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vendredi, 24 août 2007

Le sens de l'histoire suit celui des maux

Ce matin chez la crémière, une vielle dame parle du temps présent et dit :
- Finalement, je préfère lorsqu’il y avait la guerre...
La crémière, guère plus jeune : - Ha ! tient : moi aussi !
Moi, un peu plus jeune : - Ha oui ? Et pourquoi donc ?
La dame : - Mais on parlait dans la rue, on s’asseyait pour bavarder ensemble, n’importe où ! Il y avait une entraide, une solidarité !
Moi : - Et il y avait des bals chaque semaine, et parfois même deux fois la semaine, j’en ai vécu la fin.
La dame : - Hé oui, c’est la télévision : les gens croyent vivre en regardant la télévision... ou l’Internet !

Étonnant non ? Nous sommes, nous vivons, selon des vieilles gens, dans une ambiance pire qu’à la dernière guerre, non pas à cause du confort que nous apporte notre époque, mais bien à cause de la solitude qu’elle génère, de l’isolation dans laquelle elle cantonne les personnes ; cette époque pourrie de communication !

Il n’y a que les vieux pour s’en appercevoir : les jeunes sont nés dedans, comme des serins dans une cage, et ne connaissent rien d’autre. Ils y ont baigné dès le giron, leur mère assise devant la télé, dans l’auto-mobile, dans la résignation. Qu’attendre du sens du mot « solitude » dans une telle ambiance ; de celui d’ « isolement » ?

vendredi, 03 août 2007

Encore une image

On satisfait pas le désir de satisfaction, on satisfait le désir d’être satisfait : il y a encore loin de la coupe aux lèvres ! Et on se sent si peu capable d'atteindre la satisfaction que le vie n'est plus remplie que de ce seul désir de satisfaction.