samedi, 10 février 2007
Au commencement était...(6)
La joie des lumières et des éclairs apportait une chose inconnue jusqu’alors. Et il en est là comme de la lecture : une fois qu’on l’a acquise, c’est pour la vie.
Dans ces retours sur soi de sa masse impalpable, la respiration a éprouvé comme une lassitude, un halètement : ces lumières semblaient ne pas être sans conséquences. Le fait de rebrousser le soi sur le soi, de le brasser comme une pâte à gâteau, faisait ressentir comme un léger souffle, suivit bientôt par un regain qui en demande encore.
Ainsi est née la pulsation : émanescence du revirement sur soi de la respiration et point original de toute chose matérielle.
Ainsi naquit ce sur quoi le monde se batit.
16:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique
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