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jeudi, 19 juillet 2007

Certitude du présent de l’être

Mon neveu se tourne vers moi et me dit :
- Papa, tu sais combien je t’aime...

Je lui réponds :
- Tu sais mon cher ami combien je suis content de passer ce moment avec toi, combien ce soleil qui souligne les lignes du temps que nous passons ensemble m’ai chaud et cordial et combien la poussée de mon affection pour toi déborde mon cœur de sorte que je ne sache pas si je puis un jour te la faire comprendre (mais je sais que tu la ressens avec plaisir pour aussi faible qu’elle soi). Néanmoins, je dois te dire ceci :

Je ne suis pas ton père. Tu as un père qui est seul et unique, indispensable à ton existence tout comme tu as ta mère seule et unique et pourvoyeuse des premiers plaisirs de ta vie. Tu n’as qu’un père duquel je ne voudrais pas, dans ton affection profuse et adaptée au temps que tu vis comme l’eau au poisson, que tu m’y mélanges.

Tu es issu du mélange unique et désiré des gamètes de ce père et de ceux de cette mère, dont je ne puis et ne suis rien.

Et ce mélange, toujours aléatoire puique deux sœurs ou frères ne sont jamais identiques, est la seule chose dont tu puis te revendiquer comme, toi-même, unique résultat et qui fait qu’en ce moment présent tu m’affectionnes, être du présent, autant ou plus que ton père... et tu en as le droit.

Mais je ne suis pas ton père : en plus d’être le frère de ta mère, au mieux, et j’en suis profondément fier, je puis être ton ami et de cette amitié reçois-en la reconnaissance, fils de la vie !

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