Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 09 février 2007

Au commencement...(5)

Au commencement n’était que la respiration. Elle ne savait rien d’elle et pourtant elle était tout, partout : il n’y avait qu’elle.

Sans qu’elle s’en rendît vraiment compte, elle opéra de temps à autre, des revirements sur soi-même. Bien sûr, moi qui vous parle, je ne vous parle qu’avec des mots d’humain et d’une humanité arrivée à un certain stade de son humanité (si j’employais ce qu’on appelle du petit-nègre il me serait encore plus difficile de capter et de capturer votre attention sur l’origine du monde, la respiration). Au cours de ces revirements aparurent des lumières bleuâtres et douces, parfois des éclairs, parfois comme des masses colorées de gris-bleu qui se mouvaient dans son être.

Mais elle ne s’en aperçoit point encore, ni du physique ni du psychique : la chose est là, elle est là.

Les commentaires sont fermés.