jeudi, 10 septembre 2009
Déjà usé est l'usé
C’est sans fin le même refrain : les pannes programmées dans tous les outils, des aciers merdeux pour l’outillage, des vêtements déjà usés, antennes micro-ondes pour téléphones portables, nucléaire : tout cela c’est pour satisfaire le peuple, ses convoitises de prestige de plouc, ses nikes et ses tocs.
Rien n’y fera ! D’ailleurs, les ouvriers qui SE tuent à ce TRAVAIL s’habillent de même, ont les mêmes désirs d’apparence pour ces appâts rances.
Télé, bagnole sans alcool, fringues d’apparat, on dépensera sa VIE pour l’image de soi, et même son soi-même pour qu’il ne correspond plus à ce que l’on est, mais à ce qu'on veut que l'autre voit de soi. Chacun s’oublie dans la transe de l’apparence, tant est vide l’âme qui vous anime.
Société de pacotille, de fétiche.
On ne meurt pas de faim parce qu’il n’y a rien à manger, mais parce qu’il faut ACHETER à manger. Il en est de même du reste. La perception de la dijonction entre le besoin identifié et la satisfaction possible ne sera possible que par décision, détermination et constance ainsi qu’un certain je-m’en-foutisme pour les réalisations que cette société trouve des plus importantes.
Pour cause de renouvellement précipité, tout est déjà vieux avant l'âge, car déjà vieilli dès le giron de l'existence, essentiellement pour faire travailler davantage, en pure perte.
20:56 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : politique, poésie
Commentaires
Pourquoi tant de moral... Enrobée de fortes accusations?
Je suis d'accord il est Temps de nous "éveiller" ou de nous "élever"?
Alors pourquoi nous écraser de tant de reproches alors que les ailes ligaturées nous avons besoin de prendre nos envole-nt-s.
Pour cela, ..., la Poésie ne serait-elle pas plus propice? Bien - Aimante?
"Ils amassent douceurs, gravités et puissances pour le chant de ce poète qui se lèvera et dira d'inexprimable bonheur.
Tous ils appellent l'avenir.
Et, même quand ils font fausse route, quand ils sont aveugles dans leurs étreintes, l'avenir vient.
Un homme de plus se lève, et du fond du hasard, semblant seul ici obéit, s'éveille la loi qui veut que tout germe fort et puissant perce son chemin vers l'oeuf qui s'avance ouvert."
Rainer Maria Rilke, Lettre à un jeune poète.
Écrit par : Souffle Mot | jeudi, 10 septembre 2009
L'éblouit du dernier écho
annexe l'étreinte du
dernier sang labouré.
L'intriqué sujet se sublime
et s'aborde dans son ultime vertige
satal.
Les bulles lassantes du bouillon
affleurent sans cesse sous ce feu.
Le débord de l'autre
au-delà du trop
faillit à sa possession.
Un dernier reflet
d'être
insolé par mon regard ébloui
Seule.
Le fin ennui fou
Rebrandit un autre or
alternatif à une autre mort.
Écrit par : k. | vendredi, 11 septembre 2009
Merci Krist a risteau
Écrit par : Souffle Mot | samedi, 12 septembre 2009
Merci Krist a risteau
Écrit par : S M | samedi, 12 septembre 2009
Merci Krist a risteau
Écrit par : Souffle Mot | samedi, 12 septembre 2009
Merci Krist a risteau
Écrit par : Souffle Mot | samedi, 12 septembre 2009
Sous se voile de pébrine
Les tiges pétarades
D’insolence villégiature
Le soufflet interroge
L’égratignure se courbe
Soulève de nouveaux organes
Pauvre de suie
Il perd la ligne se cogne au coin
Réconforte l’indolore
Absorbe l’effort
Pour ne plus rien
De loin fuite en fond
Visage de ciel murmuré
Casse sa tête à l’horizon
Pour ne plus le dire
Son mot sans nom
Écrit par : 4 à strophe | samedi, 12 septembre 2009
Souffler le feu aux étincelles
Forge d'ardentes artifices
Jonction d'un domaine des gens
Aux lampions où se tend l'escarcelle.
La gratte qui y gnure labourant
La peau douce qui perdit son sel,
Révèle de ses liens d'organes
Une suie sueur inanimée et perdue
Qui au coin s'abjure inconsolée.
Des fi-sciences du sens est le perçu
Qui oublie l'effort
Art dû
En perspective l'essor
Car clair murmure des visages encielés
Vibration frisonnante de notre horizon
Elle retrouve le sens de son sens
En lui donnant un nom.
Écrit par : K. | dimanche, 20 septembre 2009
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