Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 10 août 2010

Le corps de l'os

Je viens de visionner, pour la quatrième fois, le dernier tube de Eminem et de Rihanna. D’abord, la manière de chacun des deux sexes est très bien défini : respect des proportions physiques et des conventions sociales, ressenti d’une cage que jouent les rôles conventionnels dans la relation entre les sexes et de vouloir faire autre chose, les acteurs sont beaux et la relation semble normale.

J’ai trouvé les paroles sur le web.

Ca commence par la fille, mais pas celle du film, celle du texte, la chanteuse. Elle part sur une mélodie au tempo de 90 à la noire, avec deux ou trois croches par-ci par-là et appuyée par un piano quasi-arpège et discret. C’est une mélodie qui part bien dans les aigus sur le temps fort (2 et 4) et c’est super entraînant et très féminin. Puis vient le mec en marcel : même tempo (c’est de l’à-peu-près car la musique a du rubato) mais à la double croche, scandé par le rythme des mots en mélopée et avec le temps fort sur la levée des temps (le propre du rap, quoi). Ce qui fait que lorsque revient à nouveau en refrain la mélodie féminine et qu’on garde les mêmes temps forts du mec sur le même rythme, un frisson vous prend la tête et le cou et peut même descendre dans le dos. J’adore tant ça se complémente.

On voit très bien la diction de la chanteuse et, à la prononciation du mot « hurts » (blesser), le mouvement de la lèvre qui se redresse pour montrer des dents signifiant « ce bousculement que tu m’obliges sans douceur alors que tu voudrais que je l’approuve totalement, me heurte, je suis bien marrie de devoir le supporter » et elle répète la mimique au dernier refrain. Ca n’a pas l’air facile entre tous les deux.

On comprend vite au ton du gars qu’il y a quelque chose qui cloche pas. Le gars est au lit avec la fille, en position ventre contre dos. Ils dorment. On voit ensuite la fille assise en tailleur, jouer du regard avec le feu qu’elle porte dans ses mains. La fille se réveille et remarque sa main dans la main du gars (tatouage). Hic. Geste de colère (« Je me suis faite encore avoir ! Zut ! ») Le garc pige pas. Il chante dans un champ d’herbes sèches, l’air déterminé à vouloir s’expliquer coûte que coûte, à vouloir se faire comprendre. Et d’ailleurs, dans le texte, il semble bien qu’il s’agisse d’une explication. Il est fou amoureux de la fille qui ne veut pas de ses manières. Mais lui, ne sait pas comment faire autrement, il a pas appris et la chanteuse d’admettre alors :

Just gonna stand there and watch me burn
Well that’s allright because I like the way it hurts
Just gonna stand there and hear me cry
Well that’s allright because I love the way you lie
I love the way you lie

(en mauvais modern français, ça donnerait un truc dans le genre :
Je te demande de rester là où tu es et de me regarder embrasée
Rien d’autre, parce que c’est la manière dont j’affectionne cette brûlure
Je te demande de rester là où tu es et de m’écouter crier
Il en est ainsi parce que j’aime la manière dont tu mens
J’aime comme tu mens.)

La pilule qui contient le fait de se faire berner et d’aimer cela, a du mal à passer ! « Oui, mais… tu comprends, je ne peux pas m’expliquer autrement, c’est ma manière de faire, le comment je vis et même l’unique voie que j’ai de vivre. » dit le gars en frappant dans les murs. Bien sûr, des moments heureux existent, pour la fille, dans de telles conditions, mais est-ce pérenne ou même vivable en dehors de ces moments agréables ?

