du gouvernement s'efface au profit du président du parti de la « majorité », qui est par ailleurs le numéro deux du gouvernement, c'est un système qui n'a jamais existé : ce n'est même plus le régime des partis, c'est un régime du parti.
Le truc c’est que dans cette confusion gouvernementesque, les gens perdus vont demander le calme, car ce boulli-boulga les perd : trouver les moyens de garder l’autonomie du mouvement qui va prendre de l’ampleur par une organisation qui lui réponde : élection de délégués révocables à tout moment de leur mandat par ceux qui les ont mandatés pour un mandat précis et non-interchangeable.

dimanche, 02 avril 2006

Odeur de lune

Le CPE est de l’intérim mais sans la prime de précarité qui est adjointe à ce dernier contrat d’emploi. À une certaine époque, disons dans les années 75-78 au début de l’intérim, on en profitait énormément : liberté de choisir son patron, bien payés, conditions de taf correctes, péruques régulières. On s’est vite aperçu que l’intérimaire était, justement, trop bien payé, aussi on a commencé à diminuer ses avantages (surtout sous le règne du mythe errant, heu... du décomposé décomposeur, je veux dire) ; et pour finir, l’intérimaire en est arrivé à n’avoir plus, comme avantage, que de toucher une prime de 8 à 10% sur son salaire, avec un tarif horaire devenu moindre, qui se mêlait à ses congés payés, qu’il perçoit directement à la fin de sa mission.
Avec le CPE, plus de 8 à 10% de précarité, et les congés payés, qui ne sont redevables qu’après un certain temps de travail chez le même employeur (entre 3 et 6 mois suivant les caisses), lui passeront sous le nez (ça m’est déjà arrivé pour un contract d’emploi normal) et avec un tarif encore bien moindre : si t’es pas content tu vas voir ailleurs !!!
Et l’employeur, lui, ne sera pas obligé de payer aux caisses de congés payés les cotisations de cet employé, qu’il fait travailler moins de temps que le nécessaire pour que ces cotisations soient effectivement comptabilisées. Donc en même temps l'employeur nique les autres cotisants, puisque les caisses de congés payés travaillent par répartition. Il faudra donc s’attendre, bientôt, à une attaque en règle sur les congés payés, comme pour les retraites, en bon ordre.
Résultat de la course, par rapport à l’intérim, qui est devenu la plaie des emplois, mais encore trop avantageux au goût du patron : moins les 8 à 10 % de prime et, pour tous, les congés payés sous forme de vapeur, pour le dire comme Cyrano de Bergerac, lorsqu’il décrivait le Monde de la Lune, à ceci près que, justement, cette lune à la drôle d'odeur, est toute proche : elle est là, pour demain, à peine... on l'a sous l'nez.

Rupture de balance

Le problème n’est pas que les jeunes aient du travail, le problème est d’employer leur temps, car on sait que les plus innocupés sont moins dociles ; et le problème est que, à ces jeunes qui veulent s’intégrer à la société, il est proposé l’humiliation de n’y être pas vraiment acceptés à part entière, car on peut les en rejeter à l’envie. Ici on veut faire disparaître l’immoral social (ne pas travailler) en légitimant le moindre coût, là on ne veut pas légitimer le légitime (pourvoir à son existence), même au moindre coût, ce qui est effectivement socialement immoral.

samedi, 01 avril 2006

Lueur de désespoir

J’espère que ces notes ne laissent aucun rayon d’espérance passer, car alors elle serait de penser que les êtres humains peuvent encore s’en sortir. Que les gens soient bornés, grégaires, etc. (j’en fais parti, je sais de quoi je cause) cela se conçoit ; mais qu’on profite de cela pour les laisser tels qu’ils sont, qu’on profite de eux au lieu de les rendre plus autonomes, cela ne va pas de soi (quelle crétinerie le contenu de cette télévision, de cette politique, quand on en a pas ; et c’est volontaire !) ; et justement, les gens ne sont pas près de vouloir s’autonomiser de cette manière là.
Même avec une intelligence comme la mienne, pas très haute, on peut faire mieux que ce qui est. Ce n’est donc pas une question d’intelligence, mais d’usage de l’intelligence, et celle-ci est directement tributaire de l’état affectif de la personne, on le sait bien, et le fait de vouloir l’oublier situe bien cette capacité à s’en sortir. Mettez 10% d’intelligence en plus à un débile affectif, et il sera 30% plus pervers. Mettez 30% de moins d’intelligence à une personne affectivement bien portante, et elle s’en moque : celle qu’elle détiendra lui suffira toujours pour exprimer selon sa mesure son affectivité !
Pas besoin de sortir de l’ENA pour comprendre cela : j’ai bac moins 4, perso.
Les hautes écoles (ou l'école en général) ça sert justement à vous rendre affectivement débile (ce qui tient en grande partie à ce qu’on nomme l’empathie, en tant que quantité, et à l’identité de classe), sinon nos gouvernants, ou nos patrons, nos petits-chefs, nos fonctionnaires, ou les ouvriers « consciencieux », ne seraient pas si pervers, même sans le savoir. Et pas seulement que les grandes écoles : les toutes petites aussi, par exemple, de celles qu’on appelle « l’école de la vie », qui sont de vraies teignes.
Ce qui fait qu’on est dans un monde où on reçoit et donne des méchancetés, suivant les possibilités de sa position sociale, ou de celle qu’on prend, qu’on impose généralement par la force physique (toujours synonyme de douleur physique... pour l’autre, par défaut d'empathie) sans que le problème de la maladie affective se trouve pris en main, pour se régler son compte, un jour.
Ce jour là, l’espérance n’aura plus aucune raison d’exister : la vie aura un goût, déjà au présent.