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samedi, 01 avril 2006

Lueur de désespoir

J’espère que ces notes ne laissent aucun rayon d’espérance passer, car alors elle serait de penser que les êtres humains peuvent encore s’en sortir. Que les gens soient bornés, grégaires, etc. (j’en fais parti, je sais de quoi je cause) cela se conçoit ; mais qu’on profite de cela pour les laisser tels qu’ils sont, qu’on profite de eux au lieu de les rendre plus autonomes, cela ne va pas de soi (quelle crétinerie le contenu de cette télévision, de cette politique, quand on en a pas ; et c’est volontaire !) ; et justement, les gens ne sont pas près de vouloir s’autonomiser de cette manière là.
Même avec une intelligence comme la mienne, pas très haute, on peut faire mieux que ce qui est. Ce n’est donc pas une question d’intelligence, mais d’usage de l’intelligence, et celle-ci est directement tributaire de l’état affectif de la personne, on le sait bien, et le fait de vouloir l’oublier situe bien cette capacité à s’en sortir. Mettez 10% d’intelligence en plus à un débile affectif, et il sera 30% plus pervers. Mettez 30% de moins d’intelligence à une personne affectivement bien portante, et elle s’en moque : celle qu’elle détiendra lui suffira toujours pour exprimer selon sa mesure son affectivité !
Pas besoin de sortir de l’ENA pour comprendre cela : j’ai bac moins 4, perso.
Les hautes écoles (ou l'école en général) ça sert justement à vous rendre affectivement débile (ce qui tient en grande partie à ce qu’on nomme l’empathie, en tant que quantité, et à l’identité de classe), sinon nos gouvernants, ou nos patrons, nos petits-chefs, nos fonctionnaires, ou les ouvriers « consciencieux », ne seraient pas si pervers, même sans le savoir. Et pas seulement que les grandes écoles : les toutes petites aussi, par exemple, de celles qu’on appelle « l’école de la vie », qui sont de vraies teignes.
Ce qui fait qu’on est dans un monde où on reçoit et donne des méchancetés, suivant les possibilités de sa position sociale, ou de celle qu’on prend, qu’on impose généralement par la force physique (toujours synonyme de douleur physique... pour l’autre, par défaut d'empathie) sans que le problème de la maladie affective se trouve pris en main, pour se régler son compte, un jour.
Ce jour là, l’espérance n’aura plus aucune raison d’exister : la vie aura un goût, déjà au présent.

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