mercredi, 23 septembre 2009
Le gêne de la vie
Le gêne de la vie, selon le capitalisme, est souvent pensé en tant que gène : c'est faux : la vie fait fonctionner le gène et non l'inverse.
Je vais tenter de le montrer.
D'abord la vie est une division issue d'une addition et ce, dans TOUS les cas du fonctionnement de la vie. La vie ne fonctionne que par
- d'abord : l'addition,
- ensuite : la division.
Même lorsqu'il s'agit d'une amibe (monocellulaire dit « asexué ») la division est le fruit d'une addition, ne serait-ce celle de l'absorption d'énergie, de nourriture dans son milieu de VIE.
La sexuation de la vie, on le pense bien, est justement cette addition des énergies sexuelles de deux organismes dotés chacun d'une des deux formes de gamètes fusionnels qui, ENSUITE, se divisent en un AUTRE élément, à la fois dépendant d'eux et à la fois indépendant d'eux. Il est important de bien intégrer cette FORME de la vie, sa MANIERE d'être. Bien.
Posons une extrême simplification du phénomène que je veux décrire. Deux gamètes (ou bien un monocellulaire en hypertension vitale qui ira se diviser en deux [pensons bien que des organismes monocellulaires actuels sont beaucoup plus vieux que nous et ont conservé une forme quasi-identique à celle de leur naissance] et rien d'autre qu'en deux : c'est sensiblement identique) fusionnent.
Cette fusion implique un processus d'évolution, un protocole d'aboutissement, un programme efficace d'accompliissement. Et je vais tenter de parler de cela.
Posons un être extrêmement simplifié (il n'existe pas !) doté d'un « ADN » de trois fois trois ordres. Posons A, B, C ; a, b, c, et 1, 2, 3. Posons que chacun de ces 9 éléments fonctionne selon une alternative de « possible » et de « inhibition » et cela selon un séquençage du temps, c'est à dire que A prime sur a et le reste tant que A n'a pas « épanouit » ou « « épuisé » son activité « 2 » de sorte que le reste des huit autres possibles, ou en sous-jascence, un autre ou deux de ces possibles, ne puise pas SE manifester. Suivons le cours de ce séquençage, dans le cours de SON mouvement.
Nous verrons que le fruit de l'union primaire (correspondant au « pourquoi » de la division des monocellulaires) se divise et que chaque attribut de la vie s'attribue la forme donnée d'organisation (ici trois fois trois « ordres ») qui lui est spécifique. Pour cela il est indispensable de considérer que chacun de ces « trois fois trois ordres » DOIT se manifester et qu'il n'attend que le moment propice pour ce faire. Le « jeu » des possibles et des inhibitions suit un cours que je trouve absolument extraordinaire (alors qu'il n'est qu'ordinaire, mais il m'émerveille). Ici CROIT le système nerveux, mais LA est BESOIN de ce qui le peut contenir.
De fait, le facteur « A » ne peut progresser que selon les conditions du facteur « 1 » qui lui-même est relatif au facteur « c » et ainsi de suite : la complexité des RELATIONS entre les exigences de « vouloir vivre selon sa finalité irrémédiable » apporte tant de réalisations différentes selon un schéma prédéterminé auquel ne correspond que des grandes lignes puisque, finalement, l'être qui VIT correspond à ce qu'il doit ÊTRE selon ce qu'il est ADVENU de ce mélange. C'est génial.
Imaginons donc, un « ADN », « formule » d'une forme de vie intégrant l'ATP et les mitochondries, qui provient de la fusion de deux gamètes compatibles (la mule est stérile, par exemple tandis qu'un accouplement d'être humain peut ne pas l'être, selon les circonstances laissées à la femme), formée d'une multitude de possibles corrélatifs et d'inhibitions corrélatives, débutant de la division d'une cellule ACTIVEE par cette fusion de deux gamètes et intégrons le cheminement de l'accompli, et nous aurons une comprenette dynamique de la VIE dans son cours et ses mouvements (et par conséquents éphémères).
Mais la vie n'est pas l'ADN ou l'ATP ou les mitochondries ; la VIE est ce qui fait fonctionner ce qui vit. De fait, la vie se moque bien que je cherche à la décrire, même si elle m'a conçu pour la décrire : elle vivra ! sans moi ! ou sans nous ! Mais je pense qu'il vaut mieux en comprendre les inter-ACTIONS, le cours de ses possibles et de ses inhibitions pour bien la comprendre.
Bon... l'argent, c'est quoi pour la vie ? l'humaine vie? Mais c'est quoi l'humanité de la vie ? Se foutre sur la gueule sans finir ? Dans ce cas, je suis une erreur et je n'ai rien, mais rien de rien, compris à ce qu'il se passe : erreur de gênes, dès la conception.
Ce qui est à voir est invisible : circulez !
20:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
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