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lundi, 03 avril 2006

Incertitude de la mayonnaise

Le dialogue entre les parlementaires de la majorité et les partenaires sociaux sur le contrat première embauche (CPE) sera "ouvert, sans tabou et sans préjugés" sous le regard de la sarcosicature (le racourci vers un grand d’Espagne) qui réunira lundi soir une commission exécutive extraordinaire de l'UMP.
Lundi également, mais cette fois sous sa casquette de ministre de l'Intérieur, le même Saint Nicolas (père fouettard) recevra à nouveau les responsables syndicalistes étudiants, à la veille des manifestations prévues mardi dans toute la France.
Alors qu'on demandait quel serait le rôle du Premier toromatchiste Dominique Vil’pin (qui se dit poète lorsqu'il parle de la France avec un langage de charretier : "La France a envie qu'on la prenne, ça la démange dans le bassin" ôlé ! dans ces discussions) on estime que chacun devrait avoir sa place pour contribuer au dénouement de cette crise : tout le monde a un rôle de coordination politique à jouer.
Le président par défaut de la République promulgue et recommande de ne pas obéir à la loi qu’il promulgue.
Que le chef du gouvernement s'efface au profit du président du parti de la « majorité », qui est par ailleurs le numéro deux du gouvernement, c'est un système qui n'a jamais existé : ce n'est même plus le régime des partis, c'est un régime du parti.
Le truc c’est que dans cette confusion gouvernementesque, les gens perdus vont demander le calme, car ce boulli-boulga les perd : trouver les moyens de garder l’autonomie du mouvement qui va prendre de l’ampleur par une organisation qui lui réponde : élection de délégués révocables à tout moment de leur mandat par ceux qui les ont mandatés pour un mandat précis et non-interchangeable.

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