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dimanche, 06 mai 2007

Ras des paquerettes

Je me suis posé la question de savoir pourquoi les gens ont donné davantage d’à-valoir à sa sérkozitude qu’à la royale. Aussi je suis allé à la bibliothèque pour parcourir de loin le journal du soir qui en faisait le compte-rendu menu-menu.

Et j’ai trouvé ceci :

La sago a été beaucoup plus efficace que le sérko, beaucoup plus (au niveau où se sont placé les protagonistes, bien sûr). Le paradoxe réside donc dans une affection cachée des gens qui a fait pencher la balance en faveur du plus faible et pourtant moins efficace.

Et la raison qui a induit ce penchant est que la sago est grande, le sérko pas grand, la sago une femme et le sérko un homme. En conséquence, il a été plaint d’avoir été moins fort qu’une femme, qu’il ait dû pâlir devant le féminin, lui le petit, le petit chef qu'elle a diminué ; il a été déprimé par un femme plus grande et plus percutante que lui : c’est la raison pour laquelle les gens, s’identifiant au faible mâle face à la vigueur féminine ostentatoire, lui a donné, contre toute attente, ses faveurs. Le peuple c’est vengé de ses propres faiblesses en ne donnant pas ses faveurs à ce qui est apparu, à ce moment là (je ne suis pas dupe de l’incompétence de la sago plus que celle du sérko) le plus faible, de plus, devant une femme ; et surtout ces gens ont maintenu le statu quo social, l'organisation sociale générale, basée sur l'autoritarisme, le mâle humain.

Il serait intéressant qu’un jour on comprenne par les tripes que les gens ne sont pas rationels : ils sont affectifs ; je veux dire que leur rationalité est guidée d’abord et essentiellement par leur affectif ; et comme cet affectif est passablemment malade (l’amour et les enfants sont malades des gens), c’est de ce point de vue qu’on réussira à saisir comment ils agissent, dans un premier temps.

Ceci est pour compléter mon message de vendredi dernier, supposant pour une raison affective la victoire du plus petit chef d’État français, à par Louis xiv, peut-être, que nous ont octroyé les dernières élections présidentielles !

Maintenant il faut vraiment mettre le désordre pour les législatives, pour qu’il ne puisse pas gouverner avec autant de facilité qu’il le désirerait : pensons affectif, les amis, affectif : c’est sur l’affectif que se construit le rationel et les gens sont capables de rationel quand ils comprennent leur affectivité, c’est-à-dire lorsqu’ils comprennent que leur intérêt ne réside pas seulement dans leur affectif caché qui n’est pas si sain qu’ils le pensent, mais dans celui qu'ils reconnaisent, dont ils reconnaissent les conséquences.

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