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lundi, 18 juin 2007

Féminine fidélité masculinisée

L’inversement des valeurs est tel que le rôle de chacun n’a plus rien à voir avec la spécificité qui fait son être. J’en veux pour exemple le rapport entre les deux (et uniques) sexes qui existent sur cette planète (et non pas de leur altérité).

La femme, par exemple donc, se devrait d’être fidèle à l’homme qu’elle aime et cette fidélité se résume « principalement » (ne soyons pas dupe, mesdames zet messieurs) à l’acceptation qu’elle fait dans son con de la bite de « son » mec. Je veux dire que la fidélité se résume, « factuellement » pour le mec à l’acceptation de sa bite, et uniquement elle, dans le con de sa nana. Combien étrange est cette disposition des choses !

Mais intéressante. Et elle doit prouver qu’il en est ainsi. J’en veux pour autre preuve qu’elle doit se garder « premièrement » (rester « vierge » jusqu’à lui) pour son mec, sinon il doutera de cette fidélité... à l’absence de plaisir sexué obtenu « avec beaucoup de plaisir » avec un autre mec que lui.

Il faut admettre que les conditions actuelles (et de longtemps passées, parfois bien en pire, sinon que pour la « fille de rien » : celle qui use de son sexe selon son bon vouloir) concidèrent le sexe fémnin comme un réceptacle appropriable exclusivement et exclusivement destiné à cette appropriation sous peine de bannissement SOCIAL.

De fait c’est la seule manière que lui concède le temps social d’expression pour un amour, à elle profond et sans partage, envers une personne qui le lui fait éprouver. Mais aussi une expression qui DOIT être sempiternelle : autrement dit : sans défaillance... qui se manifesterait, hélas (snif-snif) par le don de ce con à un autre amour qui ne serait, alors, que de passade.

Le mec, ce détenteur de la bite, complémentarité du con dont les frottements réciproques provoquent suivant une détermination qui saura se perdre dans un plaisir équivalant, au moins, à celui que les deux personnages en question peuvent en attendre, ne « sera » pourtant que le seul détenteur de ce plaisir sinon que dans certain cas où il serait plus précisément le centre. En bref, car je vois bien que l’on ne m’a pas bien compris (ce qui veut dire que je ne me suis pas bien fait comprendre, je vous le concède) le mec SEUL serait détenteur du pouvoir du plaisir commun ; autrement dit, que ce « commun » plaisir ne passe que par lui, le bougre. Or, on le sait bien, c’est une piètre erreur car il n’en est rien : le plaisir de l’orgasme est pair(e), dual, commun... ou moindre pour l’un des deux.

La fidélité (remémorons-nous-le : prescriptible par le mec comme transaction à l’amour qu’il puit lui donner pleinement, en confiance et exempt du moindre doute, s’il en est) que l’on demande de la femme de conserver de l’usage orgastique de son con à un plaisir exclusif, correspond à l’infidélité qui serait de prendre un plaisir commun avec un autre mec que celui à qui elle ne devrait pas se donner exclusivement (c’est le contrat de base de la fidélité) et qui serait, socialement, susceptible de lui donner TOUT le plaisir qu’elle en demande : et à de mec et à l’usage qu’elle fait de son con.

On sait bien qu’il n’en est pas ainsi.

Je ne veux pas dire que la femme ne SE doit pas d’unique mélange des corps avec son mec, là n’est pas mon propos : c’est une affaire personnelle. Je n’analyse ces choses que dans un contexte social auquel on doit des obligations : sont-elles, ou non, sensées ? .. suivant mon point de vue, bien sûr !

C’est que le plaisir est considéré comme une récompense. Or, il n’en est rien : le plaisir n’est PAS une récompense : c’est un résultat qui suit des démarches particulières consistant essentiellement à trouver l’autre à travers soi, et soi à travers l’autre, pour s’y perdre et soi et l’autre et la conscience qui entoure cet ensemble. En rien une récompense.

L’excitation, donc, OBLIGÉE de la femme, qu’elle doit ressentir de sorte à ne pas la faire sortir des gongs de la conscience sociale (« elle se donne à l’autre ») ne doit répondre qu’à ce seul déclenchement que lui octroie (pour le défoulement de ses émotions) CE mec à qui elle ne devrait que de la devoir (l’excitation de ses émotions demandant parfois de se réaliser dans l’orgasme : le plaisir du mélange à l’autre) de se manifester.

La femme ne serait apte à ressentir autrement qu’à travers CE mec, des excitations VIVANTES et VIVACES, VIVIFIANTES et VITALISANTES ; autrement qu’à travers lui qui, me faut-il l’avouer, dans ce caractère précisément possible des possibles, devient assez fortement rachitique. Seul l’amour que l’on porte à l’être que l’on aime donne la grandeur de ce qu’on éprouve pour lui, et par-là la grandeur de la satisfaction que l’on en obtient. Seul l'amour (même éphémère, du moment) est une grandeur.

Mais ces « passades »... ? Des errances de pétasses ? Que nenni ! N’est-ce pas un désir fantastique du mec que de « posséder » deux nanas à la fois ? (Si je le puis, cela ne sera que parce que je ne suis pas aussi bavard qu’elles et que j’adore entendre parler deux femmes ensembles amicalement... moi au milieu, bien sûr).

Alors... la femme ne se devrait-elle qu’au « sacrifice » ? Sacrifice qui est celui de son con à celui auquel elle se donne (bouh ! le vilain mot... tout à coup devenu) exclusivement pour satisfaire son absence de doute, autant dire la certification de sa certitude dans l’exclusive des orgasmes (mélange ponctuel des corps -- je n’ai pas mis de « s » à « mélange » pour ne pas trop perturber le mec auquel « on doit » cette fidélité) possible.

Sacrifice auquel elle s’immolerait car elle ne serait plus que la proie de ses émotions, celles que lui soulèvent son partenaire du moment, celui vers lequel (et lequel ressent pareillement) elle tend et tend ?

Pauvres menteurs de fidélisant obligatoires !

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