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mercredi, 12 avril 2006

Organicité de la mémoire

Aujourd'hui c'est mon 52ème anniversaire !
J'avais 12 ans lorsque je me suis dit qu'il était certainement posssible de vivre 115 ans ; je m'en laissais 2 pour dégrossir une méthode qui me permette de me remémorer de tout le temps à venir, avec celui déjà passé.
J'ai fais la méthode, elle n'est pas si mauvaise, et c'est elle qui m'a rendu ce que je suis. Il s'agit d'avoir la capacité de retenir les évènements de sa vie en sachant qu'on la vit, c'est à dire en la vivant sans représentation, de manière que ces évènements s'incrustent, en quelque sorte, dans l'organique de l'ensemble du corps, et non pas seulement du cerveau.
C'est amusant car j'ai trouvé plus tard que, si je n'étais pas le seul à procéder ainsi, sans que cela ne gêne en rien l'écoulement de cette vie, sinon la couleur de ses décisions conclusives, nous ne sommes pas non plus très nombreux, car cette inclusive mémoire du temps, qui rend toute chose vivante, tout comme l'amour qui se renouvelle sans fatigue, se retrouve peu dans ce monde qui se reproduit à l'identique avec tant d'inconscience.
J'ai découvert plus tard, que cette "incrustation" était en fait la naturalité de la mémoire et que, si on l'oubliait, il fallait la reconquérir pour retrouver la santé par sa reconnaissance et qu'on avait découvert des méthodes payantes pour cela, dont la première dotée d'une certaine efficacité n'a pas plus de 100 ans.
C'est sûr que de prendre une telle décision si tôt, et de s'y tenir parce qu'on y trouve plaisir, ne ressemble à rien qui soit d'une carrière et y prédispose peu, car combien le champ est plus large pour être vécu moins restrictivement !

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