samedi, 24 janvier 2009
Éveil de la somme
Qu'en est-il de ce désir de nous
En tenir à nous serrer les coudes
Alors que nous devons nous tenir par l'épaule ?
Et chaudement !
Le trouble du temps n'a pas la paresse
De se présenter à nous :
Il est sans fin de son temps qui presse
Lorsqu'il nous recommande
Dans le cours de son actualité
La séparation de qui concentre
La variété des possibles de l'être.
On se cherche, on se tâtonne
(toujours se tâte ou tâtonne l'incertitude)
Dans cet inaccompli de la corroborescence :
C'est ici déjà le signe du mouvement de ces temps
Duquel, chacun en son nom, doté de sa volition
Du bien public
Participe à la découverte du maux commun
Le signe de sa mouvance
Dans le désir de sa bien complétude !
Le bruit et le son distordent,
L'image et la représentation se désordrent,
L'idée et l'acte se dilapident,
L'acte ne correspond plus à l'idée qu'on en a
Et l'idée n'a plus la résonance de sa concrétude vraie.
Tout est faux hors du sincère !
Que cherchons nous ?
La joie, la vigueur, la bravoure, la sagesse, l'amour ?
Humm ! Ne sommes-nous pas tous emportés par le souffle de la vie,
À l'étreindre, nous n'en voulons pas tous l'éteindre : à NOUS que vaille !
Nos angoisses sont infantiles quant à nos désirs d'adultes
Conscients de ne devoir se réaliser que par l'Autre,
Celui, celle qui est hors de soi, la soie de la vie.
Nos combats sont obsolètes quant à ce projet :
Pas de compromis, certes, mais de consensus : oui !
Apprenons à reconnaître ce que je suis, nous, somme,
Dans la reconnaissance de nos désaccords.
Puisque dans chacun de nos cas,
Poussés par le destin nous sommes,
À formuler une forme des possibles de l'être,
Le désaccord ne peut résider que dans …
Hé !!! Devrions-nous ne compter que sur moi seul
D'une solution qui ne devra qu'à NOUS ?!?!
23:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, politique
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