lundi, 21 décembre 2009
Gratuité vivante et brevets du vivant
Je vous convie à visionner ces deux vidéos, interview de Geneviève Azam, maître de conférences en économie à l'université de Toulouse-le-Mirail que je trouve d'une bonne synthèse, en une simple demi-heure, de ce qui se passe aujourd'hui : l'économie est l'instrument de trois ou quatre débiles affectifs utilisée comme moyen de contrôler le vivant, le hazard, l'angoisse de la vie vivante qui leur est insupportable, l'antithèse de la confiance. Mais je le dis bien moins mieux qu'elle. Si je la rencontre, je lui fait une grosse bise !
Lien indirect (sinon la pub va vous gaver de sa morbidité)
Les parlementaires sont complices, puisque eux aussi sont en recherche de toute réglementation du vivant jusqu'à protéger ce qui ne l'est pas : la marchandise, sans vouloir guérir l'humanité de cette tare de ses relations sociales. Et, cela, par la violence, bien évidemment. Bon visionnage !
12:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, critique sociale, critique du travail, du journalisme, de la religion, du cinéma
jeudi, 17 décembre 2009
La neige
Il a neigé ici et j'ai parcouru à vélo quelques espaces quasi vierges de pas dans le crissement de mes pneus si caractéristiques de cette si particulière substance, que j'aime profondément. La neige est belle, froide et chaude à la fois (je sais qu'il va neiger quand je rejette mes couvertures pour cause de trop chaud dans mon lit), elle rend uni le monde de sa beauté et le monde, même celui âcre des humains, devient beau.
Cette couleur qui se reproduit à mesure que vous la parcourez et que vous sentez frétillante d'on ne sait quoi, vous désirez la traverser sans fin tant cette absence de finitude est elle-même belle. Ce n'est pas blanc, c'est rutilant de vie. On y voit les traces des bêtes, petites, volantes, nageantes, qui vous font percevoir le monde comme nourri d'animaux dont on s'aperçoit soudain des empreintes.
Et ce spécial silence qui règne d'étouffée des bruits, vous rend compte d'une étendue du monde bien plus large que le bruit des moteurs qui le chapeaute habituellement de son vacarme.
On *est* dans un espace et on le perçoit comme gigantesque similitude à ce qu'il répond de lui-même. J'aime la neige : c'est beau, c'est frais, c'est brûlant, c'est une jolie forme de la vie.
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0)