La fille doit supporter le mec… et finit par le faire, faute de mieux. La violence masculine qui n’est en rien et nulle part obligatoire, due à sa force physique accompagnée d’un volume musculaire plus importante que celle féminine, trouverait une justification dans sa propre violence et non pas dans sa tendresse. Ici, précisément, il s’agit d’affirmer que la tendresse est violente chez l’homme et qu’il n’y a rien à faire : il a ça dans le sang. C’est l’adrénaline inhérente aux androgènes, à la testostérone, aux couilles. Ce n’est pas que la violence ne doit pas exister quelque part, mais ici elle est présentée comme indispensable à la relation pour que le masculin puisse y trouver son compte. Il faut être raide si on veut pénétrer et cette raideur est encore et toujours ressentie comme une raideur musculaire alors que le corps caverneux et le corps spongieux ne sont en rien des muscles : il n’y a rien de musculaire dans le pénis, sa raideur n’est en rien due à de la musculature : pas besoin de faire de l’haltérophilie pour bander, mon pote ! C’est un mythe. Même les filles s’y trompent.

La naissance physique de ce mythe de la musculature comme seule source de raideur est la violence. C’est la violence qui excite et cette excitation est une ouverture du système artériel du bassin réagissant par la mise en fonction du système nerveux para-sympathique dominant le système nerveux sympathique. Il n’y a de musculaire que l’expression de la violence dans le reste du corps, mais dans le pénis, du muscle que tchique : que du SANG et du nerf à la pression artérielle augmentée par la violence, l’adrénaline de la violence.

Ainsi, si la copulation est liée à la violence, ce n’est, dans ce cas, que parce que le masculin, du fait de cette violence augmentant substantiellement la pression artérielle de l’ensemble du corps par le rapetissement du système veineux, peut, alors, bander… du fait d’avoir égaré la tendresse. Car, la tendresse, elle aussi, agit sur le système nerveux para-sympathique, avec une montée de tension plus douce et une coordination à l’autre plus concordante et sans violence remarquable aux deux personnes en présence.

Cette conformation du pénis sans muscle aucun est si universelle dans les formes que dans les temps, se trouve confirmée dans ce fait que certains animaux (les poissons et les reptiles, par exemple) ont besoin d’un os spécial à la place d’un muscle que l’on trouve chez les mammifère, à la base du pénis, destiné à faciliter l’intromission ; mais, d’expérience, ce muscle serait-il absent que rien n’empêcherait pour autant cette intromission : le muscle n’a rien à voir avec la force sexuelle attribuée au pénis, c’est un leurre, les filles !

D’ailleurs on le voit bien dans ce clip : la seule mélodie est du féminin, la mélopée masculine est martelée, incisée, puissante, musculaire autant que son comportement et notre héros se sent bien diminué de ne pouvoir plus s’exprimer hors de sa musculation. Les relations dans nos banlieues sont de cet ordre : la force masculine avec les grosses chaînes et les autres gros trucs, contre la douceur de la féminité perchée, la raie des fesses moulées, sur des talons qui l’empêche de courir, prisonnière de son rôle. Pour la femme, la force masculine est un jeu, un jeu sérieux. Elle en est réduite à l’objet : voilée ou dévoilée.

Dans les civilisations où son rôle social, à la femme, est prédominant, le masculin qui a le plus de succès est celui qui est pourvu du plus d’humour, et non pas de muscle. La force masculine sert, normalement, de défense ; elle a peu d’usage autrement : la chasse, c’est affaire de ruse et de finesse. Elle est devenue nécessaire avec l’arrivée du labourage. Auparavant, c’était la femme qui s’occupait du jardin. Puis est venu l’observation du retour du grain à l’endroit où on l’a trouvé l’année précédente pour comprendre qu’on pouvait provoquer, comme dans le jardinage, ce retour en un endroit choisi. Là où la seule force féminine suffisait, ici la force masculine est devenue nécessaire, car semer c’est bien, mais il faut protéger la graine des autres animaux et donc l’enfouir, la cacher. Et retourner la terre ce n’est pas facile. Ce n’est qu’au fur et à mesure que la technique culturale s’est améliorée que ce travail a été laissé aux moins violents, car les plus musculeux pouvait s’en dispenser d’une part du fait du rendement nouveau apporté par cette technique et d’autre part en l’imposant aux plus faibles. Et comme l'importance alimentaire de l'apport de l'agriculture se faisait de plus en plus sentir, de même qu'on parle de "chasseurs-cueilleuses" par ordre d'importance (alors qu'en réalité, l'apport de nourriture animale a toujours été nettement moindre que l'apport féminin de la cueuillette), on parle de prépondérance du cultivateur et plus des jardineuses.

