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mercredi, 30 août 2006

Un petit rien de moins

Je n'ai lu nulle part que la différence entre un végétal et un animal, alors qu'il est possible d'y voir une multitude de points communs (et c'est parfait !), genre sève = sang, feuille/racine = poumon/intestin, etc., bref tout ce qui est métabolisme est assez semblable (c'est à dire que, encore ici, la vie se présente sous une forme similaire lorsqu'on l'appréhende dans ses grands traits), la différence, dis-je est que le végétal continue de croître même après sa puberté, et lorsqu'il cesse de croître (ou l'inverse !), il meurt ; tandis que l'animal cesse de croître sensiblement après sa puberté pour continuer à vivre 3 à 12 fois (environ) le temps de sa croissance de sa naissance à cette puberté.
Autrement dit : le végétal croît, se déploie, se développe jusqu'à sa mort (ou bien sa mort est la fin de sa croissance) tandis que l'animal croît jusqu'à un moment clef (la puberté) pour continuer de vivre sans plus croître, se déployer, sans plus se développer. Chez l'animal, le renouvellement de son existence ne sert pas de croissance mais d'entretien d'un stade qui a environ cessé de se développer à la puberté ; tandis que le renouvellement de son existence chez le végétal procède encore par accumulation de la vie SUR la vie : c'est pour cela qu'elle pousse !
Cette idée est intéressante (et je la propose dans ce sens au public) car on s'aperçoit que la perception de la vie qu'ont nos scientifiques, nos enseignants, nos médecins, etc. s’arrête à ne voir la vie que SANS la sexualité, que la sexualité n'a aucune valeur vitale pour eux de sorte à ne pas même remarquer un si petit détail dans l'organisation de la vie... physique. C’est que la valeur sociale de la pubeté est très importante chez l’animal (puisqu’il passe le temps qui la suit – et donc son énergie ! – à ne plus croître mais à concentrer cette énergie autour de la sexuation et l'activité de cette sexuation), et d’autant plus chez l’humain : aussi mieux vaut-il n’en rien dire car c’est sans aucun doute le plus grave problème de la vie de cet humain... qu’il passe SEUL, et qu’il faut ÉVITER de résoudre. Et c’est certainement tout ce qu’évitera la politicaille puisque l’entendement que l’on a encore de la vie se réduit à n’en savoir RIEN de vital, mais tout de chimique, comme notre politicaille qui fait de la chimie sociale (dont la grosse molécule est le commerce, l'échange de choses, sinon même de fétiches) et non pas de social physique, vital.
J’espère avoir apporter mon petit cailloux à l’édifice consitant à résoudre ce problème par son approche.

Commentaires

C'est amusant : je suis allé à la bibliothèque de mon quartier et je vois dans Sciences&Vie de septembre, page 128 qu'on a parlé de la même chose mais sans mon observation.
Là on a trouvé que les différences sont au nombre de 4, à savoir :
- la rigidification des paroies de la cellule chez le végétal sans qu'elle se passe chez l'animal,
- la production de ses propores molécules contre le besoin extérieur de molécules (bizarre ce truc là),
- les végétaux sont fixes et les animaux mobiles (encore que si on regarde un bureaucrate, on peut se poser des questions),
- et la durée de vie est non-limité chez le végétal tandis qu'elle est limitée chez l'animal (là encore c'est un peu bizarre).
Mais, et non, ce qui est pas là n'y est pas, et surtout ce qui est là c'est le décentrage du plus préoccupant : la sexuation. Je constate donc que je ne me suis pas trompé dans mon argumentation : impossible pour qui que ce soit dans cette organisation humaine de penser avec et par la sexuation autrement que d'une manière cochonne et premièrement de ceux qui ont la charge d'éduquer les gens, de former les esprits et, justement, de formuler les choses hors de la manière cochonne de vivre la sexuation !

Écrit par : Kristaristeau | jeudi, 31 août 2006

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