dimanche, 11 mars 2007
Sort de la fatalité
Un con se croit toujours le dernier, et agit de même : comme s’il était, est, le dernier.
Il en viendra d’autres après moi, hélas !
Ô fatalité ! Que j’aurais aimé être celui-là qui fut le dernier ! Celui qui eut éteint sa race pour alléger la mienne du lourd fardeau qui l’afflige !
Pieu vœu d’un vieux pieu sans plus d’utilité sur cette pieuse terre du fait que je ne sois point encore mort et que je doute que celle-ci résolve un carat de la bêtise qui règne sur ce monde.
Et d’ailleurs, quelle prétention aurais-je d’assumer moi seul l’incommensurable qui y règne ? Jésus-Christ n’a rien résolu, pas plus que Marx ou ces pauvres lignes ! Quelle prétention ! qui ne sera pas la dernière ! Macbeth !
Qu'attendre d'un politique sinon que ce que l'on se doit soi ? C'est les gens qui font le monde à leur image, pas leur image, les politiques.
22:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique
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