D’autant que les plus rusés avaient profité de la « faiblesse » féminine pour usurper ses pouvoirs « de fécondité » en devenant son intermédiaire dans la prêtrise et ainsi dominer, par la violence, cette femme. C’est que les hommes avaient la vie menée dure, dans cet intercalaire entre le paléo- et le néo-lithique. Ils étaient sacrifiés à la vie (on ne savait encore rien de leur « utilité » dans la reproduction) pour le retour du foisonnement de la vie. Mais enfin, ils réussirent à supplanter le féminin et ainsi est né le patriarcat.

A ce sujet, j’ai un petit mot sur l’énigme soulevée par Sigmund Freud à propos du « meurtre du père ». Cette expression n’est valable que dans la société patriarcale, car ça ne s’est pas tout à fait passé comme il l’a compris, avec Œdipe. Il faut se replonger dans le contexte où le père est un père social et en rien un père géniteur, car ce n’est que tardivement que l’on remonte à cette connaissance de la relation entre le coït et la reproduction de l’espèce, avec ses aberrations qui n’ont été remises en cause qu’au xixème siècle. Il ne s’agira donc pas du meurtre du « père » mais de celui du mari de la mère. Et cette constatation ouvre un peu la fenêtre du passé. Pourquoi donc, le fils tuerait-il le mari de sa mère ?

Il n’a pas le droit de copuler avec elle, ni avec ses sœurs (même si les légendes relatives à la naissance du monde le montrent : sans doute que par logique, le fait d’être alors frère et sœur parce que sortis tous deux de la matrice du temps, autorise, cette fois-là, cet « inceste » encore pratiqué par les reines dans la société égyptienne assez tardivement) car il est de son sang, du sang de la même lignée de ses ancêtres : ses ancêtres sont ceux de sa mère et tous ses ancêtres sont féminins, bien sûr. Faut bien piger ça, sinon, ça va grincer.

La femme est la détentrice de la lignée d’un groupe humain, l’homme en est le soutien, rien de plus. Il n’était pas concevable, à l’époque, de se défaire de l’homme, du sexe masculin (comment baiser sinon, comment pratiquer l’amour si bon ?) à la différence des rancœurs d’aujourd’hui. Mais pour autant, l’utilité de l’homme était le plaisir d’être ENSEMBLE, chacun dans ses attributions. C’est de ce lointain que descendent encore nos attributions sexuelles. Le patriarcat voudrait bien l’ignorer, mais je suis là, avec d’autres, qui veille à ce que cette lumière, avec d’autres, reste bien brillante, hors de l’obturant champ wikipédien. Il est probable que ce « meurtre » ne soit perpétré qu’uniquement vis-à-vis du roi, du mari de la reine. La reine ne peut avoir qu’un seul homme et l’homme n’a d’utilité que pratique, avec son éjaculation humectante et sa détumescence. De plus, ce con, il éjacule à n’importe quoi : on le pend, il éjacule ; on le dépèce, il éjacule ; on le bat, il éjacule ; etc. Ce cycle d’érection et de détumescence n’est pas toujours bien en adéquation avec son moment.

