jeudi, 08 février 2007
Au commencement était... (4)
Vint le moment où, de se brasser, de brasser son incorporel, ce qui fait qu’elle est sans être — ho ! ne me demandez pas ce moment où ! qui fut le commencement et l’achèvement à la fois de ce qui fut et de ce qui est alors que ce qui fut est ce qui est sans n’être plus encore ! Je ne saurais vous répondre — vint le temps où la respiration vint à s’amuser d’elle-même.
Et elle trouva attractif de respirer par bouffées tourbillonnantes pour se distraire ici et là, pour se tordre dans son ordre de respiration ; à respirer par poufée qui font le sens courbe et volumétrique, qui donne au souffle la variance du tourbillon.
Et dans ce frottement, ce retournement sur soi, elle découvrit des lumières, des éclairs, des masses lumineuses qui la suivaient, l’enrobaient, la circonvalationnaient, la traversaient, l’enchantaient.
La respiration respire et tout ce qui provient d’elle, ce qui en est l’émanation ne l’étonne pas : c’est, c’est bon d’être et c’est bien d’être.
11:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique
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