dimanche, 09 mai 2010
Un des aspects de la structure de l'a-solution
Tous ces dangers qui n'existent que parce nous sommes énergivores, c'est étrange ! Quel intérêt trouvons-nous à une cette in-satiété qui vaille tant de périls ?
Je veux dire que cette faim de consomption d'énergie est si forte qu'elle en devient totalement délirante et dangereuse : délétère.
Et pour faire quoi ? TRAVAILLER ? C'est quand même quelque peu se foutre de la gueule des gens ! Qui veut consumer une telle quantité d'énergie dans le travail et la consumation des produits de ce travail : pour produire quoi ?
J'ai bien conscience de l'état de la technique qui me permet de faire prendre conscience du substrat de cette idée. Mais qu'avons-nous à réaliser à partir de cette technique : du TRAVAIL ? Travailler davantage ou supprimer le travail ?
Car il faut se l'avouer, ce désastre énergétique ne crée que des monstruosité, des monstres.
Je me promenais le long d'un canal, à l'écart des routes. « Silence » de la campagne fait du bruissement de ses animaux rampants, volants, flottant, nageant. Et j'entendais, au loin, un unique bruit de tracteur : un paysan retournait les andains de son foin, seul, assis sur sa machine et je l'entendais changer d'allure au retour de la laisse du champ. Et je me disais : Mais c'est quoi cette modernité ? Non seulement elle est bruyante mais en plus elle isole : ce type est SEUL sur sa machine et fait un bruit monstre. C'est quoi la désertification des campagnes ? Car si c'était une communauté de paysans qui, par un calcul savant qui pèserait fatigue et activité nécessaire, se mettait en branle pour supprimer et cette solitude et ce bruit, les campagnes ne seraient et plus désertent et beaucoup moins bruyante, et la joie y règnerait.
Mais ce fait qui dure depuis 6 ou 8 000 ans, qu'il faille des baisés à qui on transforme cette activité vitale en TRAVAIL et d'autres qui réussissent par une organisation sociale ad hoc faite de prêtres ou de journalistes, de sbires irresponsables qu'on nomme militaires, soldats ou policiers, d'un fond de justice convenablement orienté par des justiciers et des politiciens autour du maintien de cette organisation sociale de sorte à la rendre incontestable par le refus radical du travail, tout cela ne tient que par l'affamement des gens : créer un chantage à la misère de la faim dont le médian repose sur un contrat IMPLICITE et jamais écrit donnant au baisé le pouvoir d'accepter cet état de fait et aux autres de le faire appliquer : l'argent, nous avons la constatation évidente et consternante que toute l'activité humaine, ou toute activité due au simple fait de vivre, doit passer par cette misère, ce bruit et cette solitude.
La richesse alimentaire, culturelle et celle des moyens de protection contre les agressions de la nature, a toujours été suffisante en tout temps, si ce n'est que son appropriation - et donc sa répartition - par quelques uns spoliant une masse énorme d'autres personnes qui en sont par ailleurs les réels producteurs.
Vous ne mourez pas de faim, de froid ou d'ignorance parce qu'il manquerait de la nourriture, des abris ou des bals, mais bien parce qu'il vous manque de l'argent, que l'argent pour acquérir la nourriture, des abris ou des livres vous fait défaut. Et qui possède cet argent ? Précisément ceux qui domine le mode de répartition, c'est-à-dire d'appropriation de cette richesse ; et un moyen sûr, pratique et sans faille est bien cet argent.
La misère n'est pas un « lot » de l'humain, la misère est inhérente à une structure sociale qui correspond à une structure caractérielle à même d'accepter ou de modérer la première. Au moins deux choses, deux actions, deux activités tournent autour de cette structure :
- tout ce qui est fait pour la maintenir et la rendre pérenne ou la recréer dans le nouveau-né et
- tout ce qui est fait pour la renouveler dans le nouveau-né comme dans les « nouveaux » moyens inventé par l'esprit technique.
La misère, SA misère, n'est pas seulement extérieure à l'être humain de Papouasie ou de Paris, elle n'est QUE le reflet de celle qui lui est intérieure, de l'état de sa structure affective, de ce que je nomme pour simplifier : son ETAT D'ESPRIT. Une structure affective admet, tolère ou n'admet pas, ne tolère pas que telle ou telle misère arrive à l'être humain : tout le reste n'est que baderne, maquillage ou bêtise volontaire, billevesée. Car, à quelques poussières près, RIEN n'est fait pour que cette misère induite par une structure caractérielle affectivement handicapante disparaisse : l'humain est quasiment incapable, il est incapable de voir autrement le monde que selon sa structure affective, sa structure caractérielle !
Une structure caractérielle, non seulement ne permet pas de comprendre ce qui se passe autour d'elle, mais permet aussi de ne pas pouvoir comprendre ce qui se passe autour de soi. On le voit, par exemple, à la manière dont je m'y prends pour tenter de clarifier cette évidence : elle est immédiatement tributaire de ma propre structure caractérielle, à ceci près que j'ai saisi que j'en suis tributaire... et c'est là un moyen minimum pour l'assouplir.
Ne pas se rendre compte de l'absurdité qui réside dans cette dépense énergétique démentielle et de ses conséquences immédiates, passées et futures sur l'environnement même de celui qui dilapide une telle énormité, montre la puissance de cette structure caractérielle affectivement handicapante ; et permet tout aussi bien de s'en étonner, de ces résidus délétères, comme d'un événement fortuit, inopportun et comme venu du ciel ; et aussi bien de n'en voir pas les conséquences (je viens de le dire) mais qu'on en est SOI responsable et de trouver, bien mieux qu'un chapeau de métal et de béton, le moyen que ces avanies ne se produisent pas ou PLUS.
Le schéma muscularisé, rendu si tangible dans l'entendement qu'il en est musculaire, que la musculature ne réagit plus à ce stimuli particulier que sous une SEULE forme : « la faim contre l'argent et réciproquement : l'argent contre la misère », montre ce qu'est une structure caractérielle. La personne ne peut pas même envisager, imaginer autrement que comme un rêve incohérent, la terminaison pratique et définitive de cette dichotomie faim-argent. Il est difficile d'admettre que la faim a été transformée, depuis tant de temps, en marchandise.
C'est-à-dire que si la pensée venait à effleurer la personne de supprimer l'argent (au moins celui qui est spéculatif, dans un premier temps) - id est : supprimer le TRAVAIL, l'activité humaine transformée en TRAVAIL - elle ne trouvera aucun effectivité dans une tentative, sinon de loin et en famille, d'y apporter une solution collective (dans laquelle elle ne serait pas seule), elle n'envisagera rien qui puit donner réalité à ce rêve de fin de la misère, de mettre un terme à la faim marchande qui transforme tout en faim d'énergie FOSSILE et l'humain en énergétivore délétère et non pas en faim de la vie, de vitalité qui déborde d'elle-même.
12:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, politique, energies fossiles
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