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lundi, 01 mai 2006

Advenance bien ordonnée...

Dans la rue un type qui m'interpelle :
- Vous savez où est la brocante ?
- Oui, elle est très loin, j'en revients et p'is y'a pas grand'chose.
- Ha bon, parce que j'ai plus d'télé, alors...
J'y ai dit qu'il trouverait pas de corde, non plus, et j'y ai pas proposé la mienne, celle que je garde au cas où j'en m'en trouverais une... de télé : bien que très prudent avec moi, j'suis pas si méchant avec les autres, même quand je ne compatis pas à leur malheur.

jeudi, 27 avril 2006

Bruit sourd

C'est comme tout ce bruit autour de l'affaire ClearStream entre nos politiques c'est pour cacher (ils servent à cela) ce qui s'est passé et se passe réellement (pour le texte atteindre la date du 16.04.06, un peu plus bas). Eva Joly avait déjà décrit dans son premier livre comment on s'y prend pour blanchir le pognon de l'avilisement de la personne par des drogues, la prostitution et le travail salarié, et elle avait clarifié que l'économie moderne ne peut plus se passer de ce genre de magouilles, sous peine d'asphyxie, pour régénérer sa globalité. Et, bien sûr, nos chers journalistes de rentrer dans le panneau : Ha ! il y a un corbeau, comme c'est excitant.
Un corbeau c'est pratique, c'est comme un politique, pendant ce temps, le reste passe à la trappe.

Silence muet

Encore un silence, connu pourtant des gens qui s'y intéresse.

dimanche, 23 avril 2006

Macabre discrétionnaire dans la solidarité

20 millions de morts dans l’URSS de Staline, 2 millions par les Kmers rouges, 70 millions de morts dans la Chine de Mao : est-ce qu’il y a un monument pour ceux qui contestent les pouvoirs en place ? Y a t-il une shoa pour eux, un musée pour les opprimés, une sculpture chaque année dévoilée ? Ne s’agissait-il pas, là encore, pourtant d’une systématique dans le massacre ? Ne devrions pas protéger par des lois anti-antiprotestataires ces gens face aux dictatures ?
Ce ne sont là pas essentiellement des religieux, c’est cela ?
Ha ! c’est plus étalé dans le temps, c’est cela ? Ça se passe en vingt ans et non pas en deux, c’est cela ? Il n’y a pas eu de camps spéciaux pour ces gens, prévus pour qu’ils y meurent, c’est cela ? Ha ! la mort n’était pas systématisée par du gaz, c’est cela ? Ce n’était pas la faim, les coups, la systématique dans la chasse à leur caractérisation, l’isolement, la déhumanisation, l’absence de correspondance, le cachot, la maladie, le choix délibéré, la torture, et que ne sais-je, c’est cela ?
Non ! L'absence de commémoration, alors que leur nombre est incommensurable, est tout simplement que tous ces gens, qui ont disparus, sont morts sans soutien, sans communauté, sans solidarité ; ce qui est sans doute la raison même de leur mort.

samedi, 22 avril 2006

Pièces carrées du puzzle

Le pétrole bat des records, ça va profiter au nucléaire, bien sûr, et c'est parce que les gens vont moins vite en voiture que les prix montent (moins de débit, moins de marge =>prix qui montent).

vendredi, 21 avril 2006

La fumée ne cache pas tout

La réalité radio-active, comme le sable, passe entre les doigts administratifs, on peut de moins en moins la cacher qu'elle nous attaque ou qu'on la refuse : cependant, non ! ne vous avisez pas de vous enfumer, même si cela palie à vos souffrances !

jeudi, 20 avril 2006

Des hauts et des bas

Le FMI voit les prévisions à la hausse
et on procède au tri admnistratifs des êtres, consciencieusement,
tandis que la mer morte se meurt.

mercredi, 19 avril 2006

Homogénéité de l'incohérence

Quand on s’obstine dans la bêtise, on devient violent : 2 tonnes à crascher sur la lune dans le dérisoire espoir d’y habiter. Pendant ce temps, le besoin des paysans colombiens passent sous herbicides, et pour voir tout cela de près, on met sous orbite un oeil à extraterrestes.

mardi, 18 avril 2006

Bouffis profits

Notre société crée beaucoup d'obésité, et en profite :
- Tant qu'a d'l'ennui, on prend d'l'ampleur...
- Tu l'as dit, grossi. Et p'is, la graisse, ça amorti bien les coups ! Ca protège.

lundi, 17 avril 2006

Electrodes parasitantes

"Selon un sondage Sofres réalisé fin mars, 69 % des Français estiment que les partis politiques se préoccupent « très peu ou pratiquement pas » de ce que pense la population. (...) Les grands partis fonctionnent comme des clubs intellectuels implantés dans les grandes villes, recrutant surtout dans les milieux aisés ou diplômés."

dimanche, 16 avril 2006

Consommation pessimiste

Production annuelle des voitures dans le monde : 38 millions (1er : la Chine, 2nd : l'Allemagne). A raison de 100 000 km par an, et 6.5 litres au cent, voyons le manque à gagner, sans compter les voitures construites les années auparavant, pour l'industrie pétro-chimique... afin d'aller au travail.

samedi, 15 avril 2006

Retro Chernobyl !