Le fils n’a pas pour objet de remplacer le mari de sa mère, tel que l’énonce Freud : ici le mari de sa mère n’est pas son père génétique, mais son père social. C’est loin d’être identique. Pour exemple : l’inceste, chez nous tabou, du père et de la fille, n’a pas lieu d’être entre la fille de sa femme, au mari, puisqu’il n’est pas de sa lignée, à elle, à la fille. Et, effectivement, s’il n’est pas toléré, il est admis, dans les sociétés à filiation matrilinéaire. Par contre, chez nous où le père est le « chef » de lignée, cet inceste est absolument tabou, mais pas vis-à-vis de sa nièce : la fille de sa sœur, comme deux-trois mariages de rois en France, car elle n’est pas de sa lignée mais de celle du mari de sa sœur. J’avais trouvé un livre qui établissait ainsi une gradation du tabou de l’inceste en fonction de la forme de la lignée – et je l’ai établi en fonction de l’héritage : on hérite pas des mêmes choses ici que là ! Et la constatation de cette auteure a été de dire que là où la femme est le plus libre, c’est dans une société où le frère et le mari ont exactement le même pouvoir social sur elle et comme ils sont incapables de s’entendre, elle y fait ce qu’elle veut !

C'est que face à ce sentiment d'inutilité, lorsque le masculin est en-dehors de la relation amoureuse profonde, l'homme a besoin de se sentir comme indispensable: il émet le désir de protéger et il se met à protéger. L'amour de la femme n'est pourtant pas si compliqué, du moment où il se donne. Elle garde ce qui lui semble opportun et n'hésite pas à rejeter ce qui lui empêche d'accéder à cet opportun avec la satisfaction de la confiance... même si le résultat n'est pas toujours à la hauteur de ses attentes. Cette protection du masculin ne correspond donc pas tout à fait à ses attentes, sinon que la confiance sans faille en elle, au moment opportun. Mais, en dehors de l'amour profond, il y a là encore une faille dambigüité que toutes les confiances du monde ne pourront pas dissoudre. Et, finalement, la paternité répond à cette incertitude par des chaînes en voulant se donner l'importance d'une possession qu'il pourra donner en héritage. Si l'enfant appartient encore à ses parents, c'est que chez ces parents, un est propriétaire de l'autre, par ordre hiérarchique : ce désir de détenir ne correspond en rien au plaisir de donner.

Ce plaisir (pas désir : plaisir) de son contact de chair, cette gigantesque et savoureuse douceur, la grâce qui y répond et l'attente que l'on vit d'y correspondre, de sentir le proche de la chaleur et de la sensation qui vient, attentives et perdues de soi : le baiser d'amour ! qui unit si fort les corps à l'âme et cheville deux âmes à un corps ; l'intime contact intime et sa force profonde. Il n'y a pas de technique pour aimer, il n'y a que la sensation d'aimer qui se vérifie en elle, en soi, en nous. C'est le ciment de la confiance en soi et en la vie, en l'autre. C'est précisément ce que ne peut supporter la violence et qu'elle détruit par tous ses moyens de malade. Elle nomme l'amour de loin, le nez et les lèvres pincés pour n'en être pas submergée par la vague.

Nous ne sommes pas encore sortis de ce truc selon lequel la femme devait être protégée par un homme, frère ou mari. Et je pense, hélas, que nous sommes loin d’en être sortis ! Mais poursuivons l’Histoire, la nôtre. Pour ce que j’en sais, c’est que le mari de la reine devait renaître chaque printemps, après avoir été enfoui dans la terre, avoir traversé les Enfers, goûté à la pomme d’or et réapparaître avec l’étoile du printemps : suivant la latitude ce sera Vénus ou Sirius. Et pour revenir des Enfers de la froidure de l’hivers, il faut y être enterré. A mon avis, c’est le Fils de la Reine qui devait s’en charger : le Fils tuait le Mari de sa Mère pour que celui-ci ressuscite au printemps, donnant matérialité et visibilité au désir de la vie jaillissante. Bien évidemment, sera choisi pour donner réalité à ce phénomène, un autre beau jeune-homme qui deviendra le Mari de la Reine, le roi. Légitimement, dans une société à filiation matrilinéaire, le fils n'a fait que protéger la mère et sa lignée en tuant son mari violent.

Le complexe d'Œdipe interprété par S. Freud demandait cette précision. Ce n'est que dans le contexte présent, et sans doute pour une raison sensiblement identique, que le fils veut se "substituer" au père-mari dont l'autorité est une violence socialisée, car ce fils est détenteur d'un amour incommensurablement plus fort que celui de son père pour sa mère, selon lui, car vécu. Régler ce problème est facile : dire à l'enfant qu'il peut aller voir ailleurs s'il en est de même et pour se faire, de l'exprimer, cet amour, aussi ailleurs. C'est ce qu'autorise une société à filiation matrilinéaire (où le père-mari est rarement violent) mais interdit de nos jours, car l'expression sexuée est dissociée de l'amour et inversement. J'en parlerai ailleurs, sans doute.

Le différé et l’indirect, le propre de l’humain comparé à l’ensemble des autres animaux et qui est le seul élément en quoi il diffère, se manifestent premièrement dans la mémoire et sa coagulation : les mots ou images verbales. Le siège de la mémoire n’est pas la cervelle, enfin… uniquement la cervelle, la mémoire se situe dans l’ensemble du corps et de ses organes, muscles, nerfs, sang, lymphe, etc. Souvenez-vous de cette fois-ci où vous êtes piqué avec cette aiguille, ou bien de cette peur effroyable que vous avez ressenti à la vue de cette scène terrible : la mémoire est dans le corps, le cerveau lui donne la substance du mot, de l’image verbale et cette image verbale devient à son tour motrice de mots, d’autres images verbales : c’est le différé et l’indirect. Il lui arrive aussi de créer des mots, des images de mémoire pour se cacher à elle-même, cacher ses hontes ou des douleurs trop fortes.

De même que l’invention de l’agriculture repose sur une série de constatations naturelles ayant trouvé une logique applicable par une technologie évolutive, de même l’emprise du monde sur l’esprit humain, avec ses craintes reposant sur des images verbales, intérieures, des ombres et la peur pour sa vie, a besoin de lumière, d’autres mots, pour se rassurer en « s’accaparant » le monde, comme le disent les philosophes et les capitalos, par les mots. Ainsi s’instaure une autorité sur le monde dont la manipulation est plus ou moins adroitement socialisée et où la force musculaire n’a plus le répondant qu’on en attendrait. C’est compliqué tout ça.

La violence contre la femme est née lorsque ce mâle s’est rebellé contre ce « sacrifice » du mâle. Cette rebellion, cette violence a été aussi une violence sexuelle. C’est la femme qui a fait l’immédiate relation entre la grossesse et cette violence de l’homme sur elle, car elle y perd sa régulation des naissances. De nos jours, c’est encore la femme qui s’occupe de ses affaires contre l’homme qui veut l’asservir par la grossesse. C’est de cette manière qu’est née, en Mésopotamie, peu avant la naissance de l’écriture, du Verbe, la conscience de la relation entre la grossesse et la paternité ; et guère plus longtemps après, celle de la religion monodéiste, dans une région un peu plus au sud. A notre niveau, s’il faut quarante générations pour faire une nouvelle « race » stable, je crois qu’il en faudra encore quelques-unes de la notre pour qu’une telle empreinte disparaisse définitivement… si notre bêtise nous en laisse le temps, bien sûr.

S’il y a mensonge, on le voit bien, il est bipartite. Le féminin et le masculin ont toutes les occasions de se mentir et la femme d’en faire, en CE moment, les frais. C’est bien que ce clip de Rihanna et de Eminem se soit fait à eux deux. Elle reste seulement la Femme au cheveux rouge et aux lèvres pulpeuses, au corps de déesse et lui, l’homme qui se bat contre l’ombre d’elle, blanche et fluette. Ca fleure bon !

Les commentaires sont fermés.