Impossible, hélas, ce qui est fait est fait : une rétro du Monde d'aujourd'hui, pour illustrer les décisions de nos gouvernants (77% pour le nucléaire) sur nos destinées (67% contre le nucléaire). Ils se disent irresponsables... heu ! responsables mais pas coupables.

Sauveresse catastrophe

On avait connu l’introduction du lapin sur le continent australien, qui a pullulé incroyablement, et l’introduction de la myxomatose pour détruire ce pullement (catastrophe) ; on avait connu l’hybridage d’une abeille d’afrique avec une abeille américaine qui a donné l’« abeille tueuse » (catastrophe) ; on a connu les centrales nucléaires dont il faut enfouir les déchets pour les millénaires (catastrophe) ; on a connu aussi le proposis, l’arbre « sauveur » devenu une peste qu’on va tenter de détruire par l’introduction d’un scarabé fou amoureux de ses graines : quelle va donc être la conséquence de cette introduction de cet inconséquent être humain ? Combien de souffrance encore ? Chez nous, on nous propose un nouveau réacteur nucléaire qui va nous sauver de nos problèmes énergétiques ! Hahaha !!!

vendredi, 14 avril 2006

Étrécissement du temps

Ces prolos toujours en grève ! Tu parles : le nombre moyen de jours de grève (les JINT : journées individuelles non travaillées) sur l’année est passé de 581 356 en l'an 2000 à 193 423 en l'an 2004. Punaise, quelle bande de fainéants, ces prolos l'ont fait diminuer de trois fois !
Elles étaient de 3 700 000 en 1950. Au cours du seul mois de mai 68 il y en a eu 150 millions. Y'a vraiment de quoi pleurer, n'est-il pas, de tout ce bruit qui en est fait.

jeudi, 13 avril 2006

Ne gagner que ses chaînes

Que peut-on attendre ce ces « jeunes » dont près de 60% sont englués dans des crédits : peuvent-ils avoir la véléité de faire grève, ces gens-là, avec des banques aux fesses ? C’est Éric Berne, le créateur de l’Analyse Transactionnelle (servant maintenant au maintien en bonne forme des cadres), qui disait que le crédit est un moyen volontaire de ne jamais rien entreprendre d’aventureux dans sa vie, notamment de la prendre en main.

mercredi, 12 avril 2006

Organicité de la mémoire

Aujourd'hui c'est mon 52ème anniversaire !
J'avais 12 ans lorsque je me suis dit qu'il était certainement posssible de vivre 115 ans ; je m'en laissais 2 pour dégrossir une méthode qui me permette de me remémorer de tout le temps à venir, avec celui déjà passé.
J'ai fais la méthode, elle n'est pas si mauvaise, et c'est elle qui m'a rendu ce que je suis. Il s'agit d'avoir la capacité de retenir les évènements de sa vie en sachant qu'on la vit, c'est à dire en la vivant sans représentation, de manière que ces évènements s'incrustent, en quelque sorte, dans l'organique de l'ensemble du corps, et non pas seulement du cerveau.
C'est amusant car j'ai trouvé plus tard que, si je n'étais pas le seul à procéder ainsi, sans que cela ne gêne en rien l'écoulement de cette vie, sinon la couleur de ses décisions conclusives, nous ne sommes pas non plus très nombreux, car cette inclusive mémoire du temps, qui rend toute chose vivante, tout comme l'amour qui se renouvelle sans fatigue, se retrouve peu dans ce monde qui se reproduit à l'identique avec tant d'inconscience.
J'ai découvert plus tard, que cette "incrustation" était en fait la naturalité de la mémoire et que, si on l'oubliait, il fallait la reconquérir pour retrouver la santé par sa reconnaissance et qu'on avait découvert des méthodes payantes pour cela, dont la première dotée d'une certaine efficacité n'a pas plus de 100 ans.
C'est sûr que de prendre une telle décision si tôt, et de s'y tenir parce qu'on y trouve plaisir, ne ressemble à rien qui soit d'une carrière et y prédispose peu, car combien le champ est plus large pour être vécu moins restrictivement !

mardi, 11 avril 2006

Vend pare-glace fêlé pour cause double emploi

Ces deux mois de bataille, de « chienlit » comme le dit J.L. Debré, pour faire passer une loi favorable au patronat qui, lui, ne règlera rien : le coupable est ce « bordel » de popolo qui ne devrait rien comprendre à ce qui le concerne, il devrait rester ignard de ses propres conditions d’existence, sans jamais vouloir qu’on les détériore davantage, elles qui sont pourtant assez mauvaises, que d’autres, qu’il a « élus », se jugent plus aptes à décrire, de loin sans jamais pouvoir les vivre réellement hors de leur chaire, de leur fauteil, de derrière un micro ou une caméra. Ce patronat, pour lequel on a tant fait, et contre lequel on a tant dépenser d’énergie pour le contrer en contrant son intermédiaire, l’État, dis-je, reste immaculé.

lundi, 10 avril 2006

Le reste de la totale

La loi sur l’égalité des chances est promulguée à raison d’un réaménagement de son article 8 :
Restent de son contenu :
- fin de la scolarité par la mise en apprentissage, la mise au travail, dès l'âge de 14 ans en place de s'occuper de ce qui est un véritable échec scolaire, sans souci pour la SANTÉ de l'enfant : travailler à 14 ans aux horaires d’une entreprise, accomplir le travail de nuit étant admis ainsi que le travail le dimanche ; c'est à dire de salarier une personne dès 14 ans, alors qu'on dépense pour un apprenti ce qu’on dépense pour 100 lycéens ;
- la responsabilité parentale : mise sous tutelle des prestations familiales de la famille entière non-méritante ;
- les zones franches urbaines ;
- le service civil volontaire (sous-CPE : salaire modulé par les retombés économiques de cet emploi) ;
- la notion de civilité laissée à l’estimation de la police municipale.

Les syndicats sont contents et appellent à un retour sans conditions au travail, les journalistes jubilent : enfin quelque chose de positif est arrivé dans la vie sociale : retour au quotidien : sport, météo, pape, idoles...
Exit le "Nous ne bougerons pas ! " du gouvernement, une loi c'est inamovible, et le reste.
C'est une "victoire" historique !

Songe-t-on qu'à l'aide de ces subventions, on va encore mieux payer les patrons pour qu'ils embauchent à des conditions encore plus favorables pour l'emploi, hahaha !

dimanche, 09 avril 2006

Auto-cécité sélective

Pathologie remarquable que cette obstination d’un homme d’État, le second, qui doit être tout à fait sincère, pour lui-même : il y a une autre histoire de ce genre, à une échelle moindre, qui a impliqué pourtant le malheur de quelques personnes, pour une aussi grande sincérité : c’est le propre du psychotique de ne s’apercevoir pas de sa pathologie comme nuisance à ses comptemporains en affirmant toujours qu'il réussira à palier aux ennuis qu'il a bien conscience de générer... sans qu'il puisse faire autrement que de les générer dans une grande ténacité.
Quelle drôle d’idée que de se dire qu’on agit pour le bien des autres en leur procurant au moindre prix une occupation sociale de leur temps.

samedi, 08 avril 2006

Intention d'injustice

Le jugement du « barbare » Jamal Derrar ne juge pas le barbarisme mais la conséquence du barbarisme, car on n’y dit pas que le barbarisme c’est de vouloir imposer par la violence une relation, quelqu’elle soit, qu’elle ne désire pas à une femme, à une personne. Ce qui a pour effet que ce jugement spectaculaire ne sera pas compris par les matchistes, qui ne voit dans le condamné qu’une punition pour le crime de mort ; cette mort n’étant que la conséquence de ce barbarisme.
Ce qui a pour effet de faire considérer cette condamnation pour une injustice : « quoi ? 25 ans pour une femme (la femme ne serait pas une personne à part entière) ? Si jeune (il est vivant, lui)? » car on n’a pas expliqué que la première des violences est une violence (un viol) sur la femme qui, malheureusement l’ayant somatisée (à moins d’un très lourd travail personnel) le retransmettra organiquement à la progéniture du couple humain.
Ce jugement, qui se veut exemplaire, ne veut pas protéger la fillette, l’adolescente, la femme de la violence qui lui est faite, au jour le jour, en la faisant comprendre, car il s’agit encore d’une justice de matchiste, qui cache ainsi elle-même sa propre violence et celle du contexte sociale dans laquelle elle s’exerce.
C’est la continuation de toutes les difficultés qu’a subies la reconnaissance de cette violence en la personne de Sohane Benziane, brûlée vive à 17 ans en 2002, ne serait-ce que dans l’intitulé de sa plaque mortuaire